Sans doute, mais encore une fois, pour ne pas laisser distordre la perspective, il ne faut pas présenter cette plainte en tant que licencié-assuré, mais bien en tant que TIERS LESE.
C’est le même grief que si un pilote t’avait défoncé ton parasol de plage, et que son assurance ne rembourse qu’une moche couture plutôt qu’une vraie remise en état.
Aujourd’hui, de ce que j’entends, je crois qu’il faut malheureusement changer notre vision des choses. Quelque soit l’assureur, Maif, Air Courtage ou autres, on a avant tout affaire à un business. Dés lors, la question n’est pas de se faire rembourser ou de rembourser, mais de voir ce qui me profite le mieux. Comme dit par JJ, ils feront ce qui leur coutera le moins cher, qu’ils aient tord ou raison. A l’extrême, si l’assureur à raison mais qu’un procés lui coutera plus cher, il dira qu’il a tord. Sur la pub ça ressemble à des ONG, mais en réalité ce ne peut-être rien d’autre que du business.
J’y connais pas grand chose aux lois et aux assurances si ce n’est que j’ai eu affaires à elles par deux fois :
la première fois j’ai eu des problèmes avec un “expert” de la Maif sur un cambriolage. Il s’est avéré être officiellement “véreux”. J’ai vraiment bataillé pour avoir gain de cause sans passer par des avocats (au passage devinez qui s’est qui s’occupe de ma protection juridique…). Mais les sommes étaient autres. J’ai eu gain de cause au prés de mon assureur en montrant les preuves et en demandant contre expertise. L’“expert” a terminé en essayant de me soudoyer pour garder son contrat avec la Maif…
la deuxième sur une panne véhicule : d’une part la Maif a perdu ma voiture… d’autre part je me suis fais escroqué par le garagiste. L’assistance juridique (la Maif) m’a proposé d’attaquer le garagiste (choisi par la Maif) en procés…
Je reviens sur ton cas, plus simple que de gérer l’autre pilote : si tu dis que, comme pour les litiges en voiture et comme le dit Patrick Samoens, les deux sont en tort. Alors les deux paient la franchise et ton aile est réparée pour seulement le prix de la franchise.
on parle de contrat d’assurance, on est pas sur un marché de Noël a vendre des cacahuète…
1 - y’a un incident,
2 - les protagoniste remplissent une declaration,
3 - les assurances de chacun étudient le dossier individuellement et définissent les responsabilités
4 - l’assurance de celui qui est reconnu en tord paye les reparations et facture la franchise a son assurée.
tout le reste c’est des discutions de comptoir qui ne regarde pas les assurance (accord pour repartir la franchise nottament)
Le fait que ce soit la même assurance ne change strictement rien.
si c’est le cas, changez de cremerie, votre assureur est a tendance malhonnête
Vous déformez mes propos. Le coupable est et restera celui qui ne respecte pas les priorités ou dans le cas présent celui qui voit et qui aurait du éviter la collision. Nous sommes bien d’accord sur ce point.
MAIS celui qui se fait rentrer dedans est en faute pour s’être trop laissé approcher (hormis le très rare cas du pilote météoritique qui tombe du ciel dans l’angle mort). Quand on vole avec d’autre pilotes, on se doit de surveiller les autres voiles.
Pour éviter les confusions j’utilise ce vocabulaire.
coupable-> responsabilité pénale (prison/amende)
responsable-> responsabilité civile (assurance/argent)
fautif ->responsabilité moral ou autres (insomnie, merde quel con)
Cette manière de pratiquer marche pour moi depuis 32 ans en volant quasi quotidiennement sur des sites fréquentés, on est loin d’une élucubration purement théorique, non ?
content pour toi , que cela dure , malheureusement ce n’est pas le cas de tous le monde … pas toute les personnes qui vole ont le reflex de regarder partout continuellement dans tous les sens , cherchant le petit joueur qui pourrait te coller au cul…
ça devrait être le cas de tout le monde.
à tout moment je peux fermer les yeux et positionner toutes les voiles dans mon entourage avec leur direction et leur vitesse. Quand je ne peux plus faire ça je m’éloigne ou je pose.
Je suis d’accord avec ces principes.
Quand on vole dans une grappe, il faut avoir en tête la position de chaque pilote et ainsi pouvoir anticiper la trajectoires des autres.
Quand un pilote s’approche je me dis, jusqu’à preuve du contraire, qu’il ne m’a pas vu.
Je précise que je ne ferme jamais les yeux en vol :lol:
Lorsque nous sommes nombreux en l’air dans un espace relativement étroit (ex : soaring à Sainte-Victoire en toute fin d’après-midi lorsque la convection continue sur une zone limitée je ne ferme bien sûr jamais les yeux).
Et si la densité des voiles est trop importante, je préfère de loin aller me poser…
Mais il m’arrive quand même de fermer les yeux lorsque je suis seul en l’air : c’est un excellent moyen de savoir si on va atteindre telle zone d’atterro ou si on va passer à l’aise ou pas telle ou telle crête…
Il suffit de bien fixer un point assez éloigné, de fermer les yeux quelques secondes et de rouvrir les yeux sans avoir bougé la tête : on voit si le point fixé est monté ou descendu dans le champ de vision, ce qui donne une idée assez précise de la finesse.
J’ai utilisé cette technique pas mal de fois en vol montagne et cela donne d’excellents résultats.
Je me souviens en particulier du vol Dôme des Ecrins-Vallouise par vent nul.
Quand j’ai quitté la verticale d’Ailefroide, j’ai fermé les yeux à plusieurs reprises pour être certain que j’allais bien passer au-dessus de Puy Aillaud afin de rejoindre l’atterro de Vallouise.
Je suis en fin de compte passé à moins de 100 m au-dessus de Puy Aillaud, mais je voyais bien depuis un bon moment que ça allait passer…
Je dis ça parce que j’ai eu des échos de moniteurs sur une collision un peu similaire et leurs avis n’étaient pas du tout en faveur d’un pilote plus que d’un autre… Il semblerait que les deux ne regardaient absolument pas où ils allaient depuis un bon moment (puisque même les moniteurs mettaient en garde leur élèves pour les deux pilotes). Et que autant le pilote qui était derrière ne regardait pas où il allait, mais celui qui a tourné n’a pas plus ouvert ses mirettes.
Du coup je me demandais si ce fil n’était pas un peu comme celui de la collision à planfait qui était rapportée par un pilote français mettant toute la responsabilité sur un pilote anglais et quand l’école anglaise a expliqué sa version des faits, c’était nettement moins favorable à la pilote française…