Qbi et licence

Puisque tu veux qu’on utilise des propos justes,fais-en autant et cite celui ou ceux qui ont dit ça. Comme j’ai pas trouvé, comment veux-tu que j’interprète autrement tes propos qu’en étant une phrase que tu penses ! Franchement t’as écrit ça pour me faire plaisir ? NON ! pour m’agresser. C’est gratuit et inutile !

Maintenant pour que les choses soient claires, j’ai bien entendu ton point de vue. Mais le mien est différent. C’est pas pour ça que je suis condescendant ou que je suis con. Et si le forum craint autant que ça et t’énerve chaque fois qu’on a pas le même avis que toi, ben ne le lit pas et n’intervient pas.

Enfin pour ta Qbi, tu as peut-être eu l’impression que c’était “l’école des fan”, mais les formateurs ont peut-être vu que vous gériez les passagers. Et maintenant, le final de la Qbi c’est avec de vrais passagers et ça (sans vantardise), c’est parce que je me suis battu pour que ce soit comme ça en commission formation. Désolé. J’en rajoute aussi une couche ! Parce que plus on en fait, plus on s’expose aux critiques.

A+
L

Je crois que son “tu” il faut le lire comme un “on”

Salut. Tu parles de qui ? Et à propos de quoi ?
Euh je précise que c’est une simple question qui résulte du fait que je ne sais pas à quel poste tu réponds… on ne sait jamais, je ne voudrais pas offusquer qjelqu’un pour une question aussi banale.

A+
L

Ok … Compris et sur ce point je te rejoint et m’engage à faire attention à l’avenir.

A+
L

Salut je suis pilote associatif bi et je réagis à 2 propos que j’ai repéré et qui m’interrogent.

et Citation de JC plus récente (pas de rapport avec ma citation plus haut) :"Bien dit !! UN biplaceur ne doit jamais se demander si cela va arriver, mais QUAND cela va arriver. "

Est ce que vous, les biplaceurs, vous vous dites qu’une fermeture à 50% ça va arriver en bi ? Par ce que là franchement je me sens vraiment en décalage… Vous volez dans quel genre de conditions en bi ?

De plus, pour avoir déjà fait un stage “SIV” en bi (avec le passager chargé de faire une asymétrique), je peux vous dire que si vous trouvez un passager capable de maintenir une 50% pendant que j’essaie de la gérer… ben je veux bien son téléphone j’ai du bois à fendre chez moi…

Ah, ok je comprends d’où vient notre incompréhension ! Ben non Laurent, je te traite pas de con.

Alors es-tu sûr que tout se passe comme ça dans la vraie vie? Parce que dans la (ma) réalité, il a fallu que nous, examinés, trouvions nos passagers… Hé oué. Moi j’ai volé avec ma copine. Les autres, ils ont dû se démerder pour trouver quelqu’un en semaine, du jour pour le lendemain. Donc c’était des potes à eux… Donc dans mon cas c’était du gros pipeau. Après je l’ai déjà dit lors du récit de ma qbi, cette nouvelle formule je la trouve bof (désolé, je sais que c’est toi qui l’a mise en place). Ça a palier à certains manquements, mais dans la réalité, ça pose d’autres problèmes. J’ai clairement eu 2 formateurs ligue me dire qu’ils ne refusaient quasiment personne à la formation, vu le pognon investi pour la semaine par les candidats. Très clairement, ils comptent sur les examinateurs finaux pour virer ceux qui sont trop justes. Dans mon cas ils ont donné le droit d’emmener des passagers niveau vert à quelqu’un qu’ils ont obligé à voler en solo quasiment toute la semaine car c’était trop dangereux de le laisser emmener quelqu’un lors de la formation (j’ai un genou qui s’en souvient encore en faisant le passager en pente école…)…

Après je le répète, c’est assurément la meilleure formation que j’ai jamais faites en parapente. Par contre l’évaluation, c’est aussi limpide et impartial qu’ une élection en centre afrique !

Non tout ne se passe pas comme dans la vrai vie. Mais les deux derniers exams bi qu’on a fait, on a trouvé nos passagers nous-même et les candidats ne les connaissaient pas. C’est encore un point à préciser sur les formations… Qui doit trouver les passagers.
Et oui je sais que pas mal de gens trouvent cette formation “bof” comme tu dis. Mais avant on pouvait emmener un passager niveau vert après 2 jours de préfo. D’ailleurs c’est marrant ! tu dis que le bi c’est pas différent du vol solo si un gars est bon au déco. Mais dans ta formation, y’en a un qui l’a eu mais qui a volé que en solo… D’où ma question que je repose : qui juge du niveau ?

Les formateurs sont humains et certains n’ont pas le courage de recaler un candidat. Mais ce n’est pas le cas de tous. 3 ou 4 fois par an, je défend des formateurs de ligue face à des candidats recalés qui estiment que leurs jurys ont été partiaux ! C’est la preuve qu’il y a aussi des échecs. Même si c’est presque aussi simple que du vol solo.

Pour revenir à la fois à l’origine du malentendu et à la nouvelle formation, je défend mes convictions ! Je suis persuadé que cette formation est mieux qu’avant et je reste aussi persuadé que le vol biplace ce n’est pas du vol solo.
Je suis prêt me remettre en question si on me montre que j’ai tort.

Bonne soirée.
L

Il y a plusieurs points dans ce post :

  • Non gérer une fermeture 50% ne fait pas partie des pré-requis pour valider une QBi
  • Oui j’y pense à la fermeture (peu importe le pourcentage) et oui j’en ai déjà eu qui ont dépassé 50% (en vol cross avec un pote). On vole avec des structures souples et pas toujours dans des conditions ZEN donc c’est un risque qu’il faut accepter ! Mais je me dis pas que ça va arriver… Mais parfois que ça peut arriver et ça modifie mon vol. Je m’éloigne des reliefs et j’essaye de me sortir de ce mauvais pas (mauvais choix… pace que souvent quand ça arrive, c’est qu’on a pas fait le bon choix)

A+
L

Ben disons que le gazier il foirait aussi ses décos solo. Genre a s’y rependre 3 fois, pas de tempo, frontale, montées disymetriques, etc. Alors qui juge, ben normalement les formateurs ! Mais quand enfin ceux ci l’ont autorisé à volé en bi, les 7 autres se regardaient en priant que ça lui tombe pas sur la courge… moi j’ai clairement refusé. Vu que j’avais une attelle grâce au monsieur, j’ai pu être exempté !
Bon, je t’accorde que c’était la première année de mise en place de la formule. J’espère que ça va évoluer et que le niveau véritable va être en adéquation avec le discours de la fédé.

Nous, on avait demandé aux candidats d’amener un passager, et ils ont fait une drôle de tête quand on leur a expliqué qu’aucun d’entre eux ne volerait avec “son” passager…

Bonjour,

J’avais fait une réponse juste après ce qu’a écrit Patrick le 23 juin 2016 à 21h 06, mais j’ai dû faire une fausse manip et j’ai tout perdu, je la refais donc.
Afin d’être le +clair possible je réponds à chacun de vous:

Pour Tipapy :
Premièrement Je n’ai pas envie d’être élu dans une structure associative, j’ai déjà vécu ça et je n’ai plus envie. Deuxièmement je n’ai plus envie de changer les chose, je l’ai déjà écrit ; je suis résigné. Troisièmement je suis porteur d’idées minoritaires et dérangeante, il n’y a qu’a lire les correspondances précédentes pour t’en convaincre, donc je n’aurai aucune chance d’être élu.

Pour WOWO : Je suis entièrement d’accord avec tous ce que tu as écrits. Je rajouterai ce que je pense être un profil courant du parapentiste, j’étais comme çà c’est le temps, les faits et les réactions des autres qui me l’ont fait comprendre et j’ai évolué : « Les autres ont des accidents ; c’est parce qu’ils font des erreurs, moi je ne fais pas d’erreurs parce que j’ai très peur d’avoir un accident. Comme je suis fort parce que j’ai fait plein de formations et que je monte régulièrement la difficulté de mes vols afin d’être fort et de maintenir mon niveau je ne ferai pas d’erreurs, je ne risque rien, mais j’ai quand même peur, c’est pour çà que je cherche et dénonce les erreurs des autres ; c’est pour me rassurer en fait». En ce qui me concerne, j’ai admis, et surtout intégré, que l’erreur est possible, avec son cortège de conséquences, chez moi comme chez les autres même si on fait très attention et même si on est bien plus fort que les autres.
J’espère aussi de tout mon cœur que tu as raison pour ta dernière phrase et ne veut surtout te faire partager mon pessimisme.

Pour Marc :
J’ai écrit » Seulement juger un niveau technique est faisable, juger un profil psyco est hors de portée », donc je n’ai pas LA solution, seulement continuer à monter la dose d’un médicament qui ne marche pas n’est pas une bonne solution non plus, non ?
Je suis, bien sur persuadé que la fédé cherche à améliorer les choses, mais comme çà ne marche que « moyennement » sur ce sujet, les idées ou avis de personnes marginales comme moi peuvent peut-être être bonnes même s’il y en a qu’une sur 100.
Pour ta demande de l’analyse fine de de l’accidentologie biplace ; c’est vraiment une très bonne idée ; tout part de là pour trouver le bon reméde.
Ensuite, bien sûr que j’ai trouvé des solutions !(en plus de la solution FFVL que j’applique bien sûr; maintenir mon niveau le +haut possible avec les limites que m’impose la vie de famille et la vie professionnelle. Je fais systématiquement (sauf vent à décorner les bœufs) un gonflage à l’atterrissage après un vol biplace. C’est l’excès et son unicité de la solution Qbi FFVL qui me désole). Bon, ce sont des solutions personnelles, que vaudront-elles pour les autres ? je n’en ai que deux mais je les trouve efficaces pour moi. De toute façon, je les transmets bien entendu.
Première « solution » :
Je n’ai plus du tout la même approche que la majorité des bi-placeurs bénévoles. En gros, je détourne ou j’oriente la motivation de mon passager vers ce qu’il faut faire pour arriver à voler à deux et pour le faire dans des conditions optimum d sécurité. J’explique donc, au tout début, que je fais une petite formation et qu’on ne volera pas tant qu’on ne sera pas au point tous les deux. Ensuite je m’impose, et j’y suis arrivé ces deux dernières années de ne pas faire le vol bi la même journée que la formation.
Ensuite j’explique tout, je ne cache rien, sur les causes d’accidents sur ce qui arrive pour chaque erreur technique. Je lui explique toujours que dans tous les cas en cas de pb je suis toujours responsable, que s’il fait une bêtise, c’est moi qui lui ai mal expliqué ou mal préparé, mais je ne cache pas les impacts éventuel de ses actions et de ce que je peux « récupérer» ou pas, ainsi que mes limites et le fait que moi aussi je peux faire une erreur.
Dans la pratique ;
Je transmets deux pages d’une foire aux questions que se pose un passager pour faire un vol en biplace pro et réponse issu d’un parapente mag , ensuite je fais une ou deux séances de gonflage, j’ai une voile mono que j’ai modifiée à cet effet et aussi des écarteurs (très courts volontairement), si on peut appeler ça comme (ce sont des bouts de cordes avec des boucles).
La charge de la voile est appliquée à presque 100% au passager et je pilote seulement la voile à la vue.
(L’objectif est l’acquisition des sensations ventrales ; charge vers le cap et pas de composante latérales) ainsi que gonflage, tempo et éventuellement petit recentrage à deux.
Ensuite et depuis peu je transmets s un document récapitulatif que j’ai écrit et que je joints.
Contrairement à ce que vous pourrez penser, cela ne décourage pas mes passagers mais au contraire attise le désir, et pour eux comme pour moi, les séances de gonflages font partie intégrante de « l’offre », c’est un plaisir pour eux et pour moi.
Avantages de cette procédure :
• J’ai une assez bonne idée de ce que va faire mon passager et çà me rend serein. Celà me permet aussi de déterminer le champ du possible avec chaque passager.
• Mon passager a une attitude tranquille et concentré, ce qui est très agréable pour moi (et je pense pour lui aussi).
• Mon passager comprend ce qui se passe, et je peux vous dire que cela est fortement générateur de plaisir pour lui.
• La copine de mon copain de mon copain qui voulait faire juste un tour de manège gratuit, juste parce que c’est gratuit au lieu de 80€ ne revient plus à la charge toute les semaines.
• « J’utilise » un secteur qui n’est pas en concurrence avec les biplaces pros qui eux savent faire voler pratiquement n’importe qui sans connaitre la personne et ceci dans le quart d’heure, ce dont je suis absolument incapable. Bravo à eux.
• On en profite deux fois plus.
Inconvénients de cette procédure :
• La disponibilité de tout le monde, y compris la météo pour au moins deux fois.
• S’il nous arrive quelque chose pendant les gonflages, je vais morfler ; je suis hors cadre partout ; matériel, site, moyen pédagogiques non validés par la FFVL et attitude dissidente.

Pour finir sur cette méthode, lorsque je discute (et je le fais à chaque fois que je peux) après un vol biplace d’un autre pilote, ce qui revient très souvent dans la bouche des pilotes, dans les inquiétudes ce n’est pas les conditions météo, ce n’est pas la peur des collisions, c’est l’inconnu du comportement de la pourtant très charmante personne au décollage et dans une moindre mesure à l’atterrissage.
2eme « solution » :
Je tiens à jour un carnet de vol dans lequel je demande à chaque passager de noter leurs impressions, après le vol, je note aussi les miennes, les conditions de vol et la voile. Pour l’instant ils l’ont tous fait (même ma femme, et sauf mon fils qui n’a plus envie). En général ils lisent le récit des vols antérieurs avec ferveur, c’est un plaisir pour tout le monde et je me suis vraiment attaché à ce petit carnet. Bon, ce carnet me sert à m’adapter et à évoluer vers plus de plaisir à partager mais surtout plus de sécurité.
Pour finir sur tes tirets :
Comme tu le constateras dans mon document destiné au passager, appliquer une redondance du passager sur les vérifications facile peut peut-être réduire les accidents d’accrochage.
Pour le jeune frimeur étourdit brouillon et surdoué, je suis comme toi, je n’ai pas de solution, mais je suis conscient que c’est un danger public sans pouvoir le prouver, et le jour où j’en aurais une de solution, je te la transmettrai de suite, à toi et aux autres.
Pour Patrick :
Afin de t’éviter des efforts de remise en cause sur les actions de la FFVL et sur ton jugement sur moi, je te confirme que je suis très fort en mono comme en bi, que je n’ai jamais peur, que je suis sûr de n’avoir jamais d’accident et qu’en plus je suis persuadé que tous les autres ont tort. Je maintiens aussi que je suis le seul à avoir raison. En plus j’adore donner des leçons, surtout à toi.
Ceci dit et sérieusement ; que veux-tu savoir sur ma pratique réelle ?
Pour le cout de la cotisation et donc de l’assurance bi, je me suis déjà expliqué, ce qui me dérange c’est la différence avec la cotisation d’un mono et donc de l’accidentologie qu’elle révèle, alors je critique la FFVL, c’est très con, je le reconnais, j’essaierais de plus le faire, ce qui ne veut pas dire que la situation actuelle me parait bonne.

Pour « Choucas »
C’est vrai qu’il y a aux moins 5 points de vraiment différents ! j’avais jamais fait la liste ! Le voir écrit çà montre bien que le biplace c’est tés facile.

Bon vols à tous.

Préparation de la voile :
J’écoute XXXXXXXXX qui va surement me donner des instructions pour étirer replier déplacer la voile.
J’observe le déroulement et j’évite de m’endormir ou de changer d’objectif en allant discuter avec la jolie fille ou le beau mec d’à côté qui semble très disponible.
Je fais gaffe aux autres parapentistes :
• Il ne faut pas marcher sur les suspentes qui sont fines fragiles et de la même couleur que le sol.
• Idem pour les tissus de voile.
• Il ne faut pas être dans le volume d’une aile qui va gonfler.
Embarquement
Lorsque XXXXXXXXX me le demande, je viens m’attacher en passant par le côté gauche de la voile (sauf instruction contraire).
J’aide à la manœuvre d’attache rapidement sans toutefois agir dans la précipitation qui pourrait faire que le mousqueton soit crocheté avec un demi-tour et obliger à le décrocher raccrocher.
Je demande le cap si XXXXXXX ne me le donnes pas et je le mémorise.
Je suis attentif à la moindre traction sur mes points d’attache et suis prêt à courir vers la traction afin de décharger la voile en cas de pb.
Une fois attaché je suis concentré sur les déplacements de XXXXXX et je le le suis dès que je sens une légère traction.
Je ne passe jamais devant la ligne théorique passant par Vincent et parallèle à la courbe de niveaux.
(voir shéma).
Gonflage :
Dés que XXXXXX me prévient ; « attention on y va » « ou « c’