Non, le décrochage n’est pas directement dû au manque de vitesse, mais à l’incidence excessive. On peut parfaitement décrocher à vitesse normale, par exemple sur une entrée de thermique très violente (c’est rarissime mais c’est arrivé).
Il se trouve que lorsqu’on ralentit son aile en freinant, on provoque une augmentation graduelle de l’incidence, on est porté à croire que c’est le manque de vitesse qui est la cause directe du décrochage, ce qui est faux.
Donc, en vol stablilisé, le décrochage est effectivement lié à un manque de vitesse, mais attention aux extrapolation hasardeuses car c’est l’incidence qui est la clé du phénomène.
Enfin, la perte de portance est une conséquence du décrochage, ce n’en est pas la cause.
Non. Le calage et l’incidence sont liés, mais il y a d’autres facteurs. C’est lié mais ce n’est pas du pareil au même. Il y a aussi des phénomènes transitoires, mais dès qu’on rentre là dedans même des réputés bons pilotes se vautrent allègrement - cf nombreuses discussions sur les rafales, gradients etc… - Vaut mieux éviter le sujet si on veut rester clair.
Remarque perso : il me semble que tout est assez embrouillé dans ta tête, et que tu interprètes les réponses de manière assez sauvage. Je crains que la discussion sur le forum n’arrive pas à dissiper le flou dans tout ça. Peut être quelques saines lectures et un retour en formation avec un moniteur ne feraient pas de mal …