ou tes pieds!
Pourquoi ça monte pas?
karma+ ROTFL ROTFL
Le vent relatif c’est le vent que tu reçois dans la figure en volant…
T’es bien d’accord que quelque soit le sens du vent… que tu l’aies de face ou de dos, tu vas toujours voler à la même vitesse bras haut ?
Si ta voile vole à 37km/h bras haut, si tu as 10km/h de vent de face tu auras toujours 37km/h de vent dans la figure et avanceras à 27km/h vitesse sol
et si tu voles avec 10km/h de vent de dos, tu auras toujours 37km/h de vent dans la figure et avanceras à 47km/h vitesse sol.
Ce vent relatif que tu as n’est pas le vent à proprement parler mais l’air que tu subis par le fait que tu te déplaces dans la masse d’air, et est donc indépendant et ne varie pas (hormis le cas des rafales transitoires) suivant que tu aies le vent de face ou de dos.
Pour faire diminuer le vent relatif tu freines tes 2 commandes, pour l’accélérer tu pousses le barreau…
Norbert
Ah, ça me rassure, j’ai cru que je comprenais plus rien là…
Après bien sûr que le sens du vent est très important en vol quand on est au relief, pour éviter d’aller se foutre sous le vent comme j’ai fais la dernière fois que j’ai volé… J’en ai été pour une bonne apnée de facile 30s/1min le temps de sortir de la zone, tellement j’étais concentré sur le pilotage.
Aille… En effet va falloir réviser un peu avant le BPC Anakin.
Norbert
Envoyé de mon iPhone à l’aide de Tapatalk
:mrgreen: Je l’ai eu hier ROTFL
Ma petite expérience qui ne vaut que ce qu’elle vaut mais j’ai franchi des paliers ces dernières semaines puisque je me plaignais de ne pas monter et puis un déclic a du se produire ! Déjà je ne vole jamais sans vario, car c’est un point de repère.
Je vole,je sens le bout d’une aile faire flap flap et je tourne dans cette direction et j’entends bip bip et je regarde le taux de montée. Je commence à voler entre contact et mains aux oreilles (épaules max) et à tourner le plus serré possible, le plus à plat possible et je regarde ce que ça donne au son du bip bip ou aux sensations (sellette qui bouge, qui cabre ou air sur le visage ou pas d’air sur le visage d’ailleurs). Si je vois que ça monte encore je continue à virer à plat (maximum à la sellette) le plus possible quitte à faire des S ou des 360 au rayon trop large qui me ferait perdre l’ascendance au début. Si je vois que ça baisse je repars ailleurs ou je reviens sur mes pas (mon Flymaster donne la localisation du dernier point d’ascendance rencontré) pour voir si le thermique n’est pas de l’autre côté. Donc j’essaie de déterminer l’ampleur et le volume du thermique par rapport aux repères au sol.
je cadence mes 360 avec une main intérieure au niveau de l’épaule et je mets tout mon poids du côté du virage et je cadence la vitesse avec la main extérieure. Pour l’instant cette technique me va (merci Michel d’Airone parapente).
Un truc que je ne faisais pas mais qui m’a servi hier, je regarde les autres pilotes monter et voir où ils sont, essaie de repérer par rapport à quoi ils sont au sol . Si je monte autant qu’eux, je ne cherche pas à sortir de mon thermique. S’ils s’élèvent plus vite que moi, et que mon taux de montée n’est pas très grand, alors je pars les rejoindre. mais je ne fais plus l’erreur d’aller chercher “mieux” ailleurs, cela m’a joué des tours. Je les rejoins sous eux et j’enroule plus ou moins large selon le taux de montée. Et puis je regarde les nuages s’il y en a pour voir s’ils peuvent m’aspirer.
Si je décide de changer de zone, je tourne au vent et côté soleil (c’est plus joli) si je peux.
Encore piou piou j’essaie de mettre tous mes sens en éveil : vario indispensable selon moi pour quantifier, regarder les autres, sentir la voile et le commandes se durcir, la sellette se soulever ou pas. Et y croire…
Il y a quelques semaines j’aurais trouvé ça tellement inaccessible d’aller le plus haut possible comme les autres. Et puis au Mont Poupet la semaine dernière, à Tonnerre hier, je regarde ceux qui sont déjà en l’air et regarde où ça monte, le vent météo dans quelle direction il pousse, je me mets dans la sellette et hop je fais mon petit circuit le long de la pente pour prendre le dynamique et j’enroule dès que je sens ou entends quelque chose. Evidemment quand ça monte à 3.6 - une fois le thermique localisé comme hier pas trop difficile mais le plus dur (et je ne le fais pas assez) c’est quand c’est faible, regarder les feuilles des arbres, les oiseaux par exemple; et ne pas hésiter à aller prospecter ailleurs si cela stagne ou si ça descend. Mais quand hier j’ai fait +960m et ensuite lors du 2° vol +1100 m comme les tout bons je savais que j’avais compris, intégré quelque chose. Le plus dur est d’aller seul dans son coin et d’y rester parce qu’on y croit (contraste forêt champ, pierriers etc…hier les champs de colza m’ont été très profitables !). il y a aussi une part de chance et d’option ! mais comme ce n’est pas une science exacte hé bien c’est encore plus rigolo (sauf qu’on descend vitesse grand V ! mais là le retour sur terre est tellement fade…
Bonjour à tous, je viens de lire le post et j’aimerai comprendre, appui sellette main extérieur? contre sellette main intérieur??? en faite les deux sont possible le tout c’est de monter? Une autre question, comment définir la limite du thermique? J’ai fait mon premier vrai vol thermique hier et j’ai bataillé pendant 2h30 pour sortir au sommet quand les autres mettait 20minutes (et oui… ) je trouvais les ascendances, les exploitais(mal j’en conviens) mais sois je les perdais sois je me faisais sortir et du coup je redescendais aussi vite tous ce que je venais de monter.
[quote=“sheebe,post:67,topic:48345”]
:mrgreen: Ça me rappelle des trucs ça…
Bon alors vu que je viens de dépasser ce stade, je vais essayer de te répondre, mais comme je suis très loin d’être un cador (j’en suis au stade mini cross faciles de 30km) peut être que des plus expérimentés viendront corriger, modifier… Voir même ce serait souhaitable 
Donc oui, les appuis sellette des deux côtés sont possibles, et c’est principalement selon le thermique que tu essayes d’exploiter qu’il faut utiliser l’un ou l’autre. Plus le thermique sera large et faible plus tu pourras essayer de tourner à plat, plus le thermique sera étroit et fort, plus tu devras tourner court et noyauter… Bien sûr en gardant les marges nécessaires avec le relief et gaffe à la dérive face au relief à cause du thermique qui souvent te pousse vers la paroi.
Donc tourner à plat ça consiste à mettre un petit peu d’appuis sellette à l’extérieur du virage pour maintenir la planchette horizontale pendant que tu appliques de la commande à l’intérieur pour tourner, ce qui limitera ton taux de chute. Bien sûr il ne faut pas trop mettre d’appuis à l’extérieur sinon tu vas pas tourner et des fois tu devras quand même replacer ton appuis à l’intérieur du virage par ce que tu auras besoin de tourner plus court.
Pour tourner plus court, il faut donc mettre ton appuis à l’intérieur du virage en même temps que la commande et là ce qui sera important ce sera d’essayer de trouver le centre (le noyau) du thermique et de tourner dedans pour compenser ton taux de chute plus important.
Bon au delà de ça, ce qui m’a pas mal aidé à exploiter un peu mieux les ascendances, c’est de jouer avec la polaire de l’aile… Avant, quand j’arrivais pas à exploiter les thermiques que je trouvais, je volais presque tout le temps juste au contact (peur de ce fameux décrochage dont j’avais si souvent entendu parler et surtout méconnaissance des régimes de vol), du coup je passais vite dans les thermiques avec un taux de chute pas au mieux. Donc je sentais les thermiques, j’essayais de les exploiter, mais j’en sortait trop vite ou je finissais mon virage dans la dégueulante…
Maintenant j’essaye de maîtriser un peu plus mon régime de vol en volant moins vite dans les zones thermiques (donc avec plus de frein), ce qui a pour effet d’augmenter mon temps de présence là où ça monte, de me permettre de tourner plus court, de diminuer mon taux de chute donc de monter un peu mieux… Par contre attention, du coup ça augmente aussi l’angle d’incidence donc ça rapproche de la limite à ne pas franchir pour ne pas décrocher, d’autant plus quand tu entres dans un thermique fort. Donc voler comme ça oblige aussi d’arriver à trouver quel est le bon moment pour rendre les mains puis après remettre du frein lors de l’entrée en thermique pour éviter les conneries 
et comme je ne suis pas certain moi même de maîtriser ça au top je ne peux que t’encourager à être très prudent sur la pratique des vitesses plus lentes. 
P.S.: tu remarqueras que volontairement je ne te parles pas de la position de mes mains, car premièrement je ne suis vraiment pas certain de les avoir à la bonne hauteur, que deuxièmement il faut que j’étudie un peu plus ça avec mon GPS pour savoir vraiment où est mon taux de chute mini et troisièmement la position des mains dépend de ton aile (longueur des élévateurs, des suspentes de freins touça-touça…
Okey, une fois dans le thermique j’imagine que tu sais si tu va en sortir en fonction de ton taux de monter? Plus tu monte vite plus tu es centré et si sa diminue c’est que tu es plus au bord?
Oui… Cependant attention à ne pas te tromper entre les vrais “ça monte” et “ça descend” et les effets secondaires du mouvement pendulaire… 
Stabilise ton virage et essaye d’ovaliser légèrement ton tour afin de recentrer sans avoir du gros tanguage ! Ca te permettra d’avoir aussi des sensations plus fines à la commande et à la sellette …
