Il est dit que les couleurs vive aident les secours à nous repérer.
Parlant de requin, est-ce qu’il y a des couleurs qui attirent plus les requins?
Posé dans l'eau, quel comportement adopter ?
Les requins sont peu nombreux à Annecy, enfin dans le lac je veux dire. :oops: Autours, je ne sais pas trop. 
Pour ce que j’en sais, mais sans en être absolument certain, les requins ne verraient pas trop les couleurs et seraient plutôt attirés par des odeurs ou des formes en mouvement : Donc si à la prochaine coupe Icare un type déguisé en phoque tombe dans l’aquarium à requin d’un cirque de passage… ce ne serait vraiment pas de chance, avouez ! :sors:
D’un autre coté, le parachu-pentiste n’est pas un appât reconnu comme écologiquement acceptable par le WWF pour la pêche aux requins, même sous les tropiques, et cela en raison des risques d’ingestion de tissus aux enductions néfaste à la croissance de leurs dents. D’un autre coté, les suspentes font d’excellents fils dentaires ! ROTFL
@GillesF
karma+
Excellent, bravo à toute l’équipe et merci à Gilles pour son analyse détaillée, vraiment très instructif 
Après avoir pris un bain involontaire suite à un secours lors d’un SIV, je m’étais retrouvé les jambes ligotées en ayant bu 2 ou 3 tasses en moins de 30 secondes (merci le bateau) ; je me rends compte maintenant que nos réflexes naturels nous entraînent vers le pire…
Bravo pour cette vidéo , c’est génial ! :ppte:
J’aurai une question cependant .
Je n’ai jamais été confronté a cela mais admettons qu’un jour ce soit le cas … Sur la vidéo il est dit que la sellette est remplie par 2 bidons vides afin de démontrer la difficulté a se retourner pour respirer …Bien sur on ne vole pas avec des bidons dans la sellette , donc je suppose qu’en cas d’amérissage , elle se remplie assez vite …? et forcément cela entraine peu etre encore d’autres comportement a avoir ?
Ce n’est pas tout a fait ce qui est dit et filmé. Pour mes premiers essais, j’ai équipé une sellette light de 2 bidons vides (blancs en début de film)… plutôt que mouiller de suite une vraie grosse sellette.
Ensuite, nous sommes passés à une vraie sellette - celle en noir sur les images, mais sans aucun bidon cette fois-ci, ou nous avons constaté les mêmes difficultés a se retourner, et le remplissage progressif de l’air bag. Sa valve située sous les fesses piège l’eau un peu plus a chaque mouvement au niveau de l’assise. Un mousse bag se remplira moins vite, car il fonctionne plus par “capillarité”, mais au moment de d’essorer les mousses pour alléger la sellette et pouvoir la sortir de l’eau, ce n’est pas évident non plus.
S’agissant d’une selle avec air bag et celui-ci ne se gonflant parfaitement qu’en vol avec le vent relatif, en piscine… :grat: Alors on a essayer de gonfler l’air bag avec un bouteille de plongée, sans le gonfler plus que ça, et en le maintenant en position déployée avec des pains de mousse. Les comportements n’ont pas changés drastiquement durant les premières minutes dans l’eau. Celles ou on doit, respirer sur le coté, décrocher un élévateur et sortir de la sellette pour se mettre en sécurité.
Étonnamment dans l’eau la flottabilité reste bonne très longtemps avec le volume d’air qui reste prisonnier au niveau dorsal et sauf a transporter un parpaing dans le sac à dos de sa sellette réversible… 
Nos séances d’essais se sont étalées sur 2 heures chacune, et même à la fin, la voile et la sellette flottaient encore largement bien en surface… tant qu’elles ne sont pas soumises au ressac.
Si Archimède ne s’est pas trompé, il suffit d’env. 10l/15l d’air sur les 120 à 160 que peuvent contenir les protections pour qu’une sellette, et d’environ à 5 à 6 litre d’air sur les 4000 que peuvent contenir les caissons d’une voile pour qu’ils restent en surface. Ce n’est qu’au moment de sortir la sellette ou la voile de l’eau, ou encore lorsqu’elle sont ballottée par les vagues et que l’on tente de les retenir, que l’on se rend vraiment compte du poids qu’elles ont pris, et donc des risques à se retrouver accroché à eux là ou l’eau est brassée ou en mouvement. :affraid:
Eh bien bravo. Voila du monde qui va au bout des choses, ce qui est assez rare.
Plein de bons conseils et je retiens qu’on peut facilement s’entrainer au sol les yeux fermés après le vol : je vais appliquer, ça ne mange pas de pain…
La vidéo avec les réflexions de synthèse traduites en anglais mériterait de passer sur Paragliding Forum pour diffusion à échelle mondiale.
Merci et bravo encore pour cette expérimentation !
une petite question : pourquoi (perdre du temps à ) détacher les accélerateurs ???
Si tu ne détaches pas l’accélérateur du coté ou tu vas détacher ton élévateur, la voile sera retenue à ta sellette par cette seule et unique suspente d’accélérateur de ce coté, et ne se mettra pas en drapeau.
Il en résulte 2 choses :
- La voile restera en spi au moment d’essayer de la tracter, ce qui est alors épuisant.
- Par ailleurs tu auras toujours dans tes jambes l’élévateur décroché avec tout son faisceau de suspentes, ils resteront pendus à quelques dizaines de cm sous la sellette au lieu de couler loin de toi.
Si l’explication n’est pas claire, réalises l’entrainement au sec dont je parle à la fin de la vidéo et essais de tirer ta voile au sol avec la sellette encore sur tes épaules. Tu vas des suite voir dans et sur quoi tu risques de marcher. 
Merci pour toutes ces infos utiles Gilles , maintenant c’est assez clair 
Ca serait génial que les clubs puissent organiser des essaies en piscine au profit des pilotes . un entrainement comme pour un siv ou les scéance d’extarction / pliage secours . Histoire d’avoir un petit bagage pratique pour palier à un amérissage .
Je te remercie de ta réponse.
Je parle un peu dans l’vague ( :mdr: ), n’ayant jamais eu à amerrir …
mais l’urgence n’est elle pas à sortir de la carapace de tortue qui me maintient la tête sous l’eau ? (avec l’excellent conseil de respirer sur le côté, de bloquer les jambes …)
et une fois ma peau sauvée, de penser que éventuellement, je peux sauver mon matériel ? et de décrocher alors dans un deuxième temps l’accélérateur et l’élévateur, la tête hors de l’eau ?
parce que la piscine est certes un très bon outil pédagogique, mais la mer c’est parfois très froid (même si j’habite au bord de la méditerranée ), et il y a au moins un peu de clapot …
Il me semble que chercher les crochets , qui ne sont plus sous tension, et donc pas forcement "à leur place habituelle’, ainsi que l’élévateur d’ailleurs, à l’aveugle, dans l’eau glacée, avec le stress, la tasse qu’on ne manquera pas de boire… est une perte de temps et de chance pour ma survie, même si c’est un gain de chance de récupération du matos …
Mais je me fourvoie peut-être …
En tout cas merci encore pour cette fabuleuse idée de mise en situation
Nous avons fait plusieurs essais, dans différents ordres et nous avons trouvé des constantes :
Avec les gants, on galère pour toute manipulation, donc après avoir respiré un coup par le coté, c’est la priorité.
Ensuite, si le vent, courant ou le ressac entrainent la voile vers un endroit malsain, la priorité une fois que l’on est en mesure de manipuler efficacement le matériel , c’est de mettre la voile “en drapeau” pour qu’elle nous entraine le moins possible et d’éloigner au moins 1 voir 2 faisceaux de suspentes de nos jambes.
Par ailleurs cette sellette qui nous empêche de nous mettre dans une position “confortable” pour respirer, est malgré tout une remarquable bouée pour nous maintenir en surface sans effort. Regardez attentivement sur la vidéo les séquences ou les pilotes tombent à l’eau et observez comment il s’enfonce peu profondément par rapport à un nageur nu qui sauterait, et à quelle vitesse il est ramené vers la surface ! C’est impressionnant.
C’est à mon sens un véritable élément de sécurité. Certes qui nous impose une position pas très confortable, mais redoutablement efficace pour nous maintenir en surface. Il faut accepter de souffler sous l’eau et de respirer par le coté. Mais lorsqu’on nage le crawl, même très mal
, on ne fait pas autrement.
Pour ce qui est de température de l’eau, notre dernière séance, avec les pilotes, s’est déroulée à la fin des vacances scolaires de février, alors que le chauffage de la piscine avait été coupé (par erreur ?) depuis 12 jours : 2 heures avec 16° dans l’air et 18° dans l’eau. On se rapproche des conditions réelles, non ? :mrgreen:
Par ailleurs, sur les échanges que j’ai pus avoir avec des pilotes ayant réellement posés dans l’eau, ce n’est qu’après qu’ils ont eu froid. Sur le coup, l’adrénaline, l’urgence…
hello,
je n’ai pas résisté de partager la vidéo. Merci de couper court à l’ a-priori de se détacher avant d’amerrir
Les retours sont très bons et c’est très pédagogique.
