Un merci à tous pour toutes ces explications, car je suis aussi mordu par cette discipline depuis mon baptéme et avant de faire mon stage init, il est vrai que l’on regarde beaucoup, nous les débutants, les vidéos et sur youtube cela me refroidit personnellement.
Vimeo est plus proche de ce que j’attends de cette discipline.
Voler dans le calme et la sérénité.
Encore un grand merci pour votre réconfort. 
Parapente....dangereux...?
Bienvenue chez les volants!!!
Voler dans le calme et la sérénité est un grand bonheur. Mais tu verras que l’on est tous, un jour ou l’autre, tentés de voler dans du plus remuant. Et c’est quand la confiance en soi vient qu’il faut le plus se méfier, car on se surestime très vite. Fort heureusement, nos voiles nous pardonnent beaucoup de choses!
Ca me fait penser à l’aphorisme (
FLorian) : Dans le parapente le plus dangeureux c’est de prendre ta voiture pour aller voler.
Pourtant, depuis que je vole, des potes qui se sont tués en parapente je n’ai plus assez de mes dix doigts pour les compter, alors que ceux qui ont eu un accident mortel en se rendant en voiture au déco, j’en connais pas.
Idem 
bonjour,
existe t-il des statistiques sur l’accidentologie en parapente pour avoir une idee des conditions qui entrainent ces accidents et des parametres principaux qui contribuent a la dangerosite de cette activite? par exemple le materiel est-il souvent en cause, ou bien la presence de trops nombreux pilotes causant des collisions ect…
je me regale en vol mais j’ai globalement une forte apprehension notament j’ai du mal a discerner la part de risque objectif de celle prise par une mauvaise pratique pour faire un parralele avec l’alpinisme je sais qu’un serac peut me tomber dessus mais la proba est faible et en allant vite sur ces portions je peux encore reduire ce risque mais si je me met dans une voie au dessus de mon niveau ca revient a me mettre en danger connement. En parapente c’est quoi le risque objectif? quelle proba de se prendre l’equivalent du serac?
des infos ici : http://parapente.ffvl.fr/node/1689 (et probablement ailleurs, je n’ai pas vraiment fouillé)
Je dirai que souvent, le plus gros facteur de risque, c’est le “vouloir aller trop loin trop vite”…
Le tout dans cette discipline c’est d’être patient, et de trouver sa limite!
Le matériel est rarement en cause quand on prend une aile adapté à son pilotage! Il va de soi qu’on ne donnera pas une voile cross ou compétition à quelqu’un qui à moins d’une centaine d’heures de vol en conditions calmes sur un site facile (quoique certains sont doués… :ppte: )
Ensuite, c’est évident qu’on ne passe pas à des conditions calmes de fin de soirées d’automne à des turbulences de plein milieu d’après midi en heures chaudes au printemps à St-Hil, ça s’appelle du suicide :vrac:
Enfin, on évite de trop coller le relief quand on connait pas trop le site ou qu’on ne vol pas dans les même conditions que d’habitudes (quand on commence le thermique par exemple), on évite de se lancer dans des manoeuvres d’entrainement (genre s’entrainer aux 360) sans y aller progressivement d’abord et en PRENANT SON TEMPS, on évite de voler dans une grappe de 80 personnes quand on est pas habitué, même si c’est le seul thermique du moment, quitte à poser prématurément si on le sent pas!
Quand on se fait surprendre (et OUI, ça arrive pas qu’aux autres!
), on reste cool et on garde son calme, on contre a la sellette sans surpiloter, et si on sent que les conditions sont un peu forte pour notre niveau, on va se poser tranquillement sans trainer, et tous se passera bien!
===> RESUMONS: 1) On évite de faire les mauvais choix ou de se lancer dans des actions sur un coup de tête sans préparation morale et physique!
2) On écoute toujours son instinct: "Mon pote à fait ça, je veux le faire! " —> Pas de soucis si tu le sens, mais si tu le sens pas, le fait pas! Joue pas au héros! On progresse pas tous au même rythme, on a pas tous les même ressentis, et on a pas tous envie de faire la même chose!
3) Les incidents de vol, ça arrive! Mais souvent, c’est parce qu’on a surestimer ses capacités ou sous-estimer l’aérologie, ou encore qu’on a chercher à pousser le bouchon un peu trop loin… :canape:
Le tout, c’est de pas paniqué, de faire ce qu’il faut pour conserver la marge nécessaire, quitte à choisir son sapin si on a pas le choix, c’est mieux que de se planter comme un con dans une fourmilière, mais souvent, ça pardonne grâce au matériel!
===> Conseil: avoir une idée au minimum théorique des incidents de vol les plus fréquents et le moyen de s’en sortir est un bon début! Si en plus tu réussis à avoir un pilotage actif en comprenant les notions de tangage, lacet, roulis et en sachant intervenir sur ces axes, y’a pas grand chose qui doit t’effrayer si tu reste un temps soit peu dans les clous!
Quoi? Et en attendant de savoir tout ça?
===> Eviter les conditions trop fortes, y aller progressivement, si besoin avec un encadrement (stages, écoles… Et faut pas hésiter à poser des questions aux pilotes sur les déco, des fois ça aide, et avoir plusieurs opinions, ça permet de se trouver une ressemblance de comportement entre tel et tel personne, et donc de se faire une idée de ce qu’on recherche
), et y aura jamais de soucis!!!
=====> Le parapente, c’est le plus beau sport du monde! Une fois en l’air, on pense à rien d’autre qu’à aller le plus loin et le plus haut possible, découvrir de nouveaux horizons, satisfaire une soif de liberté! C’est vrai que des fois, on peu pas avoir les yeux partout, et ça arrive de cramer une priorité, ou de se faire avoir par une turbulence, on peut pas éviter tous les risques, mais si on prend son temps sans pousser mémé dans les cactus, y’a aucune raisons que ça tourne mal! C’est pas plus dangereux que les gars qui font des acrobaties en BMX!
Et pourtant, ça reste un vélo…
C’est pas le sport qui détermine le risque, c’est ce qu’on en fait!
Bonne lecture, bon vols, joyeuses fêtes, et à la revoyure tout le monde 
à mon avis, les conseils c’est bien, mais le mieux c’est d’avoir le cul bordé de nouilles !
Merci de vos réponses les gas, mais quand tu dis il faut avoir le cul bordé de nouilles, cela veux dire qu’il y a quelque part une part de chance, alors dans cette discipline ?
Tu sais, je fais de la moto depuis 1988 et j’en ai eu des bécanes et des puissantes et mémes plusieurs années de circuit.
Le danger est toujours le petit plus que tu vas tenter.
Mais, j’ai été refroidis par une vidéo sur youtube je crois où tu vois plusieurs ailes se suivrent en bord de falaise et une d’entre elles tombe et le caméraman le montre aux autres, çà fout les chtons, non?
Je ne sais plus quoi penser ! quoi choisir !
J’ai vécu une formidable expérience lors de mon baptéme et plus je lis cette rubrique plus cette expérience se noici dans ma téte.
J’ai un copain qui pilote comme une enclume (voile perfo). Une petite histoire: il est parti en vrille (freins trop bas), n’a pas réussi à rattraper le coup, a fini dans les sapins, le suspentage l’a retenu jusqu’à 3-4 mètres/sol, puis le tout s’est décroché, il a fini sur son air-bag qui en a profité pour exploser. On vu le gros de la cascade de loin et avons appelé l’hélico. Pilote introuvable ! Il n’avait rien, était retrouné à pied chercher sa moto pour récupérer ce qui était récupérable.
P.S perso, il m’est arrivé de m’exploser une capsule ligamentaire d’un doigt en sortant la voile du sac :oops:
Indéniablement.
Mais si tu mets toutes les chances de ton coté, ça se passe bien !
Pour être plus précis: Si ca tourne mal: il y a des chances que ca se passe mal et il y a des chances que ca se passe bien.
Mais si tu prends toutes les précautions en amont: la part de “chance”, ou plutôt de malchance est nulle.
La grosse difficulté c’est de gérer continuellement sur les 1000 ou 10 000 vols de ta future carrière tous les paramètres qui feront que tu n’auras jamais besoin d’avoir “de la chance” 
quand j’ai fait des recherche a l’époque je suis directe tombé sur ces vidéo http://www.parafilmproduction.ch/bestof.php
, et ca ma fait rêvé et j’ai par la suite voulu vivre ce rêve ( ce que j’essaye de faire tant bien que mal :mrgreen: )
sinon karma+ pour Viméo
@ Salut Gerald.34,
Quand tu aborde un carrefour sur la route, tu prends toute les précautions possible et pourtant sans un minimum de chance (ce qui se comprend comme le contraire d’un maximum de malchance) tu risque quand même de te faire percuter par un chauffard … ou un météorite. :affraid:
Je roule en deux roues motorisé (de 50 à 1200 cm²) sur route, en TT et en compet (+ de 10 ans) depuis 1973 à ce jour. Je peux te dire que en parapente depuis 2000 je n’ai jamais ni aussi peur ni aussi mal que en moto. Alors que le sentiment de liberté et les sensation de vivre des choses fortes n’ont jamais été aussi intense. :ppte:
C’est sur que si tu vas taquiner le diable par la queue, tu finiras par le trouver. Maintenant en moto ce n’est pas autrement et si tu es encore en vie, c’est que tu sais t’arrêter à temps ou … que tu as vraiment le cul bordé de nouilles. :ange:
Pour ce qui est des vidéos sur le net, c’est comme tous ce que l’on trouve sur le net. Il y a à boire et à manger et surtout … à vomir ! :roll:
Ton baptême parapente n’a pas du être aussi bon que tu le prétends sinon rien ne pourrait noircir le ciel ou se trouve le paradis du parapentiste.
Bonne soirée … et puis lance toi, :forum:
Bonsoir à tous!
Je trouve ce sujet très intéressant et voici mon expérience!
Avant de commencer une formation je regardais également ces vidéos sur YouTube, je me posais exactement la même question:
Le parapente est-il un sport dangereux?
Désormais avec le recul je me rends compte que ces vidéos m’ont rendu encors plus prudent, et je ne sais toujours pas si c’est vraiment un sport dangereux. L’unique chose dont je suis sûr c’est que le plaisir que ce sport me procure, dépasse de loin les risques que j’y prends!
J’ai fait de la moto et je trouve que je prenai bien plus de risque! Par rapport par exemple au autre usagers de la route, la vitesse ect…
une bonne voile école est bien moins dangereux à mon avis qu’une 50 cc
L’espace aérien est moins dangereux que la route, y a des fous mais y en a moins ! :dent:
L’instructeur de parapente te suivra plus longtemps qu’un moniteur d’auto école
Puis franchement ce sport, cette sensation, ce sentiment, à chaque vol. c’est trop beau! :ppte:
Bonne soirée et bon vols…
Ce type de question m’est souvent posé.
Ma réponse est que c’est une activité à risques mais pas dangereux
Toute la progression du parapentiste consiste à approfondir/analyser les risques et de leur gestion … ce qui permet de réduire la dangerosité.
Je ne vais pas relancer le troll … mais un très grand pourcentage des accidents/incidents sont liés au facteur humain.
Connaitre les facteurs humains et travailler sur soi-même sont les 2 mamelles pour arriver à un risque acceptable.
Travaillant dans une industrie réputée “dangereuse” cet argument sur les risques vs la dangerosité est compris.
il faut voler beaucoup, le manque de vols peut parfois amener un pilote prudent a prendre des risques inconsidéré, l’effet de groupe par exemple, peut être néfaste.
le parapente est un sport qui demande une pratique régulière, voler par exemple occasionnellement seul n’est pas forcement une bonne idée, et pour en limiter les risques mieux vaut s’entourer ecole, sortie club.
lire, faire des stages, voler sur pleins de site différent, faire du gonflage et pleins de ploufs avant de penser a tenir, permet de limiter les risques.
une bonne maîtrise de la voile au sol par exemple aide a faire des déco propre, les ploufs accumuler permet de travailler ces approches, plus facile en air calme.
Un grand merci à tous, surtout toi WOWO. tout est dans la téte et en éffet le mieux est de connaitre ses limites et se préparer soi, son matériel et surtout sa philosophie de vol. Encore merci pour ces explications et se réconfort.
.
Pardon pour la fausse manip. Pour un débutant (que je suis) la peur provient de l’incompréhension du milieu est de la machine. Quand on traverse la route on pense maitriser le risque parce qu’on voit toutes les bagnoles. Quand on conduit une moto on n’a pas peur si on pense maitriser sa bécane et la route. En parapente même si on a compris le concept de “sous le vent” et de maitriser une abatée ou une fermeture on ne voit jamais le thermique véreux ou le cisaillement pourrit. C’est aussi le concept de l’alien: on flippe tant qu’on a pas vu son vrai visage. Après on le voit il est dangereux il est méchant mais on comprend pourquoi donc ça va mieux. On a quand même l’impression qu’en parapente même les grosses brutes n’ont pas forcement les moyens d’analyser les risques qu’ils prennent. Comme si ils y allaient à taton. J’ai tord? Bref c’est un milieu où même en toute prudence le danger rester invisible…