Phase d'atterrissage : ralentissement et repères

On m’a appris a faire mon approche devant l’atterro face a la brise en anticipant la force de celle-ci en se mettant plus ou moins loin pour ne pas être scotcher et ne plus arriver jusqu’au champ. Après je vole en condition calme donc on m’a appris comme ça. J’ai conscience que si la brise est forte faut pas s’éloigner donc je fais souvent mon approche assez près du début de l’atterro pour pas me mettre trop derrière et plus pouvoir revenir.

Les 36 et les wing je les fais assez haut quand même ! Je connais pas la finesse de mon aile par coeur encore donc j’essaye d’arriver encore un peu haut plutôt que de m’éloigner ou attendre trop longtemps sur le site et ne plus arrivé jusqu’à l’atterro parce que j’ai mal évalué la finesse. Donc en arrivant haut, je commence a descendre en faisant une perte d’altitude en m’amusant jusqu’au moment ou je commence réellement mon approche.

Les petites virages a 5 et 10m sol son très léger, juste pour affiner le cap. A 5m je fais mon final ligne droite en me laissant descendre doucement bras haut.
La théorie… c’est pas toujours vrai c’est sur, j’essaye juste de donner mon expérience les gas, pas d’imposer mon style (que je n’ai pas !), et par la même occasion qu’on me corrige … mais ça part vite dans les critiques pas toujours constructive … c’est dingue ! Expliquez vous … faite part de votre expérience, plutôt que de dire que c’est nawak :grat: Merci quand même :trinq:

Bons voles et atterro :pouce:

Salut Tipierre

la description de ton approche, ca me laisse penser (peut-etre a tort, tu nous diras) que tu n’es pas tres a l’aise dans cette phase et que tu as une apprenhension a finir trop long…j’ai connu ca, et cette phase d’approche PTC donc :mrgreen:

si c’est le cas, force-toi, si le site est adpte bien sur, a faire une belle PTU, si tu est trop long, ben il te reste toujours le temps de placer tes S en fin d’approche, en focalisant bien sur ta cible (une touffe d’herbe plus haute, une motte de taupe, un bout d’herbe jaunie…, que tu prend dans le premier tiers du terrain, comme ca tu a de la marge…et la cible, c’est juste pour t’ameliorer, si au final ca le fait pas, tu gardes en tete la securite avant tout, tu allonges un peu et poses un peu plus loin, safe…
a pratiquer par vent faible dans un premier temps, ca evite de se faire serrer en amont du terrain…avec l’habitude, tu verras que c’est beaucoup plus safe que des 3.6, des wings…et ca te laisse aussi le temps de voir ce que font les autres pilotes en approche, ca qui n’est pas forcement le cas avec ta technique actuelle

en esperant que ca t’aide

bosd vols

:trinq:

ça me fait penser à une histoire vécue par des collègues de club : ici (grenoble) on apprend à faire sa perte d’altitude au vent du terrain puis branche vent arrière et finale face au vent. Ils ont reproduit ce schéma alors qu’ils étaient en “stage” avec une école proche de chamonix et se sont fait pourrir pour avoir fait ça :

  • “vous êtes inconscients, ici on fait la perte d’altitude sous le vent du terrain”
  • “OK mais vers grenoble on a appris le contraire en école”
  • “oui mais ici c’est différent”

on fait quoi et comment finalement (visiblement il y a 2 écoles) ?

C’est le cas oui :lol:
Merci en tout cas ça m’aide bien oui :trinq:

Ben quoi? Je me suis pourtant bien expliqué avant de dire que c’était une approche portnawak. Rhoooo, susceptible tipierre, tiens regardes même tonton ben y fais encore des approches noisettes avec sa r11, a son age…
C’est ça justement notre expérience, ya pas de mode d’emploi qui marche tout le temps, construire des approches en fonction des caractéristiques du lieu et du moment, c’est un truc qui s’ apprend et personne ne pourra te dire sur un forum si celle que tu racontes était bonne ou pas. Heu sinon, tonton plum y se permet de te dire aussi qu’il estime que se mettre en finale a 5m sol c’est vraiment pas assez et ça n’est pas une critique, c’est vraiment un conseil.

Pas de souci :bisous:
C’est trop bas ? quand je suis plus haut j’ai l’impression que ça va planer encore sur 1km et que je vais trop long :bang: :koi:

L’école qui enseigne ça -avec le très léger ralentissement en finale- évoque de plus en plus désormais un angle plus important car justement les ailes modernes sont plus perfs.

C’est bizarre quand même :grat:
Ca m’a quand même l’air d’être une des méthode les plus safe la PTU au vent du terrain… Si tu es trop long tu rallonges la branche vent arrière et/ou l’étape de base, si tu es trop court tu les raccourci et dans tous les cas tu es plus ou moins dans le terrain quelque soit la force du vent… Après faut pas non plus s’y prendre vraiment trop tard et poser vent dans le cul, c’est à peu près le seul risque que je vois

Ca me rappelle mes premiers stages où on m’a appris à arriver en finale stabilisée ras hauts pour une vitesse maxi et où progressivement d’autres moniteurs m’ont appris à tenir aux freins un peu plus en sortie de virage (terrain court) pour des voiles plus performantes effectivement.

Au début, le mieux c’est la PTU (quand le terrain le permet et c’est très rare que ce ne soit pas le cas)… Les étapes sont longues et stabilisées et c’est très important par ce que ça permet de bien juger la perte d’altitude, l’évolution de la position du point d’aboutissement. En plus ça te permet facilement de moduler, d’allonger ou raccourcir tes étapes (en tournant plus ou moins loin, et/ou en rentrant un peu vers le terrain si tu es trop court ou en t’éloignant un peu du terrain si tu es trop long).

Les petits S juste avant de poser sont plein de dangers :

  • Ça prend plus de temps de cerveau que des étapes longues et stabilisées (donc moins de temps cerveau pour gérer un imprévu).
  • Ça donne une moins bonne visibilité de ton évolution par rapport au sol puisque tu change toujours un peu d’axe.
  • Tu as moins de vitesse donc tu es potentiellement plus en danger en cas de gradient (arrondi inefficace donc cratère).
  • Ton approche est moins lisible pour les autres pilotes (tu peux soit les gêner soit carrément être la source d’une collision avec toi, entre deux autres pilotes ou avec des obstacles).
  • Tu es beaucoup plus sensible aux turbulences car tu voles moins vite et ton aile peut perdre plus d’altitude que ce à quoi tu t’attendais lors d’un virage (avec tout ce que ça peu engendrer derrière (cratère, précipitation, ressource imprévue qui augmente la distance pour poser par rapport à ce que tu avais prévu…).

Donc dès que tu le peux essayes de faire une belle PTU c’est plus propre, plus safe et en plus ça te permettra de beaucoup plus te familiariser avec la finesse de ton aile pour plus tard poser autrement si tu le désire/en as besoin.
moins lisible

Je vous conseille la lecture de l’article des basses vitesses dans PPmag de Marc Boyer. :pouce:

Je pense voir ce que dit Wowo.
Pour moi avant, les basses vitesses c’était tabou… un truc a pas aller et forcément synonyme de danger… bref la zone interdite ! :diable:

J’ai fait un stage cette année avec lui, on a un peu insister sur l’exploration des basses vitesses notamment, la connaissance des régimes de vitesse et de sa voile. :prof:
C’est un autre outil pour ajuster la précision de ses atterrissages. On a des voiles qui planent bien, avec de plus en plus de finesse même en B, voir A.

On voit bien qu’il y a une plage sous la vitesse taux de chute mini ou on dégrade bien la finesse en perdant un peu de vitesse avec un certain débattement et qu’ensuite, une deuxième phase ou il faut pas mal de débattement pour au final peu de perte de vitesse, jusqu’au decro, donc peu d’efficacité pour une limite decro proche.
C’est donc plutôt cette première phase qui nous intéresse. :trinq:

On a donc fait des exercices, par temps calme, où on a essayé d’atteindre un point d’aboutissement donné en jouant sur cette première phase pour ajuster sa pente sans faire de S durant la finale, mais en se concentrant sur la précision. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça marche très bien. J’ai cru retrouver les AF du planeur en finale ! 8)
Bien sûr un peu avant le posé en courte finale on remonte les main, en prenant soin d’accompagner l’aile pour pas avoir d’effet pendulaire pour ensuite faire l’atterrissage bras haut avec de la vitesse, classiquement

Le but c’est quoi… c’est de se dire que si un jour on doit se poser dans un petit terrain exiguë en cross par exemple, qu’au dernier moment on se prend une bulle qui nous fait prendre quelques mètres, suffisamment pour effacer le terrain, il est préférable de connaitre sa voile, la plage de vitesse utilisable et utile, plutôt que de s’y essayer sans l’avoir étrainé, et préférable d’utiliser cet outil plutôt que d’envoyer des virages bas en butant d’un obstacle à l’autre pour finalement réussir à poser tant bien que mal. :bang:
Bien sur si 'il y a du vent et que ça bastonne on utilisera pas cet outil, mais dans ce cas la généralement avec du vent on a pas de pb pour poser.

Ensuite dans une autre utilisation, pour les reposes au deco, c’est aussi quelques chose qu’il faut aussi connaitre et maitriser bien souvent.

Norbert

M@tthieu et Norby, vous êtes en phase avec ce que j’avais compris de certains moniteurs et de mes derniers vols où sans ralentir énormément l’aile, j’ai beaucoup gagné en précision, sans risquer lé décro ou une abattée monstrueuse.
J’ai l’impression que ça aide beaucoup effectivement pour du petit terrain au lieu de faire des S serrés dangereux à haute vitesse bras hauts avec beaucoup de commande forcément.
En tournant en remontant l’extérieur, cela aide à être moins brusque dans ma courte expérience.

Une petite question à Norby, as tu travaillé cela en SIV ? J’imagine que cela peut être pas mal à la Dune en condition légère pour être à une faible hauteur ? Avec les outils modernes en air calme et les tests existant décrivant la vitesse au taux de chute mini, on peut déjà se rendre compte de la quantité de frein à donner pour être sur cette phase de vol peu risquée…
Qu’en pensez vous ?

Quand je fais des petits virages bas pour corriger (oui je sais c’est mal, je ferai 3 pater et 2 avé :canape: ) je fais plutôt avec un max de sellette et le moins de commande possible pour justement pouvoir garder de la vitesse et rattraper une éventuelle connerie

:grat: plutôt plus plat ?

Oui, pour ma part j’ai préfèré faire cela en SIV, pas sur bien sur qu’il faille un SIV pour faire ça, mais c’était une de mes demandes lors de mon dernier stage…
Et du coup j’étais pas le seul !

Norbert

c’est pas mal comme poste, ça fait reflechir, et en fait je m’apercois qu’en definitive je sais même pas comment j’arrive, il a fallu que je regarde quelques vidéo de mes attero :mrgreen:
je pense qu’il y a pas vraiment de solution, c’est quand même n peu du cas par cas en fonction de l’attero et de l’aerologie, ça fait pas avancer la chose, mais c’est le constat que je viens de faire pour mes attero !

Pendant longtemps, je n’ai fait que de l’à peu-près en atterrissage, parce que je n’avais pas de plan précis. Alors les “S” ça marche bien, les “U” aussi, les “L” aussi, tout dépend de la configuration du terrain et des conditions de vent, de la population en l’air (par exemple s’il y a du monde vaut mieux faire une belle PTU et là - comme à Doussard - autant regarder ce que font les autres).
Je pense avoir la capacité de me poser n’importe où (testé) et dans des mouchoirs de poche (vachage) mais quand on peut faire une belle approche bien construite, le plaisir est aussi là. Et je ne parle pas de la sécurité…
Après avoir vu un accident (gradient), je sors de la sellette assez tôt, pour parer un éventuel atterrissage catastrophe sur le dos…
Dès que les conditions sont possibles, j’essaie de trouver une cible (ou point d’aboutissement) afin de développer les sensations et l’oeil. Car on peut en avoir besoin le jour où l’atterro n’est pas un aéroport.
En ce moment j’essaie d’atterrir au déco mais ce sont les basses vitesses, alors je fais plutôt attention.
Sinon légers freins en début de finale ou juste à la sortie du dernier virage, les oreilles aussi j’aime bien, le pumping (bien que l’on m’ait dit que cela faisait marsouiner la voile) et ayant fait du décrochage aux B en SIV, je pense que ça peut être aussi une solution si entouré d’obstacles (clairière).

y a clairement moins de marge comme les faits le montrent souvent … pas plus tard que …
http://www.limpartial-andelys.fr/2014/10/20/pres-des-andelys-le-parapentiste-decroche-et-chute/
:bang:

… tout est relatif :wink:

… y compris arbre et bungalow !
:sors:

Bonne mémoire Over :wink: il y a eu aussi un chemin de parc entre un banc et des buissons, une route départementale entre les arbres et une scierie, un terrain de foot avec une clôture de 10 m de haut pour empêcher le ballon de passer et que je n’ai vue qu’au dernier moment, et je dois en oublier ! bref tout ça c’est du passé :wink: enfin j’espère !

euh t’es sur la :grat:

moi je prefere me manger un arbre dans ce cas precis…apres chacun voit midi a sa porte