prise de commandes au gonflage

Moi pour éviter les emmêlages je les laisses accrochées aux aimants. Ca fait un truc en moins à gérer. Je sais pas si je vais pas essayer sans les avants aussi. Courir avec les bras libres, comme pour un 100 m c’est quand-même beaucoup plus naturel.

A+
L

Je crois que je fais aussi :

  • dragonne en face voile et mains libres pour les élévateurs.
  • Poignée de chiotte dans les doigts et A entre pouce et index en dos voile.

Et ben, en face voile, avec la Base, je crois bien que je contraint légèrement le bords de fuite…
J’ai aussi peur de contraindre mon bord de fuite lorsque je fais les oreilles ou que je veux les agrandir…

Je me demande si je ne devrais pas rallonger un chouia les freins pour faire d’une pierre deux coups.

Ou alors il faut que je revois ma technique de gonflage, mais j’aime bien avoir les freins en mains tout de suite ! Je suis pas un fan de freiner la voile au dessus des poulies et tout le tralala.

( j’ai le souvenir d’un décollage galère avec une mentor 2 dont les freins avaient beaucoup raccourcis, du coup avec ma technique elle montait pas car je contraignais la voile…)

1 je veux bien ta methode pour piloter la levée de ta voile sans prendre un frein au dessus de la poulie…
SI tu te retourne vers la gauche, tu as, en plus de ta poignée en dragonne gauche, tes deux elevateurs dans la main gauche. Comment freine tu ta demie aile gauche? réponse: en crochetant avec ton index droit au dessus de la poulie
2 le problème c’était le réglage des freins pas ta méthode…

En voici quatre possibles, parmis d’autres :soleil: :

  • Avec un A dans chaque main. Tu lâches les A et tu contrôles directement aux freins quand l’aile arrive au-dessus de la tête.
  • Sans les A (si c’est assez pentu/venté, ça le fait). Même chose, tu contrôles aux freins.
  • Avec les A dans une main et les arrières dans l’autre.
  • Avec les A dans une main et un chouilla décentré, pour que ce soit toujours la “bonne” aile (celle de ta main libre) qui arrive en premier.
    Le “problème” du décollage face voile est qu’une fois que tu a compris le truc il y a quasiment autant de manière de faire que de décollages. Le bonheur à enseigner, sans aucun doute… :bang:

Mais de toute façon je pense qu’Archaleon parle de la méthode “non-vol” de gonflage, celle qu’on voit utilisée par exemple sur les dunes, où on ne s’embarasse pas à prendre les poignées, on agit juste sur les freins au-dessus des poulies.

Ha ben pareil pour moi, en face voile,
Je commence par attraper chaque commande non croisée, dans chaque main, tenue seulement avec les 3 derniers doigts( majeur, annulaire, auriculaire)
Je rejoins mes deux mains pour prendre ensemble les elevateurs A , exactement comme au volley, pouces dessus et bras
tendus
Et pour freiner, je peux passer rapidement la tenue des élévateurs d 'une main a l’autre, sans lacher mes commandes de frein

Au sol, mes commandes sont raccrochées et je pilote avec les drisses de freins, chacune tenue par un doigt. Cela permet de prendre les A à toute vitesse quand la voile descend, pour éviter de la poser, cela évite aussi des frottements entre les drisses et les élévateurs, tout étant croisé, frottements pas vraiment optimaux quand c’est de la tresse Dyneema.
Aucun problème pour me retourner, de face à dos voile, ou le contraire.
Cette façon de faire est très ludique.
J’ai déjà piloté en l’air avec les drisses en mains quand une poignée s’était coincée dans les élévateurs (mauvaise prévol) et cela n’a posé aucun problème.
Je pense qu’on s’adapte très vite à un pilotage exotique d’un engin habituel.

[i]Quand je m’étais cassé la malléole gauche, en 77, j’allais quand même travailler en moto avec les béquilles attachées sur le porte-bagages. Je montais les vitesses avec une cordelette tenue main gauche, le mouvement était celui des anciennes boîtes de vitesses à commande manuelle. Je les rentrais au talon. Aucun mérite, Santiago Herrero avait un jour fait comme ça en GP dans la course des 250 (qu’il avait gagnée) avec un plâtre, après une fracture sur chute dans la course des 350.

Un jour, je vous raconterai comment j’ai ramené ma voiture chez moi avec la jambe gauche appareillée et l’interdiction de poser le pied au sol. Il suffit d’avoir de l’imagination et cela fait très bien.
En 2010, j’étais rentrée à Paris avec le bras gauche plâtré et douloureux, en conduisant mon C15. Aucun souci, on conduit très bien d’une main et avec les genoux. Il fallait seulement éviter les gendarmes.
J’ai aussi conduit de Paris à Bâle et retour avec un bricolage sur ma pédale d’embrayage pour pouvoir débrayer au talon, ou à la main après avoir mis des talons-aiguilles pour la soirée. C’était rigolo.
J’ai aussi cassé une fois un de mes VR17, mais un copain avait cassé un Straver et loué des skis, j’ai donc fini mon séjour avec mon VR17 pied gauche et son Straver 28 pied droit. C’est curieux d’avoir aux pieds des skis différents, de longueurs différentes et de raideurs différentes, mais cela fait une fois qu’on s’est adapté.[/i]

Un jour j’avais décollé avec l’Awak 18 (un avion de chasse) en sellette string, en ayant oublié de reboucler la cuissarde droite. Impossible de le faire en l’air, j’avais volé complètement déhanchée dans la patelette gauche pour contrer une menace d’auto-rotation violente qui montrait les dents, avec un appui très fort du coude gauche contre les élévateurs pour ne pas “tomber dans le trou”. Sans secours, je n’aurais eu aucune chance en cas de sketch.
La voile avait une forme bizarre, avec une moitié gauche chargée et une moitié droite flottante, mais elle volait à peu près droit et le pilotage ne fut pas trop difficile… mais l’atterrissage promettait d’être périlleux. Et puis je m’étais posée à peu près proprement.

Je considère donc qu’on peut s’adapter très vite et avec une bonne efficacité à toute perturbation dans le comportement d’une voile et dans les commandes. C’est ce que nous faisons tous en cas de vrac pour remettre la voile en vol et ne pas aller se mettre au tas, et nous le faisons à une vitesse et avec une précision que seule Dame Adrénaline peut nous permettre.
Il serait en effet peu efficace de crier “maman !” ou d’invoquer tel ou tel saint.
Quand on a en plus la possibilité de s’entraîner au sol pour mettre au point une technique exotique, c’est le pied.
:trinq: