pas capable de décoller ? reste au sol! OUI ou NON?

Ben moi je ne suis pas d’accord avec Gérard,

J’ai appris (en 98) dans une école où le jeu au sol était une évidence dès l’init dans la brise de l’après midi au Grand Bo … Mes supers moniteurs m’ont donné goût dès le départ à ce jeu de “danse avec aile” en nous l’enseignant comme tel. Je trouve trop cool de jouer avec sa voile , c’est pas barbant du tout de sentir de mieux en mieux son aile et d’améliorer sa technique. Dès qu’il y a du bon vent, je me fais une petite cession et j’invite souvent les débutants du club à se joindre à moi : ils prennent du plaisir et progressent à chaque cession. L’effet de groupe est très positif sur les séances de gonflage, on se fixe rdv ensemble comme pour aller voler.

Je ne pense pas que l’aspect matériel soit un vrai problème. Beaucoup de vieux pilotes ont des vieilles ailes usées dans leur garage. Rien n’empêche de prendre du matos neuf, c’est une étape préconisée quand on change de matos. Le travail au sol est au moins autant bénéfique que le temps passé en l’air. Faut choisir son terrain si on a du matériel fragile. Quand tu arrives au bout d’une voile, que tu l’as toute râpée à force de t’entrainer au sol et toute grillée à force de voler sous le soleil, tu peux t’estimer heureux c’est que tu t’es gavé et que tu as progressé.

Depuis longtemps le décollage est pour moi le meilleur moment du vol. En étant sereine sur l’aspect technique de ma phase de décollage, je peux me concentrer sur le vol et l’analyse des conditions. La naissance de la sustentation quelques soient les conditions est un moment magique à chaque vol, c’est trop bon !

En bi, je ne me fais assister que par d’autres moniteurs si le cadre professionnel l’impose et jamais en bi asso. La responsabilité est énorme vis à vis de celui qui aide et du passager, faut être sûr de son coup.

Je pense que le feeling avec une aile au sol se retrouve en l’air. Le non-feeling aussi. Un jour ou l’autre, un bon feeling avec son aile, ça aide.
Ca vaut vraiment le coup et tout le monde est capable de progresser en y consacrant le temps nécessaire.
C’est trop facile de dire je suis nul, ca me soule, alors je demande à mes potes de m’aider.
Les constructeurs ont beaucoup progressé avec le matos de plus en plus safe mais perso je ne conseillerais jamais à qq’un de se mettre en l’air s’il n’est pas capable de décoller seul. Est ce qu’une autre discipline aéronautique le préconise ?

Je n’aime pas ne pas décider de mon sort et m’en remettre aux autres ou à la chance.
Le capital chance je préfère le garder si un jour la situation devient irrémédiable. Pour la technique au décollage je préfère me donner les moyens.

Chacun est libre de sa pratique et je donne volontiers des coups de mains pour combler le fossé entre les théories et la réalité mais je suis quand même déçue qu’on banalise des situations limites qu’il serait assez facile de faire évoluer vers plus de sécurité.

:wink: :ange:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sustentation

Salut,

Je suis tout à fait convaincu par ton discours.
Il faut juste que je me décide à y consacrer du temps. :pouce:

Petites remarques de détail. On écrit :

  • “super” moniteurs ;
  • “session” (“cession” existe mais n’a pas du tout le même sens en français !) ;
  • “quelles que soient les conditions”.
    Mais ce n’est pas grave bien sûr.

:trinq:

Marc

Nous nous étions en effet mal compris.
C’est plus clair ainsi, mais si je dois un jour assister un décollage, je préfère le faire en attrapant les bretelles et non la ceinture.

A+ Marc

Purée c’est cool ça ! :pouce:

Heu… c’est quoi un MF ? Miss France ? Mal Foutu (le gars peut pas voler alors il regarde les autres) ? M’enFin ?
:canape:

Dis donc, Marc : si tu crois que tes digressions sur l’orthographe vont t’aider à faire oublier la magnifique proposition que t’as faite Gillesf, tu te trompes ! (et Gillesf avait posté une vidéo d’une de ses séance de gonflage, ça fasait envie) :

Derob

:pouce:

Complétement d’accord avec toi !

Je pense qu’il faut même se force à en faire jusqu’à ce que cela devienne un plaisir :wink: !

oui le planeur en treuil et en remorqué !
j’ai eu l’occasion une fois de faire un deco sans assistance en planeur, ben franchement c’est vraiment pas top !

:affraid: ya un mec qui te tient par les bretelles en planeur quand il y a trop de vent? :sors:

Bonsoir Gilles,

Un grand merci pour l’invitation. :pouce:
Je suis super intéressé par ta proposition.
Si tu peux me fournir les dates, les horaires et le lieu en message privé, ce serait vraiment sympa !

Amicalement.

Marc

noooonnnnnnnn, il tient le manche
:sors: te rejoindre !

J’apporte ma pierre à l’édifice.

Je suis débutante. J’ai fait deux stages il y a un peu plus d’un an, énormément de gonflage (parce que j’aime ça) et j’essaye de voler régulièrement, mais pour l’instant je me contente de petits ploufs et de soaring en bord de mer. La montagne c’est loin et ca me fait peur, donc ca sera pour plus tard.

Pour moi je vois deux raisons principales de me faire aider au décollage :

  1. La sécurité. Je décolle principalement face voile, ce qui me permet de bien controler mon aile, mais je ne suis pas toujours très sereine au moment de décoller (quand l’air est un peu fort ou le terrain pourri). Du coup j’ai très peur de rater quelque chose. J’aime bien avoir quelqu’un à coté qui pourra, au cas où je ne l’aurais pas remarqué, me crier que j’ai une clef sur un stab ou me crier de faire une tempo si je suis un peu dépassée par les événements. Jusqu’à présent ca n’a jamais été utile. Mais j’aime savoir qu’un deuxième regard pourrait m’aider à corriger une erreur en cas de problème… Après je suis une grande trouillarde, je pense que cette aide là est juste “mentale” (mais pour moi c’est extrêmement important !)

  2. Le poids du pilote. Je pèse 45 kg et, dès que le vent est un peu fort, je me fais facilement tracter en spi. Avoir quelqu’un qui me tient par les épaules, c’est un vrai confort, ca m’évite de reculer / prendre peur / paniquer à un moment où je suis déjà plutot bien stressée naturellement. Ca me permet de rester concentrer sur l’aile, de prendre le temps qu’il me faut pour décoller quand je le sens bien (et non pas en vrac à l’arrache avec le trouillomètre au maximum).

En bref : l’aide au décollage n’est pas indispensable (ne devrait pas etre indispensable en tout cas, sinon ca me semble mauvais signe pour l’autonomie du pilote), mais quand elle existe, elle est très utile pour prévenir un éventuel problème et surtout pour rassurer… et en tant que débutante c’est pile ce dont j’ai besoin.

joliment dit.
témoignage plein de bon sens et de fraicheur :pouce:
c est bien que ca émerge de plus en plus simplement …
http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-debut/achat-premiere-voile-t45828.0.html;msg575187#msg575187

bons vols :ppte:
sans trop de trouille quand même :wink:

Ca aurait été plus joliment dit sans cette horrible faute : “rester concentrer” :affraid:

Mais merci :wink:

Etant moi meme en région parisienne, ca me donne envie de prendre contact avec l’auteur du post que tu as cité ! Je sens qu’entre trouillardes débutantes on aurait plein de trucs à se dire !

Salut,

Tu vas retrouver cette faute régulièrement sur le forum (parfois plusieurs fois par jour !). :grat:
J’ai expliqué à plusieurs reprises la différence entre l’infinitif et le participe passé des verbes du premier groupe en français (ceux qui se terminent en “er”), mais des messages contenant cette erreur continuent à être publiés très souvent…

:trinq:

Marc

vrai, mais sévère : une seule faute (grave certes) sur 12 lignes c’est 10 fois mieux que la moyenne du forum :sors:
(vais pas piquer la place à Marc et sa nouvelle adjointe) :canape:

PS Ca devrait ronfler cet aprem par chez nous :vrac: