Pratique sécuritaire de l'activité ?

Je pense que ça s’explique.
Le secours est entré officiellement dans les instrument de sécurité passive. Tout le monde en a un. Enfin c’est ce qu’on pense.
Si on apprend à voler avec un secours, on se sentira “tout nu” sans. Mais si on a appris sans, on gère le risque différemment.
Et donc je pense (mais je ne suis que moniteur de parapente, pas psychologue) que les pilotes qui se sentent obligés de voler avec un secours jalousent ceux qui osent voler sans.
Moi je ne vole sans qu’en vol rando avec une aile simple et en général neuve ! Pour tout autre type de pratique, je n’arrive pas à voler sereinement sans.

A+
L

Personnellement je vole avec un secours en situations thermiques. J’utilise alors une sellette (Haska) qui me permet de voler sans limitation d’heures question confort.

En hiver je vole avec du matériel relativement léger et sans secours. J’en fais de même pour du marche et vole s’il ne s’agit de voler que pour redescendre.

Voilà quant à mes décisions personnelles.

A+

Michel

je vol avec et sans secours, ça dépend tu type de vol, mais ce qui est marrant, c’est que sans systématiquement je ne fait pas de wing ou autre , alors qu’avec j’ai jamais eu d’incident de vol en wing , comme quoi on adapte sont vol en fonction !!!

:pouce: Laurent.

Je ne vole jamais en rando / paralpinisme avec un secours, poids inutile qu’il faut porter à la montée, et j’ai déjà assez de kilos de gras à trimballer, nonobstant mes jambes qui faiblissent avec l’âge.

Pour tous les autres vols, je me sens à poil sans secours, bien que ne l’ayant jamais tiré et ayant toujours sorti mes vracs en pilotant.
Il suffit d’une fois.
Je rechigne encore à boucler la bretelle en voiture, bien qu’avec 52ans de conduite dont 45 de moto avec 10 saisons de circuit, je n’aie JAMAIS eu d’accident… et ceux qui me connaissent savent que je ne mollis pas. Je fais exception de l’accrochage avec la voiture de Bertrand lors de l’Airtour 2011, auquel je ne pouvais strictement rien, et d’un autre en février 1975 que j’avais déclenché volontairement pour ne pas me tuer, comme sur circuit. Le gugusse avait tourné à gauche au moment où je le doublais avec 30 de mieux, j’avais tourné aussi en m’appuyant sur lui pour ne pas partir en tonneaux. Ce genre de manoeuvre n’est pas un réflexe, j’avais réfléchi à toute vitesse pour l’exécuter au quart de poil.
Il n’y avait pas de bretelles à l’époque.

Ces bretelles n’offrent qu’une “sécurité” complètement illusoire. Pour bien faire, il faudrait un vrai harnais avec un siège baquet et un arceau, comme en rallye ou sur circuit de vitesse. En plus de ça ces saloperies ont été “pensées” par des mecs, pour des mecs en veston. Pour les femmes c’est infernal, cela massacre les seins et cisaille le cou, avec menace d’étranglement ou de rupture de la trachée en cas de choc frontal.
Ils appellent ça de la sécurité, ces jean-foutres du ministère !
Bande de nains !

J’ai été engueulée je ne sais combien de fois par Joël Favre parce qu’en vol-rando je ne mets pas de casque (ni de gants la plupart du temps). Il m’a sorti qu’un arrêté préfectoral impose le casque en Haute Savoie et cela me fait rigoler : ou c’est imposé PARTOUT en France et on devra s’y soumettre, ou ce n’est qu’un arrêté local et il n’a pas force de loi.
De guerre lasse, Joël me fout la paix. Je sais qu’il a raison mais je suis plus têtue que lui et j’économise le poids et le volume du casque.
En vol “lambda”, je me sentirais vulnérable sans casque et sans gants.

En moto, j’ai déjà roulé en short / T-shirt / tongs et sans gants, il ne fallait vraiment pas me vautrer, mais j’avais mon intégral. C’était en 1976 et il aurait été impossible de supporter un cuir, des bottes etc. J’ai aussi roulé “très vulnérable” en Corse l’été 1998. Quel pied ! Ma copine était en robe à bretelles (avec intégral) et la chute était évidemment interdite mais je ne suis jamais tombée que sur circuit, cela fait partie de la course. Sur la route il y a plein d’abrutis qui font n’importe quoi, on ne déconne pas.

Quand on roule en paquet ou quand on vole dans un trafic dense, les risques d’accrochage deviennent un réel souci et il ne faut pas jouer au con. Personnellement, je fais comme sur la route, en considérant l’autre comme un parfait abruti qui va me faire un coup foireux. C’est en ne faisant pas confiance aux autres qu’on reste en vie, les cimetières sont pleins de gens qui ont été trop confiants.

On a le droit d’avoir d’autres perceptions de la sécurité, les miennes me conviennent et jusqu’ici je m’en suis très bien portée.
Quand il y a un monde fou devant Planfait, je fais la régulation et je ne me mets en l’air que quand cela s’est un peu décanté… ou avant qu’il n’y ait foule.
:trinq:

Faut croire que si tu n’y étais pour rien, c’est que le dépassement dans les carrefours était autorisé, à l’époque? Et/ou la bonne pratique de se signaler par un coup de klaxon quand on doute d’avoir été vu, pas encore usuelle?
:stuck_out_tongue:

Ha… Ca fait du bien de lire Sagarmatha, je pensais que j’étais tout seul à avoir ce type de pensée et de comportement, du style pourtant très basique : “je me protège en fonction des risque que je perçois, j’écoute les autres et la société parce que beaucoup d’infos viennent de là à ce sujet, mais lorsqu’il s’agit de ma peau j’aimerai bien qu’on me laisse être seul juge”.
Pour ma part, j’ai été opéré de la prostate et la ceinture c’est un calvaire pour la douleur p, même 3 ans après, alors je met une pince, et comme il y a du jeux je doute de son efficacité si je tape…et j’ai pas trop de solutions à part garder çà dans le fond de mon cerveau,…
Et moi aussi je suis encore vivant. J’ai peur de me faire mal bien avant d’avoir peur des autorités! Pour ceux pour qui c’est l’inverse, j’ai la présomption de croire qu’il sont assez exposés.

[quote=“La_cigale,post:46,topic:67500”]
Je ne connais pas la procédure exacte, mais tu peux avoir une dispense médicale pour la ceinture.

N’ayant pas encore fait un seul vol je ne me prononcerais pas sur le parapente, par contre vu que je conduis depuis assez longtemps je vais intervenir sur la ceinture de sécurité:

  1. oui c’est efficace, ça divise environ par deux le nombre de morts (voir http://www.who.int/violence_injury_prevention/road_safety_status/report/state_of_road_safety_fr.pdf)

  2. A moins de vivre seul sur une île déserte, vous vivez au sein d’une société, et donc non, vous n’êtes pas seul juge de vos pratiques

tout comme en l’air, mais on est tous l’abrutis de quelqu’un a un moment ou un autre, c’est qu’une question de point de vu…

Salut Marc,

On s’est croisé et je sais que tu es un pilote très sage.

Mais juste un point de vue décalé - comme je suis :wink: pour qu’une collision se produise il suffit d’être 2.
J’ai vu de mes yeux, 2 copains à Passy se rentrer dedans alors qu’ils sont venus voler ensemble et qu’ils étaient seuls dans le ciel en vol du soir dans des conditions on ne peut plus calme …

Perso je prends un secours car il y a trop de pilotes qui sont morts (dont de grands talents) car le secours était une option ou pas encore développé à l’époque et j’estime que pour tous ceux là, l’emport du secours, je leur dois … c’est un peu comme lâcher les commandes en sortie de décos pour s’installer, je pense au mecs qui sont en chaise roulante et je ne le fais pas pour eux, même si c’est calme …

La sécurité c’est pas une question de matos, aile de compet, secours sont des faux débats derrière lesquels se cache le facteur humain car il n’est pas joli joli :stuck_out_tongue:
Le coup du secours obligatoire en bi place de la fédé c’est pareil … :sors:

Il ne faut pas oublier qu’un parapente ce n’est pas dangereux et qu’il ne faut pas s’énerver car c’est pas bon pour la santé !

Bons vols à toi.

:+1:

En matière de sécurité routière il faut juste rappeler ceci :

  • 1972 : 18 034 morts sur les routes en France ( :affraid: ) ;
  • 2016 : 3 477 décès, alors que le trafic routier a énormément augmenté entre ces deux dates.

Les deux mesures successives qui ont eu le plus d’effet (et de loin) sur la diminution du nombre de morts sont :

  • La mise en place des limitations de vitesse sur les routes ; lorsque j’étais jeune les accidents survenus sur les petites routes à 150 km/h, voire plus (puisque c’était autorisé), étaient innombrables et avaient des conséquences dramatiques ;
  • L’obligation du port de la ceinture de sécurité, à l’avant d’abord, puis ensuite à l’arrière, a brutalement fait chuter la mortalité routière.
    Des milliers de vies ont ainsi été épargnées par cette mesure qui a eu un effet considérable sur la baisse de l’accidentologie routière.

Mais 3 477 morts en 2016 (et 72 645 blessés, dont 27 187 ont été hospitalisés), c’est évidemment encore un chiffre insupportable…

Marc

Et surtout la réduction des points noirs en aménageant les zones les + accidentogènes : suppression des zones de dépassement dans les 2 sens, ronds-points,… Ne parlons pas de l’alcool au volant ou non!

Reste plus qu’à rendre la ceinture de sécurité obligatoire pour le parapente.

Salut Agnès :coucou:

Je lis attentivement les analyses synthétiques annuelles faites par la fédération sur l’accidentalité de l’année écoulée.
Je constate ceci :

  • un certain nombre d’accidents mortels sont liés à des autorotations non récupérées par le pilote avec impact au sol, alors que le pilote avait un secours, mais qu’il n’a pas eu le temps ou le réflexe ou la possibilité (force centrifuge, voile noir ?) de le tirer ;
  • par contre je ne me souviens pas avoir lu, toutes ces dernières années, le récit d’un seul accident mortel, avec absence de secours, avec l’indication que le pilote aurait pu s’en tirer s’il avait eu un secours (et qu’il l’aurait jeté).

Je pense que ceci est directement lié à plusieurs facteurs :

  • les pilotes qui volent sans secours (comme moi et mes amis montagnards) sont très minoritaires et il est normal que sur le plan strictement statistique le nombre global d’accidents les concernant soit moins élevé ;
  • il est clair surtout que ces pilotes ne pratiquent pas le même type de vols que beaucoup de pilotes : ils ne font pas de vols de distance, ne font pas d’acro, ni de compétition et ils volent sous des voiles “A” ou “B tranquilles” et non pas sous des “C”, “D” ou “CCC”.

Il ne s’agit pas du tout du même type de pilotes et nous ne pratiquons pas exactement le même sport que de nombreux pilotes…

Exemple parmi tant d’autres : lorsque j’ai décollé, tôt le matin, du sommet du Chulu Far East au Népal à 6 050 m d’altitude (avec une vue imprenable sur les Annapurnas juste devant moi), il y avait vent faible, voire nul au décollage.
On attendait une légère bouffe de face pour décoller, histoire de ne pas avoir à trop courir dans la neige un peu molle.
Moins d’une minute après le décollage on avait plus de 2 000 m de gaz sous les pieds (l’atterro, immense et sans aucun obstacle, était à finesse 2 environ du décollage !) et les conditions ont été douces et tranquilles jusqu’au sol (vol de 2 700 m de dénivelée quand même !).
Sur le plan technique le vol était comparable à un vol école et nous n’avions bien sûr pas de secours, mais nous n’avons (comme pour tous nos vols montagne avec beaucoup de vide autour de nous) ressenti aucun stress à ne pas avoir de secours ; par contre les émotions procurées par de tels vols sont incroyables ! :bravo:

:trinq:

Marc

Certes ! :+1:

Les deux points que j’ai évoqués sont les deux qui ont eu le plus d’impact sur la diminution de la mortalité routière, mais plein d’autres facteurs ont aussi joué comme tu le signales à juste titre.
Il y a eu par exemple l’amélioration du réseau routier, la construction de beaucoup d’autoroutes (sur lesquelles on se tue moins que sur les routes nationales ou départementales), l’amélioration de la sécurité des voitures (airbags, systèmes de freinage, déformation des carrosseries en cas d’impact…).

J’ai travaillé pendant plus de 30 ans dans un bureau d’études du ministère de l’Equipement (il s’appelait alors ainsi) et il y avait un service spécialisé dans le domaine de la sécurité routière.
Les amis spécialistes qui y travaillaient étaient tout à fait clairs : le port obligatoire de la ceinture de sécurité a été le facteur déterminant (mais pas le seul bien sûr !) qui a fait massivement chuter la mortalité sur les routes.

Marc

La limitation de vitesse a emmerdé tout le monde en 1973 mais je reconnais que cela a permis de maintenir en vie quelques cinglés qui roulaient fort (j’en étais) et une foule de pimpins incompétents plus ou moins bas de plafond.
“L’enfer, c’est les autres”, écrivait Sartre, et cela a toujours été vrai sur la route tant il y a d’abrutis qui font n’importe quoi, qui ne savent pas se placer, qui ne tiennent pas leurs trajectoires, qui ne savent pas freiner et qui freinent n’importe quand surtout quand c’est inutile, qui ignorent les rétros et les clignotants, qui ne voient pas clair, qui ont eu leur permis avant la guerre de 14 ou qui l’ont acheté en Afrique à un margoulin, bref qui peuvent tuer n’importe qui et moi en particulier.
Sans compter ceux qui roulent défoncés au gros rouge, à la bière forte, au cannabis etc, bref des irresponsables.

Je sais bien que les bretelles ont sauvé quelques vies, lors de chocs frontaux avec moins de 50km/h de vitesse relative… mais elle est dangereuse en général, inefficace lors des chocs latéraux et lors des sorties de route, et quand par malheur l’accident est causé par un 38tonnes, peu importe la bretelle : il y a de la viande froide dans l’amas de tôles écrabouillées.

Ils sont si débiles au ministère qu’ils finiront par obliger les motards à s’attacher, comme ça ils se tueront chaque fois qu’un gugusse les enverra jardiner les bordures.

Rouler à 130 sur une autoroute française en excellent état, en 2018, ce n’est pas comme rouler à 130 sur des plaques de béton il y a 50ans, on n’a pas non plus les mêmes voitures (ni les mêmes motos). Avant, c’était du sport et il fallait bien tenir le bout de bois, maintenant on s’endort en ayant l’impression de se traîner lamentablement.
Je m’en fiche, je ne suis jamais pressée.

Rouler à 90 sur les nationales c’était encore pire question ennui, maintenant il va falloir rouler à 80 ! Cela n’a rien à voir avec la sécurité, quoi qu’en disent les gros culs cravatés qui imposent ces mesures ineptes, c’est pour faire sonner le tiroir-caisse à coups de radars.
Si les véhicules de 1973 roulaient déjà bien à 90 en chassant le gaspi, ceux de 2018 ne sont pas adaptés à une telle lenteur, les moteurs tournent en sous-régime et polluent un max, et cela ne va pas améliorer la vigilance des pimpins dangereux.
Je m’en fiche, je ne suis jamais pressée et j’ai toujours un oeil dans le rétro.

“Ils” invoquent le débilissime principe de précaution pour tout niveler par le bas.
Bande de nains !

J’ai passé mon permis en 1966 avec dans la musette 12 leçons d’une demi-heure… ma fille l’a passé en 2016 avec plus de 50 leçons d’une heure et il va quand même falloir que je lui apprenne à piloter parce que sur le mouillé, sur neige ou de nuit elle est en danger.
Au lieu de faire suer le burnous et de racketter les candidats au permis, les auto-écoles seraient bien inspirées de leur apprendre réellement à conduire un véhicule et pas seulement à le manoeuvrer à basse vitesse… mais ces “moniteurs” sont-ils compétents ?

Je trouve aussi complètement inepte que le permis soit délivré pour la vie. A mon sens, il faudrait faire des stages de perfectionnement pour améliorer la conduite des gens, et les rendre obligatoires à partir d’un certain âge… et à partir d’une certaine cylindrée.
On se rappelle Hallyday avec sa petite Triumph TR4, elle n’a pas duré longtemps, puis il se mit à nouveau au tas avec une belle Italienne (une Bizzarini si ma mémoire est bonne). Il eut de la chance de s’en tirer vivant.

Mon ex conduisait assez mal, elle était incapable de rouler en montagne mais sur l’autoroute elle mettait le pied dedans, sa Xantia turbo atteignait plus de 170 sans effort… sauf que la conductrice n’était déjà pas capable de la piloter à 120.
Cherchez l’erreur.

Je ne suis pas une brèle au volant mais j’ai un jour fait vroum-vroum en Porsche (une 912 de 1973) sur les petites routes du Beaujolais. La copine n’avait pas spécialement artillé, pour ne pas me faire peur, mais j’avais eu parfaitement conscience de ne pas être au niveau de ce genre de voiture, à chaque virage j’avais senti que je me serais mise sur le toit avec ma R21.

J’avais eu des sensations du même genre dans une Alpine 1600 S préparée par Jean Rédélé, le gars qui m’avait prise en stop à Mâcon à 6h du matin avait mis 2h depuis Paris (200 de moyenne et pas tout de l’autoroute à l’époque), et je me rappelle le gauche en bas de la descente du Berthiand, avant d’arriver à La Cluse : je le passais à 50 avec ma 4L en levant une roue arrière, avec l’Alpine il était entré dedans à 130, freinage / dérive accélérée / sortie à 130. C’était un pilote de rallye et j’avais pris mon pied mais j’aurais été bien incapable d’en faire autant.
Et je ne le pourrais pas davantage maintenant avec ma Logan. :mrgreen:
Cela n’aurait d’ailleurs aucun intérêt.

La sécurité routière est une vaste carabistouille, du foutage de gueule intégral, nous sommes gouvernés par des jean-foutres qui nous considèrent comme des enfants irresponsables et qu’on a le droit de mépriser viscéralement.

Nous avons encore quelques espaces de liberté dans le vol qui est encore libre, mais pour combien de temps ? L’accidentologie de la saison 2018 va dépasser largement celle de 2017 et il y a gros à parier que les crânes d’oeufs du ministère (et de la FFVL) vont nous pondre des règlements à la con “pour notre sécurité” qu’ils diront… mais cela n’empêchera jamais des gugusses incompétents de voler avec des voiles au-dessus de leur niveau, de “piloter” comme des c’halloufs (en breton, le c’h se prononce comme la jota en espagnol) et de se mettre au tas en étant incapables de contrer une amorce d’autorot, puis de sortir de l’autorot, c’est pourtant si facile !
Personne n’empêchera des gugusses de se mettre en l’air dans du bien moisi, dans du vent trop fort pour eux, avec une absence criante de la plus élémentaire technique.
Cela me fait du bien de ne pas réguler Planfait cette saison, clouée à Paris par des problèmes familiaux.

Plusieurs pilotes de ma connaissance, et des tout bons, ont cessé de voler sous des voiles D (D comme difficiles) et sont “redescendus” en C. Ils volent aussi bien qu’avant mais ne font plus d’huile quand cela chablatte, ils volent plus sereins et plus efficacement.
J’en connais aussi qui sont “redescendus” en B… mais l’Explorer (comme la Carrera) est-elle une vraie B ?
Je cherchais une bonne B sympa du genre Spantik (introuvable) pour voler en conditions velues… et j’ai trouvé une Artik 2. Certes elle a un C dans un coin mais son comportement est plus paisible que celui d’une Ikuma ou d’une Iota, et puis j’ai volé 5 ans avec une Artik et j’ai fait tous mes SIV avec, je connais bien.
Dans quelques années, quand ma Diamir fera valoir ses droits à la retraite, il me restera l’Artik 2 à “finir”. Cela ne m’intéresse pas d’essayer telle ou telle voile plus performante que ma Diamir, je n’ai pas besoin de performance.

J’ai redescendu toutes sortes de voitures de Planfait, certaines très performantes mais la plus sympa de toutes est la Deuche d’Yves, ça au moins c’est de la bagnole ! Il faut des bras pour tourner le volant, cela freine très mal mais on s’y habitue, cela a tendance à aller tout droit dans les virages, cela n’accélère pas, cela fait un potin d’enfer et le siège ferait les délices d’un fakir mais c’est marrant, j’adore.

Merci de m’avoir lue, bons vols et soyez prudents.
:trinq:

@ Hub

Mon accrochage volontaire de février 75 fut une manoeuvre très osée, bien peu de conducteurs y auraient pensé dans la fraction de seconde où il fallut l’exécuter, mais elle sauva 3 vies : la mienne, celle du Black que j’avais pris en stop et celle de l’abruti qui avait tourné à gauche sans s’assurer qu’il pouvait le faire.
C’était sur la grande ligne droite entre Poissy et Triel et ce n’était pas dans un carrefour.
Avec ma vieille 4L pourrie, si j’avais freiné comme n’importe quel gugusse lambda, j’aurais bugné avec une poussée à gauche exercée par la Ford Capri du débile et adieu Berthe, ce serait parti en tonneaux.
Cet accrochage fut parfait. Ma voiture a tapé assez légèrement sur une trajectoire tangentielle et cela a fait tomber de la boue et de la rouille par terre mais le seul dégât fut un autocollant rayé (il cachait un trou de rouille sur la carrosserie) et je n’ai même pas calé. La Capri toute neuve avait encaissé toute mon énergie cinétique et elle avait triste mine… j’en rigole encore : je lui avais pourri les deux ailes, les deux portières, le pied de milieu, arraché le pare-chocs avant et le phare, et viré le capot. Elle ne pouvait plus repartir, elle était bonne pour la casse.
Je n’avais pas fait de constat, me bornant à traiter le mec d’assassin, une petite marche arrière et hop ! Je n’étais même pas arrivée à la bourre au lycée.
Le plus marrant, ce fut le Black. Je ne sais pas s’il était malien ou sénégalais, en tout cas il était très noir… avant. Après, il était devenu gris, un beau gris comme les Rolls, qu’il était beau ! Il claquait des dents en se cramponnant au tableau de bord et il tremblait encore quand je l’avais déposé à Triel à son boulot. J’aurais aimé l’entendre raconter son aventure, cela a dû valoir son pesant de petits pois.
Bref cet accrochage est resté un de mes meilleurs souvenirs.

@Sagarmatha karma+

:coucou:
Cela fait plusieurs posts ou je lis ça récemment sur le forum. Lorsque je consulte le doc de la fédé en ligne sur les décès, pour la même époque, nous sommes actuellement à plus de 50% de décès en moins cette année comparé à l’année dernière à la même époque. Sauf erreur de ma part 8 pour cette année (1 pas compté car c’est un kite) pour 17 (2 pas comptés car c’est en speed) à fin aout.
Aurais-je loupé quelque chose ? la fédé ne tient plus les stats à jour ?