Position des mains

Je suis tout à fait d’accord avec toi Akira, mais il y a plus qu’une nuance entre prendre une référence en frôlant l’élévateur et se retrouver accroché fermement comme un sac à patate sous sa voile.

Dans un premier temps, je demande vraiment à mes stagiaires de ne pas toucher aux élévateurs pour prendre de l’aisance et de la liberté de bras. Quand les mains sont bien détendues on peut revenir chercher une référence le long des élévateurs.

après ca dépend du mono quand j’ai fait mon init. il ne voulait pas que je touche les élévateurs, et par la suite le contraire.
en cas d’incident de vol de s’agripper au élévateur, ca m’évite de surpiloter et de mettre un coup de frein involontaire et que ca parte en vrac.

Oui. En fait je pense tout a fait comme tu le dis.

  1. Grosse difference entre s’accrocher et prendre un appui (la photo de depart semble etre vraiment une accroche).
  2. J’imagine assez que pour les debutant, il vaut mieux commencer par leur demander de ne pas y toucher. Ah … la pedagogie … c’est clair que c’est un metier :wink:

Effectivement, mais il ne faut pas déformer le propos d’origine:

Je pilote en général avec la main proche des élévateurs, parfois avec un léger contact, parfois sans. Sur un enroulage un peu long, dans un thermique régulier et avec du gaz, il m’arrive de verrouiller la main intérieure (plus reposant) sur l’élévateur, en ajustant le rayon du virage avec la main extérieure. Idem sur des transitions plutôt longues, je repose les bras en lâchant les commandes ou en prenant appui sur les élévateurs. Par contre, dans la baston: au contact, pas d’appui sur les élévateurs.

Jamais eu de gros vrac en conditions réelles (1/3 d’aile au max), mais Christophe Waller recommande en cas de vrac de prendre appui sur les élévateurs pour augmenter la rapidité/efficacité du contre sellette.

bon ben je vais bosser dans ce sens là. Merci !

4 ploufs cet apres midi, sans les mains (…aux élévateurs). Et c’est vrai que ca change pas mal les choses, en mieux. Bien content de découvrir ça maintenant. Cimer !

ben moi je me soutiens aux élévateurs avec le petit doigt, l’annulaire et le majeur, ensuite l’index et pouce pincent la boule (ou la drisse de frein) du frein juste au point de contact. Ainsi mon soutien sur les élévateurs me repose comme un papi ( …dixit) et j’ai toujours la précision sur mes freins.

NB : ne pas laisser les mains sur les élévateurs à la liaison en twist …c’est beaucoup moins précis !! :mrgreen:

personellement ce que j’en pense

petit exemple :
au début, quand je commençais l’hélico, je pilotais avec la main extérieure au contact de l’élévateur pour pouvoir m’accrocher rapidement au cas ou ça twisterais, ça rassure, mais on a beaucoup moins de sensibilité …

s’appuyer aux élévateurs, aussi sympa que cela puisse etre, vous enleve de la sensibilité,
En plus, en cas de vrac, si vous avez la main en appui sur l’élévateur, vous aurez tout de suite le reflexe humain de vous accrocher a l’élévateur, au lieu de piloter, c’est donc une carte dont vous vous privez … :vrac:

en plus, on sait tous que pour bien piloter, il est important de dissocier le haut et le bas du corps, en s’appuyant aux élévateurs, on ne fait qu’un bloc, et on subit plus la masse d’air … pas facile de garder un cap avec cette position…

maintenant, quand je vole, je met meme mon index en leger appui sur la drisse, comme ça je sens les moindres changement de poids, et ça aide énormément a laisser planer la voile.

si vous pouvez vous passer de ce reflexe, ça vous aidera beaucoup, et vous ne reviendrez plus jamais en arrière :pouce:

Comme dit plus haut par akira, inversement, ca évite aussi de surpiloter et prévient le twist, donc c’est pas forcément une carte en moins… surtout avec une aile autodémerdante (ce qui n’est pas le cas de toutes, notamment les ailes d’acro, j’en conviens, mais quand même de beaucoup d’ailes).

karma+ Mais… tu es où pour pouvoir aligner 4 ploufs en une aprèm en ce moment ou on arrive pas à sortir nos baches des sacs ? :grat:

Quatre ploufs… à la dune ! :mdr:

Ou quatre ploufs… en pente école…

Je ne m’appuie pas sur les élévateurs, mais ai l’immense honte de vous dire que je tiens mes commandes comme des poignées de chiotte et non pas en dragonne. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rassure pour contrer en cas de fermeture et ça me permet de régler finement le virage avec un appui du pouce sur une sangle de la sellete, voire le mousqueton.

C’est grave docteur ?

En dragonne, c’est tout autant possible !

Ben disons que tu perds une grosse garde et surtout les infos de la voile sont filtrees par le ressort que constitue la poignee de chiotte …

Vous avez raison, c’est assez évident. Je vais profiter de l’hiver (si mon p. de genou me le permet) pour perdre l’habitude “poignée de chiottes”. Je crois que c’est effectivement la base du problème: une vieille habitude :expressionless:

Merci

En général les gens qui passent de la poignée de chiottes, à la dragonne et drisse entre le pouce et l’index découvrent une source de sensations et de finesse de pilotage incomparables !

Ah non pas la dragonne !! Le demi tour de frein !!

(Troll inside :wink: )

ça me réjouit et … me motive :smiley: Comme ça fait un bail que je me dis qu’il faut que j’arrête de me croire assis sur mon trône, je vais enfin ressembler un peu plus à un oiseau qu’à une chasse d’eau. :clown: