Si le parapente pardonne trop il suffit d’imposer une norme telle qu’en cas de vrac la voile se désintègre, par ex le suspentage ne devrait pas supporter plus de 2g et la voile se déchirerait à 1.5g, ça va les obliger à piloter proprement…
:mrgreen:
PWC : débat homologation ENZO2
Tirez vous le bourre les gars, mais pas trop vite comeme, hein sinon vous riquez de vous faire bobo.
sinon, vos idees, votre vision des choses, c’est plutot quoi?
Critiquer, pourquoi ? :roll:
moi, j’aime bien cette idée… avec un sac qui se referme automatiquement… c’est plus propre au so, après… :mrflood:
Pour revenir un peu au sujet, l’information m’a été transmise que la décision de ne pas autoriser la participation des Enzo 2 à la compétition Mexicaine a été prise à l’initiative de la Fédération Mexicaine, et non de la PWCA . Est-ce que quelqu’un peut confirmer?
Merci
Si c’est vrai c’est intéressant et ça pourrait rajouter une louche de napalm dans le bordel ambiant, la manche mexicaine comptera-t-elle dans le classement de la PWC si la fédé mexicaine refuse des voiles que la PWCA accepte?
Je ne suis pas juriste mais ça me paraît bizarre.
Je crois qu’il y a une confusion récurrente concernant la Norme, elle comporte deux choses différentes :
Les procédures de test (en vol notamment) permettant l’homologation EN A-B-C-D ou F(non homologuée).
les procédures de contrôle d’usure (porosité, suspentage…) afin de s’assurer que l’aile est toujours “apte” à voler.
Le fabricant doit donc produire des voiles “identiques” à celle homologuée. Ozone contrôle toutes ses voiles unitairement (comme tout les “matériels de sécurité”).
Maintenant, quelle est la tolérance admise chez eux? Je n’en sais rien mais vous propose quelques pistes :
Les 3 voiles contrôlées font 200, 200 et 207 mm de plus que celle homologuée (sur le 1/2 BF), donc une très bonne reproductibilité chez Ozone !
La différence venant des pinces (oubliées?), il ne s’agit alors pas d’une difficulté à respecter des cotes précises à la fabrication.
A partir de là, Ozone ne produit donc plus des voiles “identiques” à celle homologuée !
Il est important de comprendre que la partie “contrôle” de la Norme n’a pas pour but de valider l’homologation des voiles neuves sorties d’usine mais de contrôler l’usure. C’est pourquoi elle ne comporte pas le contrôle de la longueur du BF. les fabricants et organismes de contrôle, lorsqu’ils ont été consultés pour rédiger la Norme, n’ont pas jugé ce critère significatif de l’usure. En gros, c’est pas parceque les cotes mesurées sont conformes que la voile est homologuée.
Les contrôles effectués lors des compétitions ne servent pas à estimer l’usure de la voile mais à déceler l’éventuelle tricherie donc cette procédure n’a pas à respecter la norme.
C’est vrai que l’idée de Fabrice peut être discutable, mais je trouve l’esprit très bien.
Au lieu de sanctionner (visiblement sur des textes très vagues en plus) des variations sur le matériel on pourrait très bien sanctionner les problèmes de sécurité.
Ormis les problèmes de fiabilité du contrôle du vrac, je suis assez d’accord avec l’idée de Fabrice. Un gros incident de vol est la plupart du temps peu pénalisant alors que le risque est objectivement grand. Le pénaliser par la règle pourrait être intéressant si le mode de contrôle est incontestable. Une idée à approfondir.
Cela n’empêche pas de limiter les voiles par une norme pour éviter de voir des pilotes voler sous de vrais pièges.
Bonjour TotonLulu (et bienvenu)
Tu as parfaitement raison de dire [quote]Les contrôles effectués lors des compétitions ne servent pas à estimer l’usure de la voile mais à déceler l’éventuelle tricherie donc cette procédure n’a pas à respecter la norme
[/quote]
.
Beaucoup semblent avoir mélangé les deux dans les évènements passés. Et c’est bien à partir de cette évidence que certains, comme moi, sont critiques vis à vis de la PWCA qui s’est réfugiée derrière AT à propos de l’homologation de la voile, alors que les faits établis montraient un non respect des règles et statuts de la PWCA elle-même.
Pour rappel, et si je ne me trompe pas, les mesures faites lors de la super finale font partie d’une série de mesures proposées par Air Turquoise à la demande de la PWCA. Et la PWCA ne fait rien quand ces mesures montre des résultats inacceptables. Quel courage !
Lorsqu’il faut faire un choix, il faut peser chaque solution, on ne peut pas se concentrer sur les limites d’une seule pour en conclure que l’autre est meilleure.
Petit rappel, les normes EN ou LTF n’ont pas empêché la mise sur le marché de parapentes EN-B et EN-C très chauds.
Le processus de production d’un parapente destiné à la compétition est auto-régulé car leurs concepteurs, très généralement, volent avec et, surtout confient leurs créations à des amis proches. Ils n’ont pas envie de les voir disparaitre ou même se blesser. Ce processus a parfaitement fonctionné pendant des années, tant que la diffusion des nouveaux parapentes se faisaient progressivement, ce qui permettait à chaque compétiteur de juger des faiblesses de chaque modèle.
En mettant une date limite trop proche d’un grand rendez-vous, on se retrouve avec du matos qui n’a pas pu faire ses preuves et montrer ses faiblesses. L’expérience en vol restera toujours un meilleur juge que des tests faits avec du matériel neuf.
Si on impose du matériel homologué en compet, on ne peut plus les juger par nous mêmes et le constructeur ne peut pas les tester dans des environnements divers et variés.
.
Beaucoup semblent avoir mélangé les deux dans les évènements passés. Et c’est bien à partir de cette évidence que certains, comme moi, sont critiques vis à vis de la PWCA qui s’est réfugiée derrière AT à propos de l’homologation de la voile, alors que les faits établis montraient un non respect des règles et statuts de la PWCA elle-même.
Pour rappel, et si je ne me trompe pas, les mesures faites lors de la super finale font partie d’une série de mesures proposées par Air Turquoise à la demande de la PWCA. Et la PWCA ne fait rien quand ces mesures montre des résultats inacceptables. Quel courage !
[/quote]
Ce n’est pas aussi simple que tu veux le croire. La PWCA ne peut et ne veut pas, comme toutes nos fédérations, se retrouver poursuivi par un sportif en dehors de nos instances sportives, puisque cela signifierait sa fin par la ruine financière.
Donc elles s’écrasent dès qu’elles sentent que leur décision sera contestée.
Fabrice,
Je partage ton avis sur la vérification du comportement d’une voile, surtout destinées à la compétition, nécessiterait plus de temps que ce qui est fait, ou ce qui est pour l’instant possible.
Mais si, à propos de la PWCA : [quote]Donc elles s’écrasent dès qu’elles sentent que leur décision sera contestée
[/quote]
A quoi sert-elle ? ou au moins à quoi servent ses statuts ???
A quoi sert-elle ? ou au moins à quoi servent ses statuts ??????
[/quote]
Tu parles certainement des règlements de la PWCA ou de nos fédérations. Elles ont à respecter les lois de nos pays, or il y a toujours dans nos règlements des règles qui sont soient abusives, soient inapplicables car elles devraient l’être selon une rigueur très difficile à mettre en oeuvre. Donc, automatiquement elles tombent à l’eau dès que quelqu’un a suffisamment d’intérêt de s’y opposer, car même si le sportif perd, la fédération aura tous les frais de procédures à payer.
Si un pilote devait faire un procès dans cette histoire, pourquoi pousuivrait-il la PWCA (qui n’aurait, en l’espèçe fait qu’appliquer un réglement connu et accepté de tous), en non Ozone (qui fournit à ses pilotes des VNH) ?
Bonne question Gilou, bonne question.
Et la réponse est dans la question.
Tout sportif sanctionné peut contester une décision prise à son encontre en dehors de la fédération, s’il considère qu’elle est injuste.
Cela peut être le cas lorsque le règlement n’est pas conforme à la loi.
Dans le cas présent, un pilote exclu par la PWCA peut contester la décision car sa voile est normalement homologuée, et la PWCA n’a pas prouvé qu’elle ne l’était pas. Elle le fait sur une simple présomption.
Le pilote pourra aussi se retourner contre Ozone s’il prouve que sa voile n’est pas conforme à l’homologation.
Pourquoi contester une décision sportive alors qu’il est peut-être possible d’attaquer une société en responsabilité et d’en tirer quelque chose ($$$) ?
A noter que cette responsabilité pourrait exister, au cas où il est avéré que les voiles (quelle qu’en soit la marque et le modèle d’ailleurs) ne sont pas homologuées et qu’un dommage est subi, pour inexécution du contrat (les gars ont acheté des voiles homologuées et ont subi un dommage parce qu’elles ne l’étaient pas) et/ou garantie de la vente (à noter que je parle ici de droit Suisse, et je ne peux pas dire quel droit sera applicable à un éventuel procès sans connaitre les parties impliquées, mais le résultat devrait être assez proche).
D’un point de vue juridique, il est bien plus judicieux d’attaquer une société commerciale qui a des moyens financiers plutôt qu’une pauvre association de pilotes qui ne vit que de maigres contributions de ses membres et sponsors… c’est la stratégie dite des “deep pockets”.
D’autant plus que je ne vois pas de chef de responsabilité qui pourrait amener à une responsabilité de la PWCA dans cette histoire.
Fabrice : C’est beau de défendre la justice dans le sport… mais une procédure coûte cher et vise généralement à gagner quelque-chose d’autre que l’éphémère gloriole d’être classé à la superfinale!
Et je te garantis que personne n’entreprendra quoi que ce soit juste pour ça, d’autant plus que je ne vois vraiment pas sur quelle base un résultat pourrait être invalidé dans cette histoire.