Parapente et bilan carbone ?

Un billet intéressant sur le sujet:

https://standblog.org/blog/post/2019/06/30/Le-deni

Etant né en 1947, je suis retraité et je fais partie de ces baby-boomers qui ont bénéficié à plein des “30 glorieuses” et il est certain que notre génération n’a sans doute pas été suffisamment sensibilisée aux problèmes de l’environnement.
En effet la croissance à tout prix (infinie dans un monde fini ? :bang: ) était alors (et est encore d’ailleurs) l’alpha et l’oméga des objectifs de la société.
Etant étudiant à Paris en 1968, j’ai participé à la plupart des grandes manifestations qui ont eu lieu pendant le fameux mois de mai.
Avec beaucoup d’autres j’ai pris conscience que le monde que l’on nous préparait était celui de la consommation en privilégiant clairement “l’avoir” (ce que l’on possède) sur “l’être” (ce que l’on vit, en particulier avec les autres).
J’ai ensuite fait le choix de choisir un métier qui ne me “boufferait” pas trop en termes de temps, de façon à garder à côté le temps nécessaire pour :

  • voir grandir nos enfants et passer du temps avec eux ;
  • vivre des projets divers avec ma famille et/ou mes amis ;
  • m’investir dans diverses associations dans lesquelles j’ai pris, pour certaines d’entre elles, des responsabilités, parfois importantes.
    J’ai tout à fait conscience d’avoir eu une vie de privilégié (naissance dans une famille bourgeoise aisée juste après la guerre, études scientifiques supérieures, école d’ingénieurs, aucun souci de chômage, pas de problème pour se loger…).
    Il est clair que la génération qui me suit rencontre plus de difficultés (chômage, logement…) et j’ai conscience que la vie de mes enfants et petits-enfants va être fortement impactée par le réchauffement climatique en cours et par la disparition progressive de la biodiversité.
    J’essaye de faire à titre individuel des gestes qui me semblent aller dans le bon sens, mais il faut absolument que les responsables politiques aient le courage de prendre des décisions indispensables, même si elles doivent être impopulaires pour certaines, pour affronter ces problèmes et l’avenir, sinon on va aller “dans le mur”. :bang:

Marc

Perso je me déplace que peu, je vole local (et je mange / consomme local aussi), je vais sauter pas loin la plupart du temps, je vais aussi beaucoup au boulot à pied … mais, je voyage beaucoup en vacances … et loin … je crame du kéro et ça mon mode de vie le reste du temps ne le rattrape pas :grat: sans compter le kéro que j’ai cramé durant mes années de parachutisme :shock:

Mais comme je ne me reproduit pas, finalement mon bilan carbone total n’est finalement pas si mal :oops:

Commence par ne pas faire d’enfants, c’est le plus écologique :stuck_out_tongue: en plus c’est pas pratique pour voler tous les week-ends et voyager :clown:

  Pour le moment les médias ne parlent que du réchauffement climatique , mais à ça va falloir ajouter:   raréfaction des matières premières, raréfaction de l'énergie bon marché,  démographie toujours en croissance, pollution généralisé .  Appauvrissement généralisé de la population mondiale sauf dans quelques îlots et dans un monde qui se contraint on devient de moins en moins partageur.    Conclusion: famines, épidémies, dictature, guerres.   Voyez les conclusions du rapport meadows. Il  'y a pas un scénario qui se termine bien.  C'est pas en faisant le tri selectif et du compost qu'on va solutionner le problème. Si vous avez un bon scénario je suis preneur mais pour le moment tous ,absolument tous les voyants sont au rouge.  Hier quand je me suis posé une chevrette et son faon sont venus à côté de moi pendant 3 mn, la vie est encore belle profitons en.

d’accord avec le constat dramatique, mais ça ne doit pas nous laisser nous abattre et ne rien changer sous prétexte que c’est de toute façon mort.

J’entends encore un pote me dire qu’il partage ce constat amer, mais qu’il ne changera rien, voire qu’il accentuera ses voyages, afin d’en profiter un max avant que tout barre en sucette, puisqu’il ne voit aucun espoir d’améliorer la situation :?

Mais c’est vrai que c’est toujours le peuple qui doit se serrer la couenne.
Commencez par le haut et nous suivrons.
Arrêtons de produire des bagnoles de luxe, des jets privés, des avions de tourisme avec 2 personnes à bord, des paquebots qui consomment autant que 15000 voitures. En gros parce que tu as du pognon, tu peux polluer avec bonne conscience puisque tu paies ta taxe carbone.
On peut aussi supprimer les classes affaires dans les avions, il y aura plus de passagers, donc un bilan carbone moindre par personne.
Pour cette raison, j’ai renoncé à passer une formation d’ulm mais je prend mon Duster diesel pour aller sur les sites même si je suis passionné de vol rando.
Et puis ce week-end il y a la Gofretes à Annecy…
Et l’hiver prochain j’irai voler au Maroc…
En essayant de laisser le moins d’emprunte.

C’est un concept aussi intéressant se ‘‘serrer la couenne’’. Il est probable que les vignerons du Sud de la France pensaient jusque ce week-end; ‘‘Dis donc, les maraîchers ont plutôt intérêt à se serrer la couenne, alors que nous on a des cultures adaptées à la chaleur.’’ Manque de bol, les vignes ont crâmés sous les fortes chaleurs précoces. Du coup ils vont aussi se serrer la ceinture.

La couenne, elle va morfler pour tout le monde, mais quand le moment sera venu ‘‘le haut’’ aura surement plus les moyens de modifier son style de vie que ‘‘le bas’’.

moralité, même le changement climatique n’abolit pas la lutte des classes :mrgreen: