Peur à Rosans

:bang:

Patriiick ! au secours ! dis quelque chose !

Quoi il ne faut pas minimum 70 m pour que le secours soit déployé et efficace ? :grat:

C’est marrant, je fréquente beaucoup (énormément même) les ricains, dans le parapente mais aussi pour du para, et je penserais plutôt que les 2 méthodes sont inversée.

Les français focalisent sur le mauvais alors que les anglophones ont plutôt d’abord tendance a positiver, puis a analyser les problemes …

Bises de Miami :wink:

Salut Gilles, :trinq:

Ben la méthode des États-Unis d’Amérique ressemble étrangement à la méthode Fr ou ce n’est pas le même pays, car l’Amérique c’est grand, cela va du Canada à l’Argentine. :canape:

Bon vol, Jean-Nono

Note : grillé par Mont Blanc…

En ce qui concerne ce formateur, je pense effectivement que c’était plus une façon de parler qu’une observation fine de ce qui se passait outre atlantique… Et une façon de débriefer plus rapidement !!!

Après plusieurs années de ‘ça va passer’ et autant de mauvaises expériences, j’ai un peu changé de philosophie:
Au lieu de me demander si ça va passer ? Je suis passé à: Vais-je me faire plaisir ? Et si c’est non, je ne vole pas.

Il y aura bien d’autres jours ou ce sera bon…

Relis donc mon post et tu verras que ma recommandation était de ne pas sortir la voile du sac. Gonflage ou vol, c’est du pareil au même dans ce type de conditions. Ne te méprend pas sur la qualité du pilotage, dans ce genre d’aventure l’issue dépend plus de la chance que de la qualité du pilote.

Si le passage en école, en club ou au sein d’une bande de potes bons pilotes (comme ça on ne pourra pas m’accuser de prêcher pour mon casse croute ! :lol: ) ne met pas à l’abri d’une erreur, c’est quand même la meilleure manière de ne pas refaire des âneries qui ont déjà étés faites et refaites. Dans les disciplines aériennes, bénéficier de l’expérience des autres est beaucoup plus sur que la méthode de l’essai erreur !

c’est effrayant ce recit,

à la décharge de l’auteur, il se rend bien compte que même s’il s’en sort sans en égratignure, il sait que c’est un gros coups de chance et il ne dit pas ouai c’était la merde mais j’suis bon j’ai grave bien géré (pas comme certains) , il sait qu’il a risqué sa vie et se remet en question quand à la prise de décision, et le port du secours

La vue des vidéos de b_42 donne tout son sens au récit. Je ne sais quoi penser.

Remets-toi bien de tes émotions.

karma+ je suis presque arrivé à ce stade. La question que je me pose souvent est : pourquoi veux je voler ce jour là ? Si la notion de plaisir n’apparait pas dans la réponse … c’est un premier signal.
C’est vrai que je vole en moyenne 50 à 70 jours par an donc il est plus facile de renoncer.

:bravo:

salut,
et bien il se trouve que ce jour la j’etais au decollage de soubeyrand donc non loin de “raton”, on arrive au deco petit vent de face sympa les copains se mettent en l’air mais ca bouge quand meme pas mal… 5 min apres le temps que j’etale ma voile des ronfles a 40 km/h pendant au moins demi heure, c’est venu d’un coup, je pense que c’est dans ce creneau la que tu as du te mettre en l’air et ou il vallait mieux deja etre bien devant plutot que sur le relief …

Merci Patrick pour cette réponse…plus argumentée et moins “agressive” :wink: (c’est vrai aussi que je suis (très) susceptible.
Même si je ne conseille pas du tout mon parcours, désolé, c’est venu comme ça, ce n’étais pas un choix de ma part, mais ma vie “a fait que”… et ne te méprends pas, je vole avec mes amis du club et au début, ce sont eux qui m’ont donné les conseils pour évoluer. Je ne méprise certainement pas les conseils des pilotes plus expérimentés que moi.
Ensuite, un stage classique ne m’apprendrais rien, ça s’est certain…quand je vois que nos jeunes sortis d’école ne savent pas faire (pas appris) un “face voile”, je m’interroge.
Pour le SIV, avec ce que j’ai vécu, je crois que je peux m’en passer aussi, JAMAIS je n’arriverais à me mettre en vrac autant que avant-hier.
MAIS, je suis une truffe en ce qui concerne le cross, l’exploitation des thermique où je suis nul, et là, vraiment, je sais que si je veux progresser, il faudra absolument que je travaille avec un moniteur.
Et où il faut aussi que je fasse des progrès, c’est en aérologie, même si i m’arrive de ne pas voler si je trouve que le ciel est “chelou”, même si le vent météo n’est pas violent, mais pour le cas qui nous intéresse, a part le vent un peu fort et rafaleux, le ciel était bâché, gris mais une couche uniforme…les gros nuages orageux devaient être au dessus, bien cachés :twisted:

Un copain, il y a longtemps, dans sa période jeune, sportive et optimiste. Par vent assez fort sur un site fait de caillasse. Il prend un petit boulet juste en avant du déco. Il l’attaque direct sur la tranche. Il enroule serré et passe dans la dérive immédiatement en arrière du décollage. Vrac immonde immédiat sous le vent de la barre rocheuse à 25 m/sol !
Il n’a rien cherché à savoir : il a instantanément jeté le secours, comme ça, tout de suite par un réflexe dopé au shoot d’adrénaline.
Comme il était déjà dans le mouvement pendulaire vers le bas, le secours a ouvert instantanément (vous savez, quand ça fait “bang” à l’ouverture). Il a juste eu la place de penduler sous le secours et a touché le sol en douceur sur ses pieds moins d’une demi-seconde plus tard.
Rien ! 25 m/sol grand maximum, et encore… La séquence est incroyable : chiffon/secours/bang/pendule/posé. Pas plus long que ça.

Et aussi, si tu es en autorotation très près du sol, même si tu crois que tu tapes ça vaut le coup de jeter le secours. Avec la vitesse sur trajectoire, là aussi il peut s’ouvrir instantanément (dépend du type de rotation et de la direction du lancer, mais ça vaut le coup d’essayer).

Merci Triple Seven pour cet exemple parlant. Je saurai désormais… Même pour du soaring vaut mieux emporter son secours.

karma+
j’ai déjà vu la même à Gensac. Le secours : toujours !!
(bon ok, apres, chacun fait ce qu’il veut)

et pour B42 je ne sais quoi dire, a lui d’en tirer ses conclusions et je crois que c’est fait :trinq:

Même si un secours s’ouvre très bas et qu’un pilote a peut-être sauvé par cela, il ne faut pas tirer des conclusions définitives sur un seul cas.

Pas sûr que nous obtenions une tendance significative sur un large échantillon de lancers similaires. Dans ceux qui ont piloté certains d’entre-eux ont eu une issue favorable aussi.

il ne s’agit pas d’en tirer des conclusions hatives.

Je ne fais de vols randos mais je fais souvent des vols à relativement faible altitude … j’ai toujours le secours.
Tirer secours c’est quand même la cartouche ultime.

Une anecdote : à 30 à 40 m sol un pilote tire secours. L’action de tirer secours arrete la séquence de sur-pilotage et la voile se remet à voler. Donc le secours a été utile.

Certains essais montrent qu’un secours peut être s’ouvrir correctement à moins de 20 m sol en fonction des conditions.

Pour rappel il est aussi courant de voir un pourcentage de secours ne pas s’ouvrir lors des séquences annuelles de repliage.

Voilà la prévision de meteo-parapente pour ce jour là, c’est facile de donner des leçons mais avec de telles prévisions la décision de ne pas voler aurait du être prise à la maison déjà.

… :vrac: : en 09.2002 à Annecy aile en vrac , secours au bout du Lac à environs 50m sol : ouverture et aussitôt genoux serrés et coudes rentrés et paf par terre … le pod est juste à côté de moi … il était temps …comme quoi il ne faut pas hésiter quand nous sommes bas…Cordialement . Pierrot capt . :trinq: