Phi Maestro (B+)

:grat:

Je veux dire : la gestion du tangage se fera grâce aux ressentis dans les élévateurs et pas par la variation de la pression aux freins.
Du coup, ce n’est pas une voile adaptée à la technique de pilotage des “400 grammes”, avec laquelle j’ai appris le pilotage actif par ex. (Bref, la Maestro n’est de toute facon pas une voile de progression, c’est une “voile de loisir”, de cross.)

Faut que t’en dise plus car perso je n’ai jamais envisagé la gestion du tangage au-travers d’un quelconque ressenti fût-il au freins ou aux élévateurs.

Ma façon de gérer le tangage a toujours utilisé mon regard pour évaluer ma position dans l’espace et la phase de mon tangage (ressource, abatée, acceleration, etc.)

Et même avec la Queen-2 qui transmet (pour moi) beaucoup aux élévateurs, je gérais mon tangage, pour une entrée en 3.6 par exemple, avec mes commandes de freins.

Il me semble que si tu fais du tangage et que tu commence à avoir un ressenti de détente dans les élévateurs c’est que c’est en train de partir en cacahouètes…

Après peut-être ne voulait tu parler que d’un tangage initié par la masse d’air mais là il me semble que le but n’est pas de gérer un tangage mais plutôt de l’empêcher dès le 1er mouvement qu’il soit d’abatée ou de ressource. Forcément si a ce moment on est aux élévateurs et non pas aux commandes ce sera bien avec les 1ers et non pas les seconds que l’on gère l’événement.

Bref, ré-explique nous s’il te plait tes tenants et aboutissants pour nous permettre de mieux comprendre ton raisonnement.

Merci,

:trinq:

Je ne connais pas cette voile mais effectivement avec les voiles modernes exit les 400g : ça détruit complètement les perfs de la voile. Sauf conditions toniques (où perso je reprends les freins), la gestion du tangage se fait très bien aux arrières durant les phases de cheminement ou de transition. Le fait de laisser voler la voile au max élimine aussi les réponses de pilotage aux variations de tension dans les bras. Il faut donc s’entrainer à être réceptif et réactif aux autres sens avec cette technique de pilotage : la vue, mais aussi et surtout l’équilibre : les mouvements de bascule en roulis comme en tangage sont largements perçus par l’équilibre. Il faut juste travailler et c’est d’autant plus difficile lorsque l’on est rodé à une autre technique.

Parfaitement en phase. Une sellette plutôt stable et surtout rigide permet, de mon point de vue, de bien s’aider à travailler cet équilibre et cette prise de repères…

Oui ok pour la gestion du tangage par les AR pour les voiles “type EN-D ou EN-C perf” mais la on en est assez loin.
Et surtout Archaleon ne parlait pas de la gestion du tangage par les élévateurs mais “grace au ressenti par les elevateurs”.
J’avais donc compris qu’il ressentait le tangage par les elevateurs et le gérait par les freins…

Compliquez pas tout, c’est du ressenti ! Et le ressenti, c’est comme les couleurs…
La Maestro est une aile qui se pilote parfaitement au frein, “à l’ancienne”, y compris accéléré par des actions brèves à la commande lorsque c’est nécessaire. Sans réfléchir pour ceux qui sont habitués à ça.
Le crédo des PHI c’est un peu “la sophistication de la conception au service de la facilité d’usage”.

Dans les deux magazines de la presse spécialisée, les essais de la Maestro sortent en même temps. De quoi se faire une idée tout autant sur la voile que sur les différentes approches des testeurs.