Posé dans l'eau, quel comportement adopter ?

On a un expert de l’amerrissage sur le forum. B52. Faudrait lui demander:-)

Encore moins cher ! …L’annuaire des marées ,offert dans les bistrots…nombreux en finistére :mrgreen:

Mouai, à Trefeuntec meme à basse mer tu as de l’eau sous les pieds :lol:

Au delà des modèles sans boucle type Kolibri, il y a aussi des boucles qui sont impossible à ouvrir sous tension.

Oui… C est pour ca que meme le detachement en vol me semble pas trivial du tout

Norbert

moi je pense qu’il vaut mieux éviter l’eau, quitte à poser vent de cul et radada sur la berge…même si c’est un arbre qui nous attends

Norbert on se fait un SIV sur la Garonne à l’occasion ? :mdr:

Bonjour, salut Red cédar :coucou:

personnellement, j’ai expérimenté un posé dans l’eau il y a prescription maintenant. J’ai lu dans ce fil des choses plus ou moins proche ce que j’ai eu à vivre.

d’abord dans mon cas c’était en bord de mer. je ne veux pas rapprocher ça d’un posé SIV ou rivière et je crois que dans ce cas le courant est le principal facteur de risque. Il n’est pas besoin de beaucoup de fond pour être en danger.

Je croyais passer une pointe pour raccrocher la pente et assurer le retour au déco. Les conditions avaient faiblis et cette pointe je la connaissais très bien puisque mon terrain de jeux habituel en soaring (St pabu pour ceux qui connaîtraient) je passe les détails mais en gros, je force et comme déjà dis dans des messages précédents à 10 m tu y crois encore mais tu es dans du négatif et ça n’a aucune raison de s’améliorer.

Bref, je pose dans l’eau jusqu’au bassin, sur le sable , entre les rochers. Pas trop inconfortable en fait.
Ce qui est assez reflex c’est de défaire les boucles (d’abord les gants) et franchement ça ne m’a pas paru galère, je suis resté bien concentré sur ce point et aucune tension excessive.
Autre reflex, prendre de la distance avec cette méduse. Et c’est là que la galère commence !

Même avec si peu d’eau c’est difficile.
D’abord quand on fait du soaring, en général on a un vent de 3 à 4 Beaufort ( 25/30 Km/h) donc des petits moutons, donc une vraie petite houle. En gros je me faisais ballotter dans des vagues qui me montaient jusqu’à la poitrine. Bien que je touchais le fond j’étais totalement instable (les vagues ça déferle mais ça revient par le fond) et là-dedans j’essayais de retirer une maudite suspente qui s’était enrouler autour de ma cheville. Ces suspentes c’est la misère ! Je croyais m’en débarrasser rapidement mais en fait le ressac m’a énormément contrarié. Pour couronner le tout, à peine retirer la première qu’une deuxième suspente tout aussi insidieuse m’a fait remettre le couvert. J’ai mis un peu moins de temps mais heureusement car c’était éprouvant physiquement mais aussi nerveusement.
5/6 min et je suis enfin détaché de cette méduse, je suis tout heureux de m’agiter une fois en sécurité sur le sec pour pour signaler que le sketch est fini, c’est seulement après avoir récupéré physiquement que je retourne chercher mon aile qui c’est gorgée d’eau et dont les suspentes accrochent partout dans les rochers. A 2 personnes on a mis près d’un quart d’heure à sortir l’aile et par chance elle n’a absolument rien souffert. Un rinçage dans un lavoir et 200h dans la vue après!

dans mon club on a eu aussi un gars qui c’est fait reculer par vent fort et posé dans l’eau. Il a dérivé dans le courant sur 500m en s’écartant du bord. Il a été récupéré in extremis en hypothermie.

donc, j’en ai retenu que si je retourne un jour à la baille (j’ai augmenter ma marge quand même)… concentration extrême, mesurer chaque gestes et vite m’extraire de cette galère.

C’est clair, avec quand même un petit bémol, a choisir entre l’arbre et 30cm d’eau pour que l’aile tombe sur la berge sans aller dans l’arbre, je choisis les 30cm… Après si c’était une impression de 30cm mais qu’il y a 1m50 y a moyen d’avoir l’air con noyé à 2m du bord… :canape:

of course !
c’est clair que ça doit pas être évident d’estimer la profondeur, l’avantage vent de cul près de la berge c’est que l’aile peut se poser au sec et que tu peux faire “ricoché” avec ton c** : faut arriver vite ! :mdr:

Ceci dit je m’abstiendrais tant que possible de jouer radada au dessus de l’eau comme j’évite de le faire au dessus d’un village ou d’une Foret, la différence c’est que sur le village je peux trouver trouver un thermique… on m’a expliqué aussi très tot dans les bouquins et en live que c’est toujours mieux que c’est toujours nécessaire d’être a finesse d’une vache (sauf SIV ou ascendance garanti et encore…) cône d’autonomie ils appelaient ça…après oui : on peut toujours dire en cas de sketch ou de gros contre a cause du vent ou de dégeulantedégoulinante , mais ahma, si je finis un jour à l’eau c’est que je l’aurais un peu (beaucoup) chercher en amont

et sinon sauf SIV, si vous voulez voler près de l’eau, il y a des voiles qui volent bien mieux que les notre
d’ailleurs on nous apprends ici aussi comment se détacher en vol :
http://www.startin-sport.com/video-accident-kite-surf.htm
ROTFL

quelle idée… :roll:

Clairement…

Pour le kite j’ai pas compris le truc… Il s’est décroché ou ça a pété quelque part?.. Par ce que s’il s’est décroché c’est couillon non? Le seul truc qui lui garantissait une redescente en douceur c’est bien son aile non? Même s’il avait fini à la verticale au dessus du jet il se serait pris un déccro mais serait tombé moins fort que là surtout sans vent… J’me trompe?

J’ai souvenir d’une vidéo d’un gars qui avait posé sur la plage, avec la voile qui était tombée dans l’eau. Le ressac des vagues emmenait la voile et tirait sur la pilote. 3à4 gars essayait tant bien de mal de retenir le pilote pour éviter qu’il se fasse engloutir dans la mer. Gloups.

ben y a eu un mort (a Bidard ?) il me semble comme ca…
Peu d’eau mais avec les vagues, les suspentes la force de la voile c’est vite la cata

Norbert

http://www.nicematin.com/faits-divers/un-parapentiste-se-tue-au-large-du-monte-carlo-bay-12405

Triste nouvelle que cette actualite qui nous rattappe :frowning:

Putain, la Faucheuse qui se met à lire le CDV pour trouver des idées maintenant…
Mauvaise idée.

Illustration parfaite (même si l’exemple aurait pu être moins triste) que se débarrasser de son matériel n’est pas facile du tout, même si c’est anticipable.

Pour l’anecdote, un gars c’est posé trop près de la Drôme, il affale sa voile comme il peut et en fait elle tombe comme une feuille morte suspentes détendues à côté de lui mais une partie dans l’eau. À cet endroit la Drôme est encore toute petite et en été il n’y a pas plus de 30cm de fond. L’eau c’est engouffrée dedans et le courant aidant, la voile c’est alors transformée en remorqueur impossible à stopper entraînant ainsi le pilote à la vitesse du courant. Et pour aggraver un peu plus le tableau, des suspentes s’étaient enroulées autour de son cou.
Heureusement, d’autres pilotes posés dans le même champs qui ont réussi à attraper une partie de la voile et la verrouiller sur la berge lui ont empêché de mourir 2 fois : noyé et étranglé.

C’est clair que le courant c’est un sacré piège aussi…

Mais un posé dans un arbre peut aussi très mal se finir, chute depuis la ce si les branches cassent, tronc toujours plus solide que toi, branche cassée qui transperce facilement la viande.

De toute façon on est tous d’accord que la meilleure façon de poser c’est sur un terrain plat et sans obstacle et en anticipant ses trajectoires.

Après s’il faut poser en terrain hostile, on fait toujours comme on peut, c’est dans l’urgence ce qui implique de grandes chances de prendre de mauvaises décisions et quoi qu’on dise, une solution qui sauvera le matos est souvent une solution assez bien vue… Faut juste pas oublier de sauver la viande et souvent la viande mouillée c’est pas le meilleur plan comme le souligne plumocum.

Certains biplaceurs équipent leurs sellettes de maillons éjectables, ce qui élimine le problème de la voile qui se met en miroir du secours.
Cela m’a donné une idée pour voler en bord de mer : si on a des maillons de ce genre et qu’on se met au jus, on peut les ouvrir l’un après l’autre avant de toucher l’eau et la voile va foutre le camp, on ne se prendra pas les pieds dans les suspentes et on aura alors une meilleure chance de pouvoir sortir de la sellette et de rentrer au rivage.
C’est théorique, à tout hasard der pour tester le truc : j’ai HORREUR de l’eau.
:trinq: (l’eau, c’est pour les fleurs et les chevaux)

Faut pas se tromper sur l’altitude là… Par ce que si tu prends le moindre mouvement de rotation avant de toucher l’eau, il y a moyen de taper fort et pas sur l’air bag… Ce qui peut faire bien mal… Surtout s’il n’y a pas assez de fond.