Il y a quelques années il y avait une bonne difference entre un niveau C et D
Maintenant … ?
La vraie question est ce que tu veux et capable de faire avec ton nouveau “bolide”. Pas plus loin que ce w-e j’ai assisté au decollage d’une D populaire (toute neuve): direct aux arbres … ballot n’est pas !
La vraie sensisbilité et celle du pilote, pas celle du matos.
Pourquoi et comment on passe sous une EN D ?
Qu’est-ce que c’est beau 777 ! ça donnerait presque envie. La M6 ! j’avais une belle affaire à prendre MAIS bon après avoir vu sur des vidéos de SIV comme ça cravate facilement et que ce n’est pas si évident de décravater…et le pliage, c’est OUF ! Donc pas pour moi. vaut mieux être serein sous son aile et je viens à peine de commencer à apprivoiser l’Artik 4…
Par contre je regardais les chiffres de finesse. il y a une D qui est poussée au cul par les C, c’est l’Omega 8 (qui date de 2010, que de progrès faits pas les manufacturiers, toujours plus de finesse avec moins d’exigence au niveau de la sortie de domaine de vol.
surtout une meilleure réponse aux tests … tu te souviens VW :?: c’est simplement copié sur ce que fait l’ensemble des concepteurs de parapentes 
Le marché du parapente, les gammes d’ailes sont tellement étendues que les extrémités des classes se confondent.
L’appartenance à telle ou telle classe dépendra plus du temps consacré au tuning par les metteurs aux point qu’au cahier des charges.
Une Cayenne 5 XS ou Triton XS n’a rien (pas grand chose) à envier à une GTO.
Une Carrera VS Delta.
Une Mentor 4 VS Sigma etc…
D’un autre coté, nous sommes tellement à l’écoute des sirènes marketing que les constructeurs ont pratiquement abandonné les voiles entrée de gammes ex : Sol tork, Mcc Insigna etc…
Vous avez bien raison. Et en plus étant un petit poids… Après je suppose que c’est surtout l’aérologie dans laquelle on va voler qu’il faut surveiller (et ce quelle que soit la voile
)
Mouais… c’est sur qu’on te limitant à de la restit ou du soaring tout doux, n’hésite pas et investit dans la M6 qui te fait envie. :sors:
Ca serait la classe ! Une sorte d’Hayabusa pour faire le tour du périphérique… Vive le Prince Noir ! ROTFL
Bah… le périph c’est comme les conditions aéro. Suivant l’heure, même une brêle pourrait arriver à en faire un tour en se prenant pour le King du bitume ou se faire dans la combine et cela qu’importe la meule sur laquelle il serait au commandes. Après il suffit de se doper… :bu:
Tout est dans le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, c’est ça ? 
:lol: Il y a de ça, on reste avant de grands enfants et comme garçon, on en est toujours encore à la comparaison de quéquettes. :mrgreen:
Je pense en acheter une pour voler au début en petites conditions et m’habituer à l’allongement proche des 7, mais du coup, il faudra que je baisse sérieusement mon niveau aérologique. Au moins au début, je ne suis pas un cadors, ni un foufou, mais la “tabasse” ne me gène plus depuis quelques centaines d’heures et quelques petits sketchs…
De plus le prix est attractif pour ces voiles souvent chouchouté par les compétiteurs crosseux.
J’ai essayé l’IP6 et la LM5 récemment, même surchargée c’était bluffant…tu peux enrouler le moindre pet de mouche sans forcer et premier barreau tout se tend et…et p**** que ça avance !