Et de la part d’un gars qui a amerri, je valide l’ensemble des options
11 compétiteurs à l’eau. La plupart étaient bons nageurs, ce qui leur a permis d’attendre les secours.
Comme quoi, ça arrive et vaut mieux avoir en tête ce qu’on doit faire…
http://kathmandupost.ekantipur.com/news/2016-03-02/11-paragliders-rescued-safely.html
C’est totalement fait pour ça, alors il ne faut pas hésiter. 
A l’origine, mon idée de “travailler” sur ce sujet m’est venu du comportement constaté (lieu amerrissage choisi, notamment dans les vagues ou sur le bord d’une côte inhospitalière, tentative de lutter contre l’énergie des vagues dans la voile et la sellette sans s’en désolidariser) et des craintes exprimées par des parapentistes dans l’eau (être totalement incapable de se déséquiper dans l’eau, couler instantanément et se noyer en quelques secondes…), qui me semblaient totalement inappropriées, à moi, parce que plongeur depuis 4 décennies dans des conditions pas toujours confortables habitué à ce type de situation.
Et par ailleurs, pour enseigner la plongée depuis une trentaine d’année a un publique pas toujours à super l’aise lors des premiers contacts dans ce milieu, j’ai appris que ce n’était parce que je pouvais et savais faire quelque chose, et que physiquement 99% de la, population en est capable aussi, que ce la va marcher d’office pour le premier venu dés le premier essai : Notre premier “ennemi” ce sont nos réflexes de terriens qui ne sont plus valable hors de cet environnement. Nous devons réapprendre a penser et analyser selon une autre logique. Il faut prendre le temps pour acquérir en douceur de nouveaux réflex. Pour que notre corps/cerveau l’accepte, il faut d’abord que notre raison soit convaincue, une pratique en douceur et progressive en évitant les traumatismes, etc…
Plutôt que d’asséner des vérités ou des conclusions, je me suis dis qu’il était préférables de montrer comment j’avais cheminé pour en arriver à ces conclusions, et comment des parapentistes lambda “jetés à l’eau” au sens propre du terme parvenaient à s’en sortir dés le premier essais en mettant en application les éléments de ces réflexions qui leur avaient été expliqués une seule fois quelques minutes plus tôt.
Attention, cela à l’air tout simple en piscine, et même en vrai dans une mer un peu agitée, ça l’est certainement pour quelqu’un de zen dans sa tête et qui ne perd pas ses moyens dans l’eau. En revanche il faut être conscient que s’il y a un peu de stress, et du stress, il a fort à parier qu’il y en aura, le moindre micro-incident peu rapidement faire perdre toute capacité a avoir une réflexion appropriée au contexte.Il nous faut juste anticiper au maximum pour ne pas se retrouver en situation (à l’eau), ou si cela arrive, avec le moins de motif de stress, cela en ayant acquis quelques automatismes et le petit bout de confiance en soi qui va bien.
Cela fait vieux sage qui perd jamais son calme :mrgreen: Sauf que si c’est plutôt vrai dans l’eau, en vol à l’inverse, il me reste encore un bon paquet de chemin à faire. Le premier qui réussit à me faire faire une fermeture volontairement en vol, après que je sois mort et au sol, j’y casse la gueule ! :lol: :lol: :lol:
En plus d’être le meilleur conteur du forum, Gilles est aussi un testeur engagé qui fait avancer la sécurité de tous ! 
Je trouve la vidéo très intéressante et les conseils recoupent mes constatations. Une voile ne coule pas et il n’y a pas d’urgence une fois dans l’eau. Le point le plus important étant de rester calme pour respirer et se détacher.
A chacun ses phobies, je préfère cent fois une fermeture en vol qu’un saut dans une piscine d’eau froide ! 
7 à l’eau, 4 dans les arbres. Et pas tous des compétiteurs. Le ciel s’est soudé en moins de 10 minutes, et les rafales de front orageux ont fait le reste. J’ai fait 15 à 20 km pour fuir la zone à environ 1500m sol au deuxième barreau avec un vario positif quasiment tout le long.
Ils sont sympas de faire les TP juste après notre cours sur LCD :banane: V
Je ne pensais pas que mes “courts cours” étaient aussi suivis et attendus au plus au niveau de compétiteurs. :mrgreen:
Le ciel s’est soudé en moins de 10 minutes, et les rafales de front orageux ont fait le reste. J’ai fait 15 à 20 km pour fuir la zone à environ 1500m sol au deuxième barreau avec un vario positif quasiment tout le long.
Sacrée expérience ! :affraid:
Ils sont sympas de faire les TP juste après notre cours sur LCD :banane: V
exactement ce à quoi j’ai pensé :clown: :mdr: