Bonjour,
Connais-tu les “rallonges de poulies” ?
Comme toi je ne mettais pas mes commandes en dragonne pendant quelques centaines de vol. Et puis, j’ai eu l’expérience d’un gonflage en biplace où le frein m’a glissé des mains. Dans ce cas, et tu dois pouvoir le confirmer, ce n’est en général qu’un seul frein que l’on perd des mains ce qui amène à des vracs asymétriques…pas forcément les plus sympas pour la réception.
Alors bien entendu c’est un évènement rare, mais il suffit d’une fois…et les statistiques d’accidentologie montrent bien que si il y a réflexion à avoir c’est prioritairement sur ces phases de décollages.
En général je décolle avec plus de 20km/h de vent. Aujourd’hui je ne me vois plus risquer de lâcher une commande de frein et laisser passer la voile devant (notamment en biplace). Dans ces conditions c’est “soulevage” suivi d’un “fracassage” assuré. Ceci étant, l’expérience acquise sur les terrains de gonflage fait que l’on parvient à rattraper la suspente de frein ou un arrière pour piloter le bazard.
Néanmoins, aujourd’hui je préfère conserver mes commandes en dragonne. Et bien entendu j’avais remarqué que cela avait tendance à freiner le bord de fuite.
Une adaptation consiste à prendre les élévateurs avant plus haut que les maillons, mais bien souvent cela freine car la poulie de frein fait un rappel et mange la garde. Pour pallier à ce problème on peut placer des “rallonges de poulies” : pas besoin de couture pour les poser, le plus long c’est de défaire les commandes de frein. Tu gagnes environ 5 à 10 centimètres sur les poulies, ce qui réduit de 10 à 20 centimètre le rappel de commande vers la poulie lorsque tu prends tes avants plus haut.
Et en prime, lorsque tu pilotes en faisant un tour de freins, tu n’es pas obligés de défaire tes tours de freins pour avoir un véritable bras haut.
En complément, rien n’empêche de s’amuser à faire du gonflage sans les commandes dans les mains.
Thomas.