Bref, un jour j’y passerais, c’est sur (a condition de continuer a voler plus de 100h / an) les sensations de glisse la dessous sont tout autre que mon EN C (UCross) et certaines B, qui pourtant sont déjà géniale. Comme souvent en rapelapente c’est avant tout une question de mental je pense, la technique est toujours la même que sous une EN A : ça cabre tu lèves les mains , ça pique tu temporise ! (bon ok c’est un peu plus complexe :canape: )
Faut juste ne pas regarder les bouts d’ailes qui, comme disait 777, font souvent le serpent, au début c’est vrai ça fait un peu bizarre mais une fois le sphincter détendu, c’est (presque) pareil que ma C …non… en fait c’est mieux 
Ça ne m’empêchera pas de me faire poudrer par des A qui me feront l’intérieur, mais je m’en fous je vole pas pour la perf mais pour le plaisir de glisse, et avec une lame, il est vraiment tout autre…
(bizarre que M@tthieu et Sagarmantha n’est pas fait de comparatif avec la moto…genre en comparant un R6 et une R1…et concluant que rien n’empêche de foncer avec les 2… mais peut être pas de la même manière
)
J’avais la même approche que toi, pas pour la performance sereine l’été (je l’aurai plus avec l’Artik 4 !) mais pour ce plaisir de glisser…comme avec nulle autre aile. mais est-ce bien raisonnable ? 
Quant à la moto, il y a dix manières d’arriver à 300 ! En faisant hurler le moteur et en voyant la petite aiguille titiller la zone rouge en ayant toujours la main sur l’embrayage au cas où; je préfère la force tranquille d’un gros moteur (Hayabusa) où tu pars comme sur un tapis volant électrique de 50 à 300 en 6°, tu sens le couple arracher le bitume et la poussée dans le dos continue.
Pareil pour les virages, rentrer un ou deux rapports avec un 600, pouvoir corriger au dernier moment avec le corps et/ou le guidon et plonger à la corde, tout en veillant à ne pas trop perdre en tours/minutes et je préfère de loin encore, le mode catapulte tranquille, le même rapport (3 ou 4), viser le point de corde avec le regard, tracer la trajectoire avec les yeux, incliner la machine avec le corps jusqu’à entendre le slider gratter le sol et garder un filet de gaz qui ne demandera qu’à s’ouvrir progressivement en jouant sur le couple. Je ne sais pas si c’est comparable à une A/B/C/D. Qui peut répondre ?
Hello
De mon coté, je ferai le parallèle moto/parapente qu’en compet.
Parce que rouler sur la route avec moyenne ou grosse cylindrée, comme faire du vol site ou cross “tranquille” avec une EN C ou EN D, on y sent un peu la différence mais ce n’est rien par rapport à la compet quand il n’y a qu’un seul but : la performance pure.
Donc, la compet met inévitablement en évidence les différences de capacité de l’engin mais à une seule condition : avoir le niveau du jouet.
Parce que là, il ne s’agit plus de dire “je prèfère le pilotage au couple ou la zone rouge”, non c’est tu commences à fond et puis après tu accélères et tu finis au taquet… (bon là je m’emballe… ;-))
(Pour info j’ai fait Promosport, Supersport et Bol d’or il y a qq longues années)
Pour revenir aux voiles, j’ai fait une saison de compet en Artik4, voile qui permet, dès que ton niveau est en phase avec la bête, de voler à fond tout le temps, poulies soudées, avec une sérénité incroyable.
Tu as quasi les perfs des EN D, M6 et consors. ça manque juste un peu de vitesse.
Mais dès que tu mets ton cul sous les nouvelles EN D, tu captes immédiatement la différence qui se trouve dans la “réserve de performance” par rapport à une EN C avec laquelle tu voles tout le temps à fond.
Tu fais tout pareil mais sans être à fond et donc tu en as sous le pied.
Ce qui fait qu’au lieu d’être dans les 10 premiers d’une Compet Sport, tu as la possibilité d’être dans le top 3 voire mieux… (et c’est là que la qualité du pilote fait le reste… ou pas…
)
Voilà mon ressenti.
Mais ça n’engage que moi…
Joyeux Noel !!
Ca se discute: tu te marres beaucoup plus à pousser dans ses retranchements une trapanelle qui gigote dans tous les sens que sous employer un avion de chasse qui te fait clairement comprendre qu’elle s’emmerde avec toi au guidon. Genre la Panigale; si t’as pas le niveau, tu la subit douloureusement, alors qu’avec un pauvre 500 CB tu as de quoi bien rigoler !
Question de niveau là encore, la machine ne fait pas le pilote
Tsitsi, quelle cylindrée les Promosports ?
Pour le Bol d’Or, ça doit être de sacrés souvenirs. Bref tu n’étais pas un manche 
La compet en parapente ne m’intéresse pas trop (enfin les vols en grappe…) après j’ai un peu l’esprit compétition, mais bon, je vieillis…donc je m’en fiche, par contre faire un tas quand un autre est encore en haut, là je fulmine…
Sinon question moto, prenons un virage assez rapide. Je préfère en avoir sous la réserve au niveau châssis et freins et moteur, qu’être à l’agonie. Exemple, le droite au bout de la ligne droite de Dijon-Prenois, avec ma petite Haya, je le prenais à environ 180-190 en 3° (oui je sais je n’ai rien dans la culotte, on me klaxonnait presque derrière !), bien calé, bien serein, plutôt qu’avec un 500 où ça tremblerait de partout…
600… GSXR
C’était l’époque un peu avant l’arrivée des Yam R6 et un peu après. Calcule… 
Magnifique circuit Dijon Prenois, gros panard… (j’ai habité presque 10 ans à Dijon)
oui, mais là, tu sais que tu pilote et que c’est toi qui fait le job, et pas la machine à effacer les courbes…
c’est comme quand j’avais les GS (pas la citroën, hein ?) tout était facile et transparent, elle faisait tout et moi pas grand chose
L’analogie moto/parapente revient souvent sur notre fofo favori. Il est certain que beaucoup d’entre nous, aimant les sensations, ont aussi un passé moto. Perso j’ai aussi plus de 40 années de deux roues motorisés à mon actif, dont plus d’une quinzaine en compétition dont quelques temps au niveau national avec à la clef quelques courses international en France et à l’étranger (plutôt TT mais aussi course de côte et rallye routier donc aussi spéciale sur circuit avec départ groupé)
Même si il y ~30 ans je faisais 20 bons Kg de moins, je n’étais pas un poids plume et pourtant ce ne sont pas les machines les plus puissantes qui m’ont permis mes plus belles performances et même globalement, sur pas loin de 100 motos utilisées. Ce ne sont mêmes pas les machines les plus puissantes qui me laissent le souvenir des plus belles sensations. L’alchimie de la réussite et du plaisir est bien plus complexe pour qu’elle puisse se résumer à une/des question(s) de puissance moteur/frein ou qualité de châssis. La réussite dans le sens d’être performant avec et le plaisir de l’utiliser dépendent avant tout de l’osmose que l’on vit avec la machine à ses commandes. Pour des pilotes d’exeptions et dans des compétitions de très haut niveau, je parle moto là, le pouet en perf de la machine est déterminant mais pas pour de ses pilotes plus lambda dans des compétition plus démocratique même au niveau national avec des ambitions qui sont avant tout de “s’amuser”
En parapente, en compétition, le souci est que le format des épreuves donne un priorité à la vitesse. Il en résulte que dans les courses, pour jouer devant, il faut une machine rapide. Cela se vérifie pleinement quand les conditions aerologiques sont, disons, standards. Mais, pour l’avoir vécu, quand les conditions sont “compliquees” et si on exeptent les absolus top-pilotes, des voiles plus “faciles” permettent à des pilotes lambdas de faire la leçon à d’autres pilotes lambdas sous des ailes certes plus perf mais aussi plus pointues…
Et si on sort totalement de l’aspect compétition et même si on parle encore CFD mais avec des ambitions cohérentes à nos niveaux réels de pilotes lambdas. Je crois sincèrement que ce n’est pas la perf de l’aile qui fera la perf du pilote. Car en parapente plus encore qu’en moto, l’efficacité (et le plaisir) dépend avant tout de l’alchimie réussie entre machine et pilote et non pas de chiffres (plus encore en parapente vu le flou des chiffres)
Le vrai souci est de savoir si personellement, on est pilote d’exeption ou quand même seulement pilote lambda. :sors:
Joyeux Noël à tous,
Oui mais c’est tellement bien de croire qu’on est un bon pilote… jusqu’à ce qu’un 600 te fasse l’intérieur, genou sur le vibreur… 
L’analogie moto/parapente revient souvent sur notre fofo favori. Il est certain que beaucoup d’entre nous, aimant les sensations, ont aussi un passé moto. Perso j’ai aussi plus de 40 années de deux roues motorisés à mon actif, dont plus d’une quinzaine en compétition dont quelques temps au niveau national avec à la clef quelques courses international en France et à l’étranger (plutôt TT mais aussi course de côte et rallye routier donc aussi spéciale sur circuit avec départ groupé)
Même si il y ~30 ans je faisais 20 bons Kg de moins, je n’étais pas un poids plume et pourtant ce ne sont pas les machines les plus puissantes qui m’ont permis mes plus belles performances et même globalement, sur pas loin de 100 motos utilisées. Ce ne sont mêmes pas les machines les plus puissantes qui me laissent le souvenir des plus belles sensations. L’alchimie de la réussite et du plaisir est bien plus complexe pour qu’elle puisse se résumer à une/des question(s) de puissance moteur/frein ou qualité de châssis. La réussite dans le sens d’être performant avec et le plaisir de l’utiliser dépendent avant tout de l’osmose que l’on vit avec la machine à ses commandes. Pour des pilotes d’exeptions et dans des compétitions de très haut niveau, je parle moto là, le pouet en perf de la machine est déterminant mais pas pour de ses pilotes plus lambda dans des compétition plus démocratique même au niveau national avec des ambitions qui sont avant tout de “s’amuser”En parapente, en compétition, le souci est que le format des épreuves donne un priorité à la vitesse. Il en résulte que dans les courses, pour jouer devant, il faut une machine rapide. Cela se vérifie pleinement quand les conditions aerologiques sont, disons, standards. Mais, pour l’avoir vécu, quand les conditions sont “compliquees” et si on exeptent les absolus top-pilotes, des voiles plus “faciles” permettent à des pilotes lambdas de faire la leçon à d’autres pilotes lambdas sous des ailes certes plus perf mais aussi plus pointues…
Et si on sort totalement de l’aspect compétition et même si on parle encore CFD mais avec des ambitions cohérentes à nos niveaux réels de pilotes lambdas. Je crois sincèrement que ce n’est pas la perf de l’aile qui fera la perf du pilote. Car en parapente plus encore qu’en moto, l’efficacité (et le plaisir) dépend avant tout de l’alchimie réussie entre machine et pilote et non pas de chiffres (plus encore en parapente vu le flou des chiffres)
Le vrai souci est de savoir si personellement, on est pilote d’exeption ou quand même seulement pilote lambda. :sors:
Joyeux Noël à tous,
Tout à fait d’accord avec toi Wowo, je pensais juste au plaisir de glisser, à la vitesse, pas à la perf (compet ou CFD). On sait très bien que pour une belle perf parapente, il faut être là le bon jour et au bon endroit (13 avril 2015 - je m’en souviendrai toujours) : sors:
ce ne sont pas les machines les plus puissantes qui m’ont permis mes plus belles performances
Est-ce que se sont les plus belles perf qui t’ont laissé les meilleurs souvenirs ?
Parfois il y a une grande joie juste de dompter une belle et forte machine, sans pour autant que ce soit efficace.
Mes dernières années de circuit (auto), j’ai pu comparer une vieille golf GTI (1600) avec une clio williams … ben je ne préférais pas la plus efficace.
Je vole sous En D non pas pour le fait de jouer à faire de grands glides mais simplement parce que j’aime le fait de pouvoir la mettre en virage rien que par le poids de la pensée. J’aime, étant en virage pouvoir en renvoyer encore un peu rien que parce que j’ai envie. J’aime pouvoir pousser le 2e barreau sans tomber du ciel. Je suis fier de moi aussi quand je vais me mettre dans un coin moisi et que j’en ressort en ayant dompté la machine et l’aérologie.
mais comme dit, on passe sous une VNH(oups … lapsus EN-D … mais c’est valable pour n’importe quel niveau, y compris pour celui qui passe d’EN-A à B) pour le plaisir de piloter avec aile…
et si on se pose des questions a des inquiétudes, ben c’est qu’on a pas encore le niveau (le tout c’est de faire la différence entre les inquiétudes stressées, pas normales, et les interrogations saines).