juste histoire de remettre les choses a leurs vrais place,
les subventions a l’agriculture ne sont pas la pour enrichir les agriculteurs,
mais bien pour permettre a tous les consommateurs de pouvoir acheter des denrées alimentaires de base a un prix jugé décent.
il ne faut pas oublier que bio ou non, si les produits alimentaires étaient achetés a l’agriculteur ou prix réel de la production "en comptant le coût des intrants dont la semence, les fertilisants organiques ou non (l’expression chimique n’ayant aucune réalité si ce n’est dans les propos péjoratifs des écolos dogmatiques), l’irrigation, mais aussi le temps de travail (dont le coût évolue au même titre que le smic pour les ouvriers mais a tendance a stagner voir régresser pour l’agriculteur et qui est bien souvent inférieur a celui de ses employés http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/12/le-revenu-des-agriculteurs-a-recule-de-18-6-en-2013_4333576_3234.html ) mais aussi le remboursement des emprunts et autres loyers, le paiement des taxes et autres assurances (au fonctionnement tellement particulier qu’il est quasiment improbable d’être indemnisé si on ne pratique pas de monoculture et encore)sans compter les délais de paiement pouvant aller de quelques mois a plus de 5 ans dans le cas de la viticulture, alors que les factures d’achat doivent se payer cash, au fait que la moindre culture demande au minimum 2 mois (haricot vert) entre le semis et la récolte pouvant aller jusqu’à 6 ans pour les fruitiers et près de 40 ans pour le bois (pendant ce temps il faut entretenir sans aucun revenu), le cout de mise au normes obligatoires et se succédant a un rythme tel qu’il est impossible d’être vraiment au normes avant qu’elles ne deviennent obsolètes, et dont le coût de mise en place ne peut en aucun cas être compensé par une augmentation du prix de vente, sans oublier que c’est sur la valeur obtenu de sa production de l’année précédente que l’agriculteur puise le cout de mise en culture de l’année en cours, et autres joyeusetés telle le fait qu’avec la dématérialisation des documents en plus de sa journée de travail l’agriculteur ce voit contraint sous peine de sanctions de faire a terme précis le travail d’enregistrement administratif auparavant dévolue aux secrétaires de l’administration et qui depuis quelques année a tendance a évoluer de manière exponentielle (les secrétaires de l’administration n’ayant plus a entrer les données sur l’ordinateur peuvent se permettre d’en demander de plus en plus), de plus les banque connaissant mieux le milieu boursier (étudier a l’école et par des scientifiques/mathématiciens/théoriciens de génie) que le milieu agricole sont plus enclin de prêter plusieurs milliards a un kerviel, que 10000 € a un agriculteur pour assurer un avenir a son exploitation.
ensuite il est beau de cracher sur les 40% du budget européen donné a l’agriculture, par contre tu a oublié de mentionner plusieurs choses vis a vis de ce nombre,
la première étant que le budget européen représente 1% de la tva collecté par les états membres, l’agroalimentaire fournis directement 3.2% de la tva, agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Gaf12p050.pdf mais cette part est majorée si on y ajoute celle induite par l’activité agricole et agroalimentaire "entre autre l’industrie de la transformation, du transport, de la construction, de la maintenance, du commerce et des services bancaires et assuranciels, ce qui fait qu’au final l’agriculture contribue plus au budget de l’europe qu’elle n’y puise, sans compter que le budget agricole a servis a bien des choses telles le financement de galileo agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Gaf12p050.pdf du générateur nucléaire iter http://www.senat.fr/ue/pac/E5536.html qui tu peut le constater sont fortement agricole et générateur d’emplois et de ressources agricoles, en sachant que l’expression “non utilisé” s’attachant aux aides agricole signifie que de part sa volonté de ne pas réguler les prix des matières premières agricoles et de les laisser a la merci des marchés financiers l’europe se sent le droit d’utiliser comme bon lui semble les budgets destiné a la sécurité alimentaire sans envisager la nécessité de communiquer dessus ni rectifier les chiffres annoncés.
deuxièmement, au début des budgets agricoles européen il y avais un système de régulation des prix des matières premières agricoles basé sur une gestion des stocks globalisées, en gros quand les matières premières agricoles arrivé au niveau d’un prix planché, l’europe prenait en charge le stockage d’une partie de la production "elle achetait un certain volume de production européenne qui était stockée directement soit dans ses propres entrepôts soit chez les organismes stockeurs professionnels, les stocks étaient revendus lorsque le prix de ces même matières premières agricoles atteignaient un prix plafond.
au niveau des agriculteurs c’était la certitude d’avoir un revenu couvrant au minimum leurs frais de production et une visibilité financière a long terme
pour les entreprises c’était une stabilité des prix permettant de prévoir a long terme
pour le consommateur l’assurance de prix évoluant peu et lentement
et contrairement a ce qui a été dit par les détracteurs de cette solution cela ne coutait rien a l’europe, au contraire si on considère qu’elle achetait les matières premières qui évoluent peu dans le temps au moment ou elles étaient les moins chères “prix planché” et les revendaient a moment ou leur prix étaient le plus haut “prix plafond” elle ne pouvait que faire des bénéfices.
certes on peut répliquer qu’un tel système empêche l’agriculteur de réaliser une vente au moment ou la marchandise a le plus de valeur, dans les faits et a l’heure de la volatilité des prix, personne ne peut vendre ne serais ce que 80% de sa récolte au prix maximum “et même ceci arrive moins que de gagner au loto” surtout quand on sait que l’on ne peut engager sur le marché que des lots de 50 T soit l’équivalent de la récolte de 5 a 20 ha de céréales on comprend aisément que rare sont les agriculteurs ayant la capacité de jouer en bourse avec leurs récolte, “ce qui est aisé pour les banques avec des récoltes qui ne leur appartient pas”
troisièmement il ne faut pas oublier que l’agriculture et l’agro alimentaire non seulement est générateur de nombreux emplois non délocalisables, mais est aussi un ds rares postes excédentaire de la balance commerciale française et européenne, autrement dit elle vend plus qu’elle n’achète ce qui non seulement évite une fuite des capitaux mais en fait entrer www.agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Gaf13p117-120.pdf http://financespubliquespourtous.fr/2012/03/31/analyse-de-la-balance-commerciale-2011-de-la-france/
il serait donc bon plutôt que d’asséner un chiffre de dire ce qu’il y a derrière.
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l’histoire est écrite par les vainqueurs