Bonjour.
Je ne pensais pas initier un débat avec des tensions… pas grave.
wowo a écrit: " pour les déco vraiment techniques point de salut en dehors de soit améliorer ses compétences, soit… s’abstenir."
Je valide, il m’arrive fréquemment de m’abstenir, ce jour là j’ai péché par orgueil, les autre décollaient…pourquoi pas moi? D’ailleurs alors que j’étais en vrac et en attente des secours au bas du déco, j’ai vu passer à côté de moi un pilote qui a fini en vrac et en rouler-bouler dans les buissons .Le Hazard qui venait d’obtenir sa part (et peut-être aussi l’âge du pilote) a décidé que ce jour là c’est moi qui serai puni.
J’ai également identifié parmi les multiples causes possibles de ma mésaventure l’altération de ma proprioception, du fait que contrairement à mon habitude j’ai décollé (essayé de décoller) avec la cagoule et un masque de ski sur les yeux, ce qui modifie sensiblement le ressenti.
En 2015 et 2016 je volais avec une Artik 4 25m2 . En 2015 j’avais un ptv 94/95 kg. pour les vols d’hiver, mon tdc me mettait en difficulté dans les petites conditions. en 2016/2017 Consécutivement à un allègement de mon matériel (selette et secours -4kg) et une perte de masse corporelle -5 kg je me suis trouvé dans une avec un ptv de 85/86kg sous la même voile, que du bonheur en hiver, décollage plus rapide et meilleur tdc. L’été par contre j’ai fermé beaucoup plus souvent ce qui m’a aidé à prendre la décision de changer de voile. J’ai choisi une B (bien plus adaptée à mon niveau de pilotage) dont la fourchette de ptv se situe entre 75 et 90kg (des observateurs attentifs et bienveillants m’ont également beaucoup aidé à prendre cette décision offensante pour l’égo). Je vole depuis sous une B (Optic2) très sympa et très sécurisante ce qui m’a permis de voler beaucoup mieux (ou beaucoup moins mal) et beaucoup plus sereinement (mon carnet de vols en atteste). Je vole à un ptv de 86/87kg (pour 90 max). Par contre, j’ai nettement l’impression que les décollages par vent nul ou faible, passé le gonflage, demandent une course plus énergique et je dois rester concentré pour me maintenir en l’air dans les très petites conditions. En même tems, ma condition physique n’a peut-être pas évoluée favorablement ces quatre dernières années.
Je n’ai pas souvent l’opportunité de voler avec des ailes différentes, au mieux, je change mon aile tous les deux ans, pour comparer les voiles, j’ai la presse spécialisée, l’observation des autre pilotes et leurs commentaires. après, c’est à moi de m’adapter au modèle que j’ai choisi (encore que pour la Dudek je l’ai eu à l’essai pendant 7 jours et 13 h de vol avant de me décider).
Si tout va bien, je devrais être à nouveau en mesure de voler courant mai. Je me limiterai à ne décoller que sur des sites “moquettés” ou faciles et engazonnés, avec une alimentation suffisante. Ce qui ne m’empêchera pas de de consacrer une part importante de mon énergie associative à faire améliorer les décollages problématiques (pourris).
Enfin, les vrais femmes quoi ! :sors:

mon Jean) qui ne peuvent plus courir nous font souvent peur au décollage, en ne poussant pas sur la ventrale et avec les mains aux oreilles, à l’ancienne. Sans vent ils sont à la rue, avec du vent ils ont du mal à contrôler leurs voiles parce que pas assez mobiles.

