Pour éviter cela, je re-redis que, pour moi, la publication des rapports d’accident (qd il y a enquête particulièrement) résout le pb ! et ce ne sont pas des stats annuelles qui feront taire les ragots
Qt à “aigle futé”, je ne sais pas comment c’est perçu en France mais localement, c’est un appel à aller voler : si y a une alerte sur les conditions c’est que ça va être fumant !
si, si je l’ai vu écrit …
je trouverais intéressant que dans les questions du brevet de pilote de base et même le confirmé il y ait des questions sécurité du style:
aérologie mauvaise à l’atterro
j’attends que ça se calme
je faisles oreille
… vous Etes à dans un arbre vous essayez de descendre seul à
3 m
10m
20
j’attends les secours
vous vous apercevez que vous n’êtes pas attaché et que vous êtes hors de la sellette vous essayez
de continuer le vol y a un atterro 200m plus bas
vous prenez le premier arbre
…
vous êtes en 3/6 face planète et vous ne savez pas dans quel sens vous tournez que faites vous
j’attends que ça se calme
je freine d’un coté et si ça n’est pas efficace je change de coté
je tire sur les 2 commandes de freins
…
je repose au déco
pour éviter la rote
parce que l’aérologie est mauvaise à l’atterro
il y a un terrain officiel
bref l’idée serait de sélectionner des accidents qui par le passé ont eut lieu, et sortir des questions pratiques qui permettent aux parapentistes de se faire une représentation mentale réflexe pour l’action à mener quand on est en viscosité mentale dans certains sketchs
je sais que ça va faire débattre et que la formulation des questions et des réponses prêtent à contrariétés !!!
PS:évidemment que le terme “mauvais” est à caractériser concrètetement
je vais répondre au premier degrés car tu connais la réponse , mais non je ne suis pas pro du parapente
[/quote]
Bon Ben laisse faire les pro… Venir dire sur un forum comme celui ci que reposer au Deco c’est ne pas respecter ses obligations de moyens…
Je voudrais juste donner un exemple concernant un décollage biplace pro au GPS qui a très mal tourné. Mais je ne généralise absolument pas : je pense qu’il s’agit d’un cas très isolé qui montre simplement qu’il peut arriver à un pro (mais cela pourrait bien sûr arriver à un biplaceur associatif) de réduire considérablement sa marge de sécurité.
Il y a quelques années 3 biplaceurs pro (avec leurs passagers) arrivent au déco des Grands Montets.
Une forte couche nuageuse se trouve juste à hauteur du décollage annulant toute visiblité, sauf quelques rares et courtes trouées qui se referment aussitôt.
2 des 3 biplaceurs pro renoncent au vol en expliquant à leurs passagers que la sécurité du vol n’est pas assurée dans de telles conditions de non visibilité.
Le 3° biplaceur pro est muni d’un GPS, connaît bien le site et pense que c’est jouable.
Il attend une vague éclaircie et décolle ; la couche nuageuse se referme de suite devant lui avec visibilité nulle ; il dérive de la trajectoire et impacte violemment le sol juste en contrebas du déco dans une zone rocheuse avec des blessures graves pour lui et pour le passager (avec séquelles irréversibles possibles).
L’hélico n’a pu se rendre sur les lieux (faute de visibilité) et les secours ont dû intervenir par voie terrestre, ce qui a pris beaucoup de temps.
Pour expliquer l’accident le pilote a pris pour argument que son GPS avait eu un problème de fonctionnement technique !
Ainsi au lieu de reconnaître qu’il n’aurait jamais dû décoller dans ces conditions, la faute de l’accident reviendrait au fonctionnement anormal de son GPS ; on croit rêver !
Bien sûr un tel cas doit être rarissime et ne représente absolument pas l’attitude responsable et sécuritaire de l’immense majorité des biplaceurs pro (à preuve les 2 autres pilotes pro présents au déco ont pris la décision d’annuler leur vol, les conditions de sécurité n’étant pas assurées à leurs yeux).
Mais on peut quand même être plus que surpris qu’un professionnel aguerri et expérimenté prenne la décision de prendre de tels risques pour assurer à tout prix un vol qui en fin de compte s’est terminé de façon très grave…
Chacun de nous peut à un moment ou un autre commettre des erreurs, mais décoller sans visibilité en se disant que son GPS sera le garant de la sécurité de l’équipage est contraire à toutes les règles de l’air.
Les professionnels sont là pour enseigner justement les règles de sécurité à leurs élèves.
Comment certains (très minoritaires dans la profession) peuvent-ils s’affranchir pour eux-mêmes des règles incontournables qu’ils enseignent aux autres ?
J’en profite pour rappeler que pour décoller il faut une visibilité horizontale minimum de 1.5km (règle de vol à vue)
On peut supposer que les deux pros en question avaient cela en tête et qu’ils n’auraient pas non plus décollé en cas de visibilité meilleure mais inférieure à 1,5km.
Même s’ils pensaient que la sécurité était suffisante.
Et le même biplaceur se met dans les câbles d’un téléphérique de la même vallée l’an dernier ! Cette fois c’est l’hélico qui est venu le chercher, enfin les chercher. Et il a toujours le label fédéral.
Mais comme l’a bien dit Marc, ce sont des cas rares ! Rares, mais pas ou peu sanctionnés.
le problème c’est la forme et je commence à croire que la ffvl évite de s’enfermer dans des pièges réglementaires
les règles de vol à vue s’imposent à nous par le code de l’air mais pour le reste à part l’andré rose finalement abandonné et le secours , pas grand chose de réglementaire
on vient de me renvoyer dans les cordes (laurent) en me disant que les articles du fascicule de la QBI que j’ai proposé ne sont que des recommandations inscrites pour la formation et non pas des obligations à s’imposer dans la pratique
en gros pour rigoler un peu, si le posé 360 devient un posé régulier pour certains et qu’ils le font très bien; mon pote champion d’accro par exemple , si il lui venait de le faire en bi et par malchance se planter , certain trouveraient encore à dire que c’est pas interdit , pas de chance , mais il en était capable , c’est la fatalité :?
si l’on commence à introduire ce type de question dans les examens officiel , cela devient de facto à inscrire un règlement des bonnes pratique de vol libre que les assureurs sauront à raison utiliser
pourquoi pas remettre un peu de réglementation dans les pratiques qui coûtent de l’argent en sinistralité pour la RCA par l’implication de tiers , cela serait un minimum
Dans les 5 questions que j ai posées je connais pour chacune des situations évoquées des morts ou des accidents graves .
Pas vous???
Ce qui ne veut pas dire que d autres situations ne seraient pas plus importantes à prendre en compte.
Alors lles freins pour ne rien faire ,j entends toujours les mêmes objections et donc , comme pour la SNCF , la dette, et…ne changeons rien : c est trop bien comme ça
Condoléances pour les prochaines victimes et leurs enfants !!!
Applique-toi la réglementation que tu veux et arrête de faire chier les autres. Y’a des tas de disciplines qui devraient répondre à tes attentes …
En attendant, le vol libre est une activité relativement bien gérée et je vois pas en quoi rajouter de la réglementation permettraient aux gens de s’épanouir et d’être plus heureux qu’ils ne le sont (à par toi …), plus qu’en abandonnant la responsabilisation du pilote actuelle ???
La RCA est à un niveau tout à fait raisonnable, les (très rares) pros qui font des conneries les feraient tout autant s’il y avait une réglementation plus chiante, et ceux qui n’en font pas seraient les plus emmerdés par tes idées saugrenues !!!
La connerie fait partie de l’espèce humaine (et est même à la source de nombre de ses progrès … ou au moins de ce qu’on appelle le progrès), vouloir l’annihiler est une utopie totalitaire et pourrait rapidement s’apparenter à un génocide.
Les chasseurs (aucun rapport … désolé) ont une réglementation draconienne … 0 morts par an ?
Les maires commencent à démissionner et à manquer dans certaines communes. La faute à quoi ? à une réglementation débile qui déresponsabilise totalement les gens … tu souhaiterais qu’il se passe exactement la même chose au niveau des présidents de clubs FFVL ?..
Ton idée n’est pas mauvaise en soi … mais le chantage aux sentiments est la connerie ultime qui nous mènera à notre perte !!! (et à l’interdiction du parapente …)
Il faut tenir compte de plusieurs facteurs.
Quand on met un règlement en place, il faut songer aux conséquences pour l’ensemble des pratiquants. Quand on est pas dans le règlement, on est en dehors. La décision sur les VNH (dont fabrice nous a longuement parlé, pas la peine d’en remettre une couche ) en est un exemple. Mais on peut aussi parler des coques dorsales imposées en école et retirées en urgence quelques années plus tard.
Se laisser le temps de la réflexion n’est pas ne RIEN FAIRE !
Pierre002 trouve une idée. Compte de lecture semble savoir que la FFVL va la refuser. C’est loin d’être certain selon moi, l’idée est bonne et mérite réflexion. Par contre pour qu’une idée aboutisse, ben faut se retrousser les manches. Faites 60 questions qui iront remplir ou compléter les prochains QCM 2015.
je peux comprendre l’attitude de bandit et laurent gedm pour ce qui est de la pratique solo , ce n’est pas celle la qui est en cause ici mais celle engageant la responsabilité de tiers
ce n’est pas déresponsabiliser les pilotes mains bien au contraire le but recherché,
il y a déjà tout ce qu’il faut dans le fascicule de formation , il faudrait juste changer trois mots pour rendre la pratique plus responsable et voir les prises de risque diminuée
mais c’est plus une décision politique qu’autre chose
faut il attendre que la FAI le fasse pour nous pour voir la FFVL réagir ?
comment cela se passe t il dans d’autres pays , la suisse par exemple ou il semble que les brevets soient très difficile ?
sait tu comment il a été sanctionné à la suite de son accident de GPS puisqu’il semble encore sévir ?
rare mais si la prise de risque était sévèrement sanctionnée il ne la prendrais pas
comment peut il encore exercer alors qu’il à délibérément respecter l’une des rares règle stricte du parapente et en plus en biplace ?
Je note que compte de lecture ne volera jamais en thermique en biplace: les thermiques provoquant parfois des fermetures (qui sont une cause de crash), il estime que ça le place hors de son obligation de moyen.
De plus, je note qu’il ne volera plus s’il y a plus de 1 km/h de vent: le vent est en effet accidentogène —> ça le mettrait hors de son obligation de moyens.
En fait, compte de lecture, je crois que pour rester dans ton obligation de moyens, tu devrais simplement arrêter le biplace…!
… et si on exportait l’obligation de moyens aux pilotes solo? Après tout, quand ils se font mal, c’est toute la société qui paie!
Et ce fascicule il est bien joli mais perso mes devoirs en vol sont dictés par la loi, soit les règles de l’air, les décrets locaux et mon contrat d’assurance si je veux pouvoir en bénéficier. Le reste il faut bien sûr en tenir compte parce qu’il n’est pas là pour rien et résulte d’années d’expérience (le fascicule en l’occurrence), cependant il faut arrêter de tout mélanger, ça n’est pas la loi. Gaffe à la paranoïa…