Perte soudaine de finesse

Voler avec du vent c’est rajouter beaucoup de difficultés… faible finesse sol, rafales, changements temporaire d’orientation, rouleaux créés par des petits reliefs (surtout quand on est près du sol), mouvements pas très nets quand mélange vent/thermique… De plus, l’effet du vent en montagne est bien plus complexe qu’en soaring sur une pente bien orientée et choisie.

Donc mon avis est que voler avec des conditions dont les rafales sont supérieures à 10-15 km/h c’est s’exposer à ce type de problèmes. Donc en temps que pilote peu expérimenté sur un site inconnu et volant seul je pense que c’est une accumulation d’erreurs qui auraient pu te coute bien plus qu’une frayeur et une bonne leçon pour l’avenir.

D’après moi, tu avais une accumulation de voyants oranges/rouges (selon les sensibilités des uns et des autres) qui auraient du te pousser à renoncer à ton vol. Savoir renoncer est quelque chose de très important, mais encore faut-il pouvoir se rendre compte/voir/analyser les danger.

Au regard de la vidéo, il n’y avait pas un vent à décoiffer au déco car tu cours plus de dix secondes dans la pente avant d obtenir la portance suffisante pour décoller .

Ensuite on peut voir sur la trace viméo que ta vitesse sol est toujours positive,mais irrégulière ce qui signifie qu’il y avait certainement des rafales.Ton taux de chute est important tout au long du vol et jamais tu ne bénéficies d’un vario positif ce qui serait logique avec du vent perpendiculaire à la pente.
C’est curieux la trace et ta vidéo donnent l’impression que tu voles dans une masse d’air descendante (tu décolles tard)

Ce n’était pas un vol suicido- kamikase, même si il y avait quelques voyants oranges.Heureusement il y a pas mal de possibilités d’atterro tout au long du vol et c’est pour ça que cela se termine bien pour toi.
Maintenant, à ton niveau,ne devrais tu pas choisir des vols et des conditions plus adaptées et plus intéressantes plutôt que des fléchettes annoncées à radada ?
Perso, les images du ciel au déco ne me donne pas envie de voler mais aucune leçon de morale de ma part, je me souviens aussi qu’à mes débuts, j’ai volé dans des conditions peu engageantes tant le virus me tenaillait.
Cette expérience heureuse va borner naturellement ton domaine de vol,mais à l’avenir observe plus longtemps et plus finement les conditions au déco et envisage un plan B.
Là, il y avait des plans B partout mais ça ne se passe pas toujours comme ça.
Si tu ne voles plus encadré ,vole accompagné ou entouré.C’est effectivement un peu tôt pour voler seul.
Bonne continuation.

Bon, je viens de regarder la video.
tu decolles sur une crete. le vent a une tendance travers-droit. tu longes la crete mais tu te places à sa gauche.
Tu n’es donc pas au vent de celle-ci.
tu te fais poser.

Merci à tous pour vos réponses. Vos analyses sont vraiment super. Je ne suis pas prêt de révolver un jour de vent en tout cas. J’espère que ce fil du forum pourra éviter à d’autres de faire la même chose que moi.

Tout à fait, on sent que tu es poussé vers la gauche tout au long du vol. Perso j’aurais appuyé sur la droite dès le déco pour être en appui.

C’est une leçon sans frais qui souligne le fait que voler en parapente n’est pas aussi simple. La lecture aérologique ne s’apprend pas en quelques vols. Il me semble largement prématuré de voler seul sur un site inconnu avec si peu d’expérience.

Je ne suis pas expert pour donner un vrai avis sur ton niveau et tes choix.
J’ai pas bien compris si tu te fais poser ou si tu en fais le choix.
C’est par l’expérience qu’on apprend.
Ton poste m’a permit de me poser des questions si j’étais à ta place.
Je suis aussi d’avis que ton plan de vol n’est pas claire ou alors c’est ton choix du déco.
Tu décolle d’une crête.
De cette crête tu pars dans la combe de gauche qui n’est pas très accueillante et au vu de ta finesse on voit bien que tu ne passais pas.
Tu choisis de revenir sur la crête (soit pour te poser soit pour choisir l’autre combe).
La brise / vent remonte par les combes pour dégager vers le sommet, les cols puis les crêtes.
Ton choix de revenir sur la crête est le meilleur puisque tu ne passais pas la combe de gauche, mais de ce fait tu vas te retrouver sous le vent de la combe de droite qui semble plus large et plus alimenté.
C’est peut être pour cela que ta finesse se dégrade.
Je penses que tu aurais du choisir de décoller dans la combes de droite pour venir t’appuyer sur celle-ci.
Après ce n’est qu’un avis d’une personne qui ne connait pas le site.
Pour finir je pense que ta finesse est dégradée par la densité de l’air du fait de la température extérieure (saison et neige), mais la il faudrait l’avis d’un expert.
Moi je te conseil plus de voler en groupe et de rejoindre un club pour connaitre les sites et avoir ce genre de discussion avant qu’après le vol.
Je pense que ton approche en venant poser ce genre de question n’est pas si mal quand on est isolé.
Tu constate que personne n’a la bonne réponse car c’est en étant présent sur le site le jour même que l’on a la solution (la 1 décoller ou non).
Je suis désolé pour l’intervention négative de certain pilote qui n’encourage pas les débutants à progresser et donc à poser des questions sans se faire remballer.

Au bout d’un moment il est désespérant de voir des pilotes débutants faire et refaire toujours les mêmes erreurs en progressant seuls. Les réponses existent, il y a de nombreuses personnes aptes à accompagner la progression des jeunes pilotes (moniteurs, accompagnateurs de club, pilotes expérimentés). Voler seul quand on est en progression est clairement une erreur.

Je suis souvent énervé de voir des apprentis prendre des risques par méconnaissance.

Une petite engueulade sur un forum n’est pas très grave si elle peut éviter un accident ! :wink:

J’ai su prendre le bon et trier le mauvais des réactions des uns et des autres. Ce n’est pas mon premier vol seul. Par contre c’est la première fois que je vais sur ce site. L’addition des deux n’était pas bonne au départ. J’ai vu que c’était un site avec beaucoup de plans B. J’ai étudié les reliefs et tenté d’apprendre par cœur le trajet jusqu’à l’attero. Sur la vidéo quand on me voit sortir de la sellette, c’est à ce moment que je prends la décision de me poser sachant que c’était le dernier champs avant les arbres.

Patrick,
désolé de te contredire mais sache que si en savoie/haute savoie/isère on trouve facilement des “accompagnateurs de club” dans le midi ce n’est pas la même chose et souvent le seul choix se résume à prendre des vols encadrés en “semi autonomie” avec un moniteur DE (ce qui en soi n’est pas forcement une chose inutile et j’ai parfois recours à cette solution mais bon le budget s’en ressent si on le fait trop souvent) ou alors à se lancer en pseudo autonomie sur des sites qu’on connaît (ou qu’on croit connaitre) déjà, quitte à faire des boulettes même si on essaie de ne pas imiter un membre célèbre de ce forum…

Le problème du manque d’accompagnateurs de club est un fait avéré et même dans les alpes du nord de nombreux club en sont dépourvus. Le pas entre l’encadrement en école et l’autonomie est compliqué pour de nombreux pilotes et je suis persuadé que c’est une des raisons qui mène à l’arrêt de l’activité pour certains pilotes. La fédé a pourtant des actions incitatives, les formations sont quasi gratuites grâce aux prises en charge. Je conseille à tous les pilotes d’expérience ayant le gout de la transmission des connaissances de s’y intéresser. La formation d’accompagnateur est un bon moyen de progression personnelle et l’encadrement est gratifiant.

Il reste la solution du club ou du groupe de pilote. Les plus expérimentés peuvent toujours conseiller les plus jeunes même sans être diplômés pour cela.

Au pire deux débutants se posent plus de questions qu’un pilote solitaire. Même si l’on a pas toujours les réponses sures, le fait de se poser des questions et de chercher des solutions aide à progresser.

Salut Patrick, :coucou:

:+1:

Mais la fonction d’accompagnateur de club (nous en avons plusieurs dans notre club) n’est pas si facile que cela, même pour des pilotes expérimentés.
Cela entraîne de fait des responsabilités lors des sorties organisées par le club quant à la façon de conseiller et/ou assister des pilotes peu expérimentés.
Personnellement, bien qu’ayant beaucoup d’ancienneté dans l’activité, je ne me sens pas de jouer ce rôle.
Il m’est arrivé sur des décollages que je connais bien (Sainte-Victoire) de conseiller des pilotes peu expérimentés quant au plan de vol à suivre et à la prise de terrain pour l’atterro.
Mais certains m’ont déjà demandé de les prendre en radio pour les guider au cas où…
J’ai bien sûr toujours refusé cela : il n’est absolument pas de mon ressort, ni de mes compétences, d’assurer la responsabilité personnelle d’un pilote en vol.

Mais c’est une bonne chose que des pilotes de notre club aient passé le brevet d’accompagnateur club ou d’animateur club ! :pouce:
Nous avons même un (et bientôt deux) moniteurs fédéraux, ce qui est excellent pour le club.

:trinq:

Marc

La discussion a aussi eu lieu chez nous et c’est très précisément ce point qui a semble-t-il tué ans l’oeuf toute envie pourtant initialement plutôt motivée.

Tout à fait d’accord avec Patrick Samoens.

A mon avis, cette histoire de responsabilité (au fait, civil ou pénal ?), c’est un peu du fantasme. Et il faut le dire et le répéter : on peut aussi être tenu responsable de n’avoir rien dit. Ne rien dire, c’est aussi un choix. Je pense qu’une structure qui laisse tout seul ses pioupious se débrouiller (en les renvoyant sur un groupe de covoit sur facebook par exemple) pourrait tout à fait être tenue pour responsable en cas de pépins.
De toute façon, la question n’est pas celle du guidage radio pour la grande majorité des cas de débutants (celui-là par exemple). D’ailleurs, c’est vraiment difficile de guider (par exemple un atterro). Ce qui manque, c’est plutôt toute l’aide et les interrogations : le choix du site, le regard extérieur, le petit retour de discussion après vol (cela peut même être tout simplement sur l’approche, ou encore sur les sensations en vol à tel endroit). Et on peut tout simplement répondre qu’on ne sait pas si on ne sait pas. Et si on sait, on le dit, tout simplement. Sans compter que dans notre milieu, il y a tout un tas d’info connues qui ne se transmettent qu’oralement (sur ce fil, piment en donne un exemple concret “quand c’est NO, on décolle plutôt de là-bas”).

Le problème, c’est plutôt qu’il faut se lever beaucoup plus tôt le matin, rentrer beaucoup plus tard le soir.
Et il y a un aspect culturel propre à notre milieu, du style, “nous sommes des cadres qui se détendent. A chacun de se débrouiller.” C’est vraiment frappant si on fait d’autres sports et qu’on compare ce que l’on appelle “un club”. Ceci dit, quelque que soit l’activité, il n’y a jamais beaucoup de monde qui se précipitent pour organiser et encadrer, mais il y a quand même une habitude, une culture de la transmission et du collectif qui font qu’il y en a toujours pour le faire.
Au parapente, on voit passer un mail d’un nom qu’on a jamais entendu, du genre “cool, c’est le week-end ! on va voler où ?”, et qui, bien souvent, ne reçoit aucune réponse (un peu plus de chances si c’est une fille qui écrit) ; et on sent bien la trouille combinée à un pas-envie-de-s-en-occuper derrière les claviers. De toute façon, on s’est déjà calé avec Pierre, JM et Louis et la voiture est pleine pour aller à 13H au déco. C’est pas comme ça chez vous ?
C’est surement pas comme ça partout, et il reste des bonhommes supers, mais j’ai quand même l’impression que c’est la tendance générale.

Quant à la mise en place des diplômes fédéraux (accompagnateur et animateur), je me demande s’ils n’ont justement pas contribué à ce que tous les autres pilotes se réfugient derrière le fait qu’ils ne sont pas diplômés.

Un point pour Mougnien que je n’ai pas vu dans le fil : être totalement seul, c’est un peu comme une rando en montagne, même si c’est très sympa, c’est quand même toujours un peu engagé au cas où il arrive quelque chose. Il vaut mieux être accompagné, même d’un non volant. Pour le reste, si tu as compris les erreurs que tu as faites, je trouve que tu as très bien improvisé la dernière décision (de poser avant les arbres). Parfois avec le stress, on se focalise sur ce qui était prévu, à tort ; on voit plein de branchage ou autres accrocs “stupides” à cause de ça. Bravo pour ça.

Derob

pareil

Salut

Ca on est d’accord ! La discussion est déjà sortie et à ma connaissance il n’y a jamais eu de procès envers un accompagnateur de club.

A mon avis c’est un peu TON fantasme. Je dis TON parce que ce n’est pas la première fois que je le lis de ta part. C’est pas toujours un autre qui est responsable. Quand on se fait peur, ou pire, mal, tout seul, ben on est le seul responsable. Faut l’accepter.

Pour le reste, je suis d’accord.
C’est vrai que c’est très individualiste. Mais pour autant, si un club un peu dynamique a de “bonnes habitudes”, l’organisation se fait bien. Et tout le monde se sent à sa place.

Chez nous, le club passe par ce logiciel : http://www.odsa.fr/
C’est un calendrier évolué. Chaque pilote s’inscrit, avec mail, tel, voile, … Pour que les autres pilotes aient un peu d’infos. Soit pour le contacter, soit pour le reconnaître.
Pour accéder au calendrier, le ou les admin valident. Donc normalement, un pilote inconnu ne peut pas apparaître sans raison. Il doit se faire un minimum connaître.
Et les sorties sont référencées par niveau (vert, bleu et marron), afin que chacun sorte à la bonne heure et sur le bon site. Mais ça permet aussi de vérifier rapidement la cohérence d’une sortie initiale. Si on voit une sortie initiale à 14 h 00 au printemps, on contacte l’organisateur et on lui réexplique le fonctionnement.

Et c’est gratos !

A+
L

ça ne sert pas à faire des procès, ça sert aux présidents de club qui peuvent montrer qu ils ont mis en place des moyens. s il y a eu fautes graves c est le plus expirimentés qui prend (jurisprence dans le domaine des sorties montagnes)

:stuck_out_tongue: :mdr: Faut vraiment croire qu’il y a bien plus d’anxieux pour ne pas dire peureux quand il s’agit d’assumer des responsabilités entre Oyonnax et la Mure qu’entre Dunkerque et Mulhouse. Car depuis les Hauts de France jusqu’au Grand-Est, en passant par l’Ile de France, les clubs arrivent à avoir des accompagnateurs, des animateurs et même des moniteurs fédéraux pour aider les pilotes en devenir d’aller vers l’autonomie. :mdr: :mdr:

Plus sérieusement, arrêtez donc de vous masturber l’esprit avec cette crainte d’être “responsable” de l’aide que vous apportez à d’autres moins sachant que vous. Cela me rappelle les arguments pour ne pas passer un Psc1 et pourtant c’est sans doute un de vos plus proches qui pourrait éventuellement bénéficier de vos connaissances en secourisme si jamais un accident arrive. Et rien ne vous oblige à crier ; “Je suis secouriste !” si vous ne le sentez pas de faire du bouche à bouche au SDF qui…

En parapente c’est pareil, si vous avez des connaissances vous vous en servez, si vous le voulez, pour les pilotes qui vous sont les plus proches.

Mais plus encore passer ces qualifications fédérales vous ferons progresser vous en premier.

A ce propos, dans le Grand-Est une formation “accompagnateur fédéral parapente” se tiendra en avril dans une formule nouvelle puisque les six journées de formation-qualifications se verront réparties sur trois weekends. Il doit rester une ou deux places disponibles…

:trinq:

C’est clair que c’est aussi un ciel qui ne me donne surtout pas envie de voler également. Tu ne vois ni l’epaisseur ni la structure de la couche nuageuse. C’est un peu la loterie quoi… Avec pas gd chose a gagner, et bcp a perdre… Et surement pas des conditions pour un vol serein (pour ma part), meme un plouf.
C’est pas specialement une critique sur ton vol collegue ne le prend pas mal, juste une impression.
Et merci pour le partage.

hors sujet initial:

Je ne suis pas accompagnateur mais j’ai (on a) fait le boulot plus d’une fois. Et bin on est bien soulagé quand tout le monde à donné signe de vie (des fois 20 à 30 personnes).
Il est plus serein de partir à 4-5 pilotes expérimentés qui se connaissent bien.

Mais plus il y a de fous plus on rit, n’est ce pas?

Je ne pense que l’on (qui d’ailleurs ?) puisse poursuivre un pilote qui ne dit rien sur un déco, même si les conditions aérologiques sont difficiles.

Qu’on me comprenne bien : tout le monde sur un site donne à l’occasion des conseils aux pilotes (débutants ou non) qui ne connaissent pas le site.
Combien de fois l’ai-je fait à Sainte-Victoire alors que je ne suis ni accompagnateur, ni animateur de club !

Je rappelle que j’ai longuement expliqué sur un autre fil qu’il m’était arrivé (il y a longtemps) de chercher à convaincre un pilote débutant (une trentaine de vols) de ne pas décoller du Pic des Mouches (montagne Sainte-Victoire), site qu’il ne connaissait pas, en lui expliquant que les conditions ce jour-là étaient dangereuses et involables en sécurité.
Je ne le connaissais absolument pas et j’aurais pu ne rien dire.
Je suis descendu à pied et il a décollé quand même plus tard et s’est tué juste après le décollage (grosse fermeture asymétrique à 20 m/sol non gérée avec retour brutal au sol).
J’aurais beaucoup culpabilisé si je n’avais pas cherché à le convaincre de ne pas voler.

Mais “accompagnateur” ou “animateur”, ce n’est pas exactement cela : c’est être un peu responsable d’un groupe lors d’une sortie club par exemple.

Or les seules sorties que je fais avec des amis (qu’ils soient d’ailleurs membres du club ou non) sont des sorties rando en moyenne montagne et/ou des sorties de paralpinisme en haute montagne.
Aucun de nous n’est diplômé et nous sommes tous autonomes.
Nous discutons entre nous des conditions que nous avons au décollage et comme je l’ai déjà dit sur un autre fil :

  • en moyenne montagne, avec un retour facile à pied si nécessaire, chacun décide ou non de voler ;
  • en haute montagne avec nécessité d’assurer sa sécurité à la descente (glacier…), s’il n’y a pas unanimité pour décoller, nous redescendons tous à pied, même si certains se sentent de décoller (cela nous est arrivé au Mont-Blanc où nous sommes tous redescendus du sommet car certains trouvaient les conditions de vent un peu trop soutenues pour tenter le décollage).

C’est une grosse différence avec le rôle d’un accompagnateur/animateur de club.
Nous avons de tels pilotes diplômés au club et leur expérience est précieuse lors de sorties club.

Marc