Pourquoi la Bionic est un flop?

Merci du conseil, mais je fais rester dans du classique.
L’amélioration de la performance passera surtout par le fait d’affuter un peu le pilote !
Faudrait que je vole plus souvent…

Même si je ne suis pas trop mécontent.
J’ai enregistré pas mal de déclarations à la CFD avec la bionic…
http://parapente.ffvl.fr/cfd/selectionner-les-vols

:pouce: Je me fais la même réflexion pour ce qui est de remplacer ma Bionic par une voile plus légère. Avec un sac à plus de 25 kg, mon “léger” excédent pondéral est bien entamé à chaque fois que je marche plus de 3/4 d’heure pour monter aux décollages que je fréquente assidument autour du Mourtis (31)… et je renforce mon atterrisseur principal, mes jambes!
PS: Bien tes vols Pascal 8) … ça motive à prendre la route pour le printemps qui arrive. Faut que je m’y remette… :rando:

Pour ceux qui seraient tentés par des suspentes dégainées, pensez tout d’abord à déposer la commande de réduction de voilure et les suspentes associées : coût zéro / trainée réduite :ppte:

Je trouve ça extrêmement cher, pour mémoire un suspentage complet (à monter soi même ce qui n’a rien d’infaisable) ça tourne entre 300 et 400€, une suspente seule 6€, toujours à monter.

A moins que ce soit des i-suspentes évidemment! :wink:
[/quote]
Finalement, je suis pas sûr que les 15€ comprennent le montage…
Quelqu’un a une adresse pour les suspentes à 6 € ?

J’ai trouvé nervures qui semble faire ça :
http://www.nervures.com/fr/?categorie=Revision_sav&page=Suspentage

C’est à Nervures que je pensais parce qu’ils sont dans la vallée mais je ne suis pas sûr du tout qu’ils fassent des suspentes pour des voiles autres que les leurs!
qui fait le SAV pour les bionic? Si c’est encore suivi le mieux c’est peut-être de changer tout le suspentage bas, faut être rigoureux mais c’est pas difficile à faire!

Laurent LAPORTE m’a réalisé depuis pas mal d’années toutes les suspentes que ma manie de l’optimisation des set-up ma amené à remplacer. Le travail a toujours été impeccable.

La suspente fabriquée non posée est tarifée à 10 euros sur le site de Control’Air: http://www.controlair.fr/parapente-tarifs.php

La suspente sur mesure à partir de 9€: Horizon réparations

Faut les contacter car le “à partir de” peut cacher des surprises.

Je leur avais commander quelques suspentes suite à un souci au déco: envoi rapide et tarifs corrects. C’était 7€ la suspente à l’époque.

Une photo bien floue, mais qui me rappelle une belle journée, toujours à Arbas <… parce qu’il arrive qu’il pleuve là bas?>, conclue par la vision étonnante de l’ombre de ma voile, illustration de son allongement projeté pas courant pour une voile “grand public”

Merci beaucoup pour l’info… karma+
Ainsi qu’à tous les autres.
j’ai encore 25 h de vols avant de changer les suspentes, donc ça me laisse un peu de temps…

Je viens de faire un petit vol après quelques gonflages, suite à la sortie de l’atelier de contrôle pour vérifier que tout était bien remonté
Les beaux jours arrivent…

Retour gagnant à Luchon en Bionic 2 EVO

Les Pyrénées connaissent actuellement des aérologies difficiles. La neige y est encore abondante et les nuits fraîches mais la température diurne est très élevée. Dans ces conditions, une rentrée de Nord, même faible, durcit les vols, aussi simples soient-ils, car les écoulements des bises sont perturbées, voire inversées par rapport à l’habitude dans les vallées transversales, avec des évolutions rapides qui ont fait un drame (voir compé)

Ce dimanche matin dans les environs de Luchon, c’était du « strong-soutenu » : alors que plusieurs pilotes ont déclaré des vario supérieurs à + 8 m/s jusqu’à des altitudes avoisinant les 3000 m, la mémoire de ma montre-alti, plutôt flémarde, révélait à l’atterrissage un + 9.3 alors que je n’ai pas dépassé 2600 m.

Dans ces conditions, les évolutions faites l’année dernière ont être éprouvées… et approuvées !

Si son pilote a mis près d’un quart d’heure à se détendre, la Bionic 2 EVO a confirmé toutes les bonnes dispositions entrevues l’automne dernier.

La manœuvrabilité a bien progressé et l’aile répond maintenant à toutes les actions de pilotage (commandes, sellette à contre, main extérieure, etc.), et ce sur une large plage de vitesse, facilitant d’autant l’exploitation de tous les types d’ascendance.

« Last but not least », l’aile ne se désunit plus en conditions fortes.

Une fois bien éloigné du relief et des autres ailes en vol, j’ai passé plusieurs minutes le nez en l’air à vérifier cela dans les plus forts thermiques rencontrés, car j’étais moi-même assez incrédule : les plumes n’oscillent plus du tout d’avant en arrière dans la turbulence

Conséquence immédiate : le rendement de l’aile en thermique a fait un bond !

S’il est difficile d’estimer dans quelles proportions, le gain est évident et très appréciable pour le pilote rouillé que je suis : en dépit d’une charge alaire de 4.3 kg/m², j’ai eu la satisfaction de rejoindre en vol et de pouvoir évoluer une dizaine de minutes au niveau d’une Aspen 4 et une Sigma 8, avant que chacun de prenne la tangente qui lui convenait le mieux.

Je n’ai pas souffert de la comparaison et ai bien pu apprécier leurs écarts alors que ma Bionic semblait, comme à son habitude, glisser sur deux rails.

La confiance s’établissant entre l’aile et son pilote, la suite du vol a été aussi intéressante.

J’ai usé intensément de l’accélérateur, tant pour échapper aux descendances, bien à l’aune des ascendances rencontrées, que pour replacer rapidement l’aile dans les thermiques aux reliefs les plus escarpées : au premier barreau (il faut être raisonnable tout de même!), le bord d’attaque n’a jamais bronché.

Après un crochet sur les Agudes, j’avais tout le gaz nécessaire pour tester le comportement spirale : il est sans ambiguïté, au moins jusqu’aux alentours de 3.5 G, valeurs pour lesquelles on tombe vraiment du ciel sous une aile qui ne bronche pas, répond parfaitement à la commande, tant pour mettre le nez vers le sol que pour doser la sortie de la manœuvre.

Le retour au sol fut à l’avenant : une légère prise de vitesse, accentuée par un ample virage à la sellette, assure un long flair et un décrochage bien téléphoné, accompagné d’un net durcissement des commandes au niveau de la planchette de sellette avec un tour de main.

Fin…mais ça continue !

Je pense avoir réalisé 80 % du potentiel d’amélioration de cette voile. Au delà, je ne m’estime pas assez compétent pour pousser la voile dans ses derniers retranchements ou proposer des modifications de voilerie aptes à effacer tous les vilains plis qui rendent son bord d’attaque si disgracieux.

C’est toujours une Bionic et on est toujours autorisé à ne pas aimer son esthétique si particulière, ou son amortissement bien présent en roulis qui peut désorienter les fessiers nerveux.

Mais après le montage des élévateurs Rip Air qui vont alléger ma voile des élévateurs à afficheurs qui l’équipent encore, j’aurais personnellement achevé ma quête.

Elle m’aura permis de toucher du doigt ce qu’aurait pu être un quasi sans faute dans la lignée de la démarche de son concepteur : une aile simple et efficace qui ne demande plus aucun artifice pour être appréhendée dans tout ce qu’elle a de meilleur à donner.

Salut

C’est vraiment dommage qu’on ai pas pu finir et homologuer les 3 tailles de Kenzen.

A+
Laurent

Anecdote = Un collègue, qui travaille dans la même boîte aérospatiale que moi, était au ski ce dimanche dans les Pyrénées.

Il y avait vu très haut dans le ciel un “truc étonnant!” qu’il voulait me décrire : “ça ressemblait à une aile delta, mais ce n’en était pas une: ça volait plus lentement et le gars dessous était suspendu plus bas que sous un delta, un peu comme en parapente…”

Bien vu = Recoupements rapides faits, c’était bien… la B2 EVO enroulant au dessus de la station de ski des Agudes

Voilà ce que devrait toujours rester le vol libre: un truc de rêve qui parcourt le ciel, avec toujours un zeste de crainte et d’envie, à assaisonner suivant le goût et l’humeur de chacun

On va se la faire durer cette exception!

D’apres tout ce que vous en dites, elle a l’ air d’ être super cette voile !
Elle ne se fabrique vraiment plus ?
Si c’est le cas c’ est dommage, rien que son design me fait rêver !
Cette forme si gracieuse d’ ailes d’ oiseau, fait ressembler le pilote en dessous à un majestueux rapace jouant avec le vent !
:pouce:
En tant que debutant, si elle était encore en vente, je l’ aurais sûrement essayée et adoptée !

Retour sur le choix d’implanter un double tenseur en plume

La photo ci-dessous illustre les deux options

1- Travail en volet = Jusqu’en octobre dernier, j’avais travaillé à obtenir le volet le plus droit possible, par petits ajustements des lignes de frein. Le résultat avait été un meilleur rendement en thermique en petites et moyennes conditions, la plume étant nettement plus porteuse comme le démontrait l’effort sensiblement accru à la commande. Mais ce n’était pas satisfaisant en terme de manœuvrabilité: la réponse de la commande était irrégulière sur l’ensemble du débattement, avec un net lacet inverse (sans doute accusé par ma vitesse élevée - je rappelle que je vole à 4.3 kg/m²), induisant toujours le sur-pilotage qui a tant nuit à cette aile à sa sortie, mais aussi une entrée trop large en 360 induisant des accélérations inconfortables <avoisinant les 3.5G avec de fortes variations> pour les taux de chutes que je voulais pouvoir maintenir en descente d’urgence.

2- Travail en cuillère = La seconde option <qui a été retenue>, mise au point fin novembre 2011 grâce à un été indien bien sympathique sur les Pyrénées , a consisté à intégrer le tenseur en Y déjà présenté dans ce fil par ajout d’un anneau sur la cloison située entre les deux derniers points d’ancrage situés en plume. Après quelques ajustements, le virage a démontré une bien meilleure coordination lacet/roulis, sans perte du gain de rendement obtenu grâce à l’élévation de la tension du bord de fuite, qui a lissé le volet formé, et au prolongement du volet créé sur le saumon d’aile, comme le révèlent bien les photos, tout en linéarisant la réponse à la commande, comme voulu. Les 360 s’engagent maintenant sur un débattement plus court, avec plus de roulis en entrée et un contrôle aisé du taux de chute pour des accélérations amorties n’excédant pas 3G et l’aile gagne une très bonne homogénéité en conditions fortes tout en y conservant son confort légendaire… YES!!!

http://vimeo.com/39926264

Quelques belles journées saisies l’automne dernier ont bien contribué à l’achèvement du set-up de l’EVO 2012 (c’est baptisé pour Pâques :bu: ): de belles bulles thermiques mais aussi… des dust… des tas… et très joueurs avec les voiles ROTFL Et puis, il y moins de monde sur les crêtes du Mourtis qu’à Saint-Hil’ en septembre; c’est tellement mieux pour la sérénité du metteur au point 8) (Pour ce qui est des vols en costumes, ceux qui me connaissent savent que… je suis toujours déguisé :clown: - Et une autre pièce solo de Keith Jarrett… On s’en lasse pas… :roll: Si…Ah bon? )

http://vimeo.com/40005841

Deux fichiers < en anglais, on voit moins mes fautes d’orthographe :lol: >pour bien comprendre et réfléchir avant de se lancer : B2_EVO_2012_Stages_1_to_3_Description_sheet.pdf et B2_EVO_2012_Stages_1_to_3_Lining_sheet.jpg

Le premier récapitule les évolutions apportées sur l’EVO
Le second illustre l’emplacement et la nature des modifications correspondantes

Notez que la ligne de commande des tenseurs de plume en “Y” doit être ajustée en fonction du PTV.

Une bonne base de départ est donnée par la longueur d’une des suspentes de frein quelle remplace : la longueur d’une branche du Y additionnée avec la longueur de la commande du tenseur doit être de sensiblement 1 mètre pour chacune des deux branches (ainsi, le tenseur commence à tirer un peu sur la plume avant de mettre en tension le bord de fuite, ce qui produit un volet en cuillère, comme illustré sur une des photos précédemment publiée).

Raccourcissez ensuite progressivement pour obtenir la combinaison lacet/roulis qui vous convient le mieux, tout en veillant à rester loin du décrochage asymétrique sur une action ample à la commande!

Avec ceux-ci, un peu de soin et quelques euros laissés chez Rip’air (élévateurs performance), ça devrait le faire et vous devriez tourner dans un mouchoir… ou presque! < Voir l’approche et la finale de la vidéo tournée à Luchon >

Voilà, c’est terminé pour la technique :ppte:

Même si je sais qu’on est entre grands garçons :trinq: , je ne saurais vous quitter ce soir avant de vous recommander tout de même :

1- de commencer par un contrôle technique complet de la voile que vous envisageriez de modifier
2- de ne pratiquer les évolutions décrites que dans l’ordre présenté: Stage 1 => Stage II => Stage III <B2_EVO_2012_Stages_1_to_3_Description_sheet.pdf >

Amusez-vous bien avec votre EVO ou vos Bionic 2 standard

Et surtout volez prudemment, histoire de ne pas alourdir une colonne statistique déjà bien chargée pour ce printemps 2012…

Je me rends compte que nous n’en avions pas parlé… Et pourtant…

Dès le gonflage, l’EVO 2012 Stage III manifeste un comportement plus alerte.

La mise en forme est plus rapide et, sans que la montée ne soit devenue vive, l’aile arrive au dessus du pilote puis poursuit tranquillement à la même vitesse, sur l’élan, tendant à le dépasser sur une pente raide et/ou bien alimentée.

La temporisation nécessaire à contrôler cet allant est d’autant plus facile qu’effectuer une ample action aux commandes à ce stade ne provoque pas de variation d’assiette, tout en autorisant des corrections aisées en lacet (autre différence très sensible avec les Bionic originelles), l’aile accompagnant ensuite docilement l’équipage jusqu’à sa vitesse optimale de décollage, sans autre difficulté que de relever progressivement les mains.

Comme cela va se ressentir ensuite dans le vol, il apparait que les très légères variations apportées à son profil (qui restent pratiquement dans les limites des tolérances de contrôle, il faut le souligner) sont en réalité très sensibles : l’EVO 2012 ajuste plus rapidement son incidence que la B2 standard, qui nécessitait un accompagnement plus prononcé aux élévateurs au gonflage.

L’énergie acquise par une course d’élan tonique va alors produire une nette restitution, ramenant ainsi quasi instantanément le pilote à son altitude de départ et à finesse max : une excellente entrée en matière pour la suite du vol!

Dès les premiers instants, le pilote habitué aux Bionic 1 & 2 prend ainsi vite conscience que si l’EVO a conservé la stabilité, l’amortissement et les grands débattements aux commandes de ces aïeules, dignes d’une aile école, l’aile est devenu plus joyeuse, réactive à ses actions de pilotage et à l’aérologie rencontrée, optimisant son exploitation, mais toujours dans un grand confort! 8) Fanas d’acro, passez votre chenin… mais vous l’aviez sans doute déjà compris :init:

= ATTENTION =

Les élévateurs “performance” (Code Produit RIP’air No P 120107) sont plus longs que ceux des Bionic 2 (la course de l’accélérateur est légèrement accrue)

=> Veillez à contrôler la garde de vos commandes et à les rallonger si nécessaire !

Des pièces historiques ont été restaurées et remises en ligne. C’est pas les archives de l’INA… mais presque!
Excusez alors la basse résolution pour profiter du spectacle (montez le son sur la seconde) et aussi de la discussion en cours avec un d’jeun de la voltige qui va bien: théo Deblic (… pourvu qu’ils ne le mangent pas celui-ci :frowning: )
http://vimeo.com/40584262 et http://vimeo.com/40584597

Tout ça pour dire que la Bionic2, c’est pas qu’une voile de… vieux c… :trinq: , conviviaux et esthètes. Elle représente un foutu potentiel de concept d’avenir !

hello paul
merci pour ton travail sur les modifs peux tu m envoyer la description enjpeg car je n arrive pas alire enpdf
et as tu des retours pour le rassemblement , moi je serais au chomage des juillet si je ne trouve rien
et oui meme en suisse ca degage surtout pour les frontaliers, le pen passerai a l aise sur geneve

Démo en images :slight_smile: PS: le risque en Bionic sur un soaring, c’est de s’endormir… et de se réveiller dans un arbre…
http://vimeo.com/44925977
Trop confortable, même à 4.3 kg/m² de charge alaire…
Là, un peu de traffic réveille :vol: