Je reviens là dessus. Comme ça, autant faire avancer le schmilblick. C’est à mon avis le gros problème quand on veut effectuer une évaluation (quelle qu’elle soit). Pour se mettre à l’abri, il est indispensable d’être le plus clair possible dès le début sur les modalités de l’évaluation. Il y a eu un déficit sur ma formation et mon évaluation. Je ne peux pas dire pour les autres formateurs, mais je ne suis pas persuadé que ça soit beaucoup mieux. Mais pas de soucis, hein, c’est un métier d’enseigner (là je pense qu’il y a pas trop de problèmes avec les formateurs, ce sont des pros de l’enseignement en école), mais aussi de mettre en place un référentiel d’évaluation (là, je pense qu’il y a surement du flou).
Donc de ce que j’ai vu :
- des critères de notation sur la partie évaluation théorique des connaissances absolument inexistant. Pas de barème, pas de descriptif de ce qu’on attend, etc.
- idem pour la partie pratique. A part le “on le donne que si on peut vous confier notre famille”, ben pas grand chose. Donc ça ne vaut pas plus. Un contenu détaillé des attendus c’est bien (c’est qui est inscrit dans la partie “référentiel de certification” du fascicule de l’élève bi-placeur) mais il est nécessaire d’avoir aussi un barème. Et surtout, de préciser ce qui est directement éliminatoire, ce qui peut-être travaillé, etc. Parce que, par exemple, le critère d’évaluation “Est capable de faire preuve de maîtrise technique”, ben ça ne veut rien dire du tout!
Je pense donc qu’en étant beaucoup plus clair, vous (les formateurs) seriez bien moins emmerdé par ceux qui sont recalés et ne comprennent pas forcément pourquoi. Et pour les candidats être averti du vrai niveau attendu. Pourquoi pas mettre ta vidéo de gonflage dans les prérequis et dire “si vous n’êtes pas capable de faire ça, oubliez la qbi. Travaillez et présentez-vous l’année prochaine.”

