Peur à Rosans

Après mon vol mouvementé du 1er janvier 2014, c’est ce que je regarde désormais, le vent en moyenne couche conventionnelle et le graphe vent / altitude pour ne plus avoir de souci une fois en l’air (enfin je me comprends… ROTFL )

Je suis d’accord qu’il vaut mieux tirer le secours même tard.
Mais ça ne marche pas à tous les coups : la seule fois où j’ai dû tirer le secours, aussi à moins de 50m sol, il ne s’est pas ouvert et je ne dois ma survie qu’à un arbuste judicieusement placé sur la trajectoire de ma rotation…

j’avais pô internet, sinon… :evil:
Le graphe est clair et sans appel…j’ai donc volé avec du 60/70 sous le vent d’une falaise :affraid: d’où les :vrac: pour le coup, tu viens vraiment de me foutre les boules :prof:
Kagoo karma+
b_42 karma-

j’ai failli répondre à triple seven que (sur beaucoup de vidéo d’autorot’ qu’on peut voir) le secours s’ouvre trèèèèèèèèèèèèès lentement…
mais j’avais peur de de troubler le message qu’il n’est effectivement jamais trop tard pour tenter de le jeter :roll: on sait jamais, sur un malentendu

Sur les autorot’ “classiques” genre 360 engagés, sauf mauvais pliage, le secours s’ouvre trèèèèèèèèèèèèèèèès vite.
J’ai aussi connu quelqu’un qui sur asymétrique/autorot’ a tiré le secours mais n’a jamais lâché la poignée. Bon, il a fini dans l’arbre, après avoir cassé quelques branches, le secours à la main…
Sur les autorot’ “SATlike”, avec pilote en rotation arrière c’est un peu plus au petit bonheur la chance, avec de bonnes chances de se faire rechoper le secours par la voile !

Mais je pense que tu as en tête les vidéos d’incidents à basse énergie, style “vrille à plat”. Là, comme on a un taux de chute faible durant la vrille, c’est très souvent que le secours tombe “sous” le pilote puis est rattrapé par l’ensemble chutant tout en commençant à laborieusement s’ouvrir dans le suspentage. Là, c’est en général un peu cuit, sauf s’il y a vraiment de la place en-dessous, mais de toute manière on a des chances de taper à basse vitesse.

non, j’ai en tête deS vidéoS en vraie autorot’ avec de l’énergie où le secours se retrouve dans les turbulences du pilote et mets un temps infini à s’ouvrir.
D’ailleurs, je me souviens de quelques ouvertures “inversées” où c’est au niveau de la fin du secours que ça commence à se gonfler

je vais essayer de cherche une vidéo qui le montre (mais vu ma patience et mon niveau d’occupation actuel, pas sur de pas abandonner la recherche avant d’avoir trouvé quoi que ce soit :canape: )

Beau récit !!!
Le samedi 7 juin il m’est arrivé à peu près le même “sketch” à 70m du sol au nord-ouest de Murol !!!
Je suis passé dans le cône, une demi-voile en bouchon, l’autre ouverte, début de l’auto-rot et de la centrifugeuse, analyse rapide de la situation, je me dis “là c’est la fin”, j’envoie le secours en me disant “là, t’es bas mec, ça va impacter il n’aura pas le temps de se gonfler”, et à ma grande surprise mon secours s’est gonflé et à ralenti ma chute juste avant l’impact. (impact dur quand même, “fesse gauche, épaule droite” pour ceux qui connaissent)
“toujours avoir confiance en son secours” et dans le matériel en général surtout quand on en prends soin et qu’on le plie correctement.
C’est la 4ème fois que je tire le secours suite à incident (1ère fois en parapente).
Si tu veux un conseil, remets toi en vol le plus vite possible et analyses tes erreurs.

Voilà ma trace:


http://img11.hostingpics.net/pics/187345crashsuperbesse4.jpg

pardon, mais mieux vaut en rire.

et que ceux qui lisent en travers relisent le message de Kamikaze, je m’en voudrais d’avoir amoindrit son message TRÈS pertinent avec mon humour à pas cher:

[quote]“toujours avoir confiance en son secours” et dans le matériel en général surtout quand on en prends soin et qu’on le plie correctement.
[/quote]
Man’s n’a pas insisté sur ce point, mais il aurait pu : on tire trop souvent le secours trop tard. Et j’en sais quelque chose, je ne l’ai jamais sorti que pour le replier.

Impressionnante ton histoire aussi, d’autant que la photo que tu montres semble indiquer que tu n’était pas dans une zone de relief tourmenté… Tu as compris ce qu’il t’est arrivé?

Ca fou les chtons :affraid:
jvols plus :?

bah ce qui est cool pour b_42, c’est que ce n’est pas le vol, mais le gonflage qui lui pose des problèmes : deux-trois séances de dos-voile sur le plat sans vent et ça repart !!! :canape:

Ba pourquoi? Si tu voles pas dans la tempête, ya pas d’raisons :lol:

Dans des conditions qui interdisent le vol, plutôt que de penser à emporter/tirer le secours, si on veut vraiment faire du gonflage un peu à l’écart dans un endroit plus sûr, on n’est pas obligé de s’accrocher à la voile : un peu de cerf-volant les A dans une main et les D dans l’autre permet de tester la masse d’air et de jouer sans risque.

Ou rentrer chez soi et faire du jardinage ou que sais-je d’autre. Déjà que dans de bonnes conditions on n’est pas à l’abri du carton, alors quand ça s’annonce douteux (j’ai même pas dit mauvais, nuance), par principe de sécurité il faut oublier l’idée même de faire quoi que ce soit qui s’apparente à du parapente.

Vraiment n’importe quoi … finalement on ne parle plus de pilotage avec ce témoignage … on joue avec sa vie. Pourquoi pas. Tu as eu beaucoup de chance cette fois ci.
Mais finalement raconter que voler dans des conditions aérologiques non volables peuvent conduire à se faire peur … ça n’apporte pas grand chose. La prochaine fois essaie le gonflage sous un Cb … :wink:

On se fait peur chaque fois que c’est trop fort.

Et, malheureusement souvent en école, quand c’est trop fort pour voler, les élèves vont faire de la pente école. De là à faire un lien erroné “trop fort donc c’est bon pour la pente école”, sans voir les limites, le lieu choisi ou les conditions spécifiques mises en place par les moniteurs.

Ce témoignage prouve quand même une chose à ceux qui ne jurent que par l’anémomètre : ça ne sert à rien et c’est même dangereux !

… On dirait une affirmation du QCM de la Fédé, non ? … A chaque fois qu’il est écrit “sans risque” c’est -6 points :stuck_out_tongue:

A mon humble opinion, je me méfierais d’une telle affirmation. Surtout après avoir vu la hauteur atteinte par la Norvégienne, lorsque son aile en boule s’est fait prendre par un tourbillon au déco, alors qu’elle ne faisait que la porter.

Dans le “célèbre” blog de Jérôme Daoust http://www.expandingknowledge.com/Jerome/PG/Skill/All/J_Tips/French.htm on peut lire cet avertissement:

[quote]L3 - 2004/5/5. Piloter son Aile au Sol Non-Attaché au Corps. Tu peux avoir déja vu quelqu’un piloter son aile au sol par les élévateurs, non-attaché à son corps par la sellette, simplement tenue par les mains. Il n’y a pas de besoin pour ceci. Plusieurs personnes sont mortes après avoir été soulevé et tombé. Exemples de fatalité : Portugal en May 2004, Tirol en 1999, Slovénie en 1991.
[/quote]
Bon, c’est écrit en quebecois … mais il n’en demeure pas moins que son expérience n’est pas négligeable

oh tonton tu nous l’avais caché ça !!!

3 fois en parachutisme, 1 fois en parapente !!! les stat sont pas trop mauvaises au prorata des heures passées dans le ciel !!! je pense qu’il y en aura d’autres…et mes 3 expériences précédentes m’ont certainement aidé dans cette dernière !!!
C’est sûr que si j’avais bossé en costard dans un burlingue à Paris, j’aurai provoqué un peu moins la “malchance” 8) 8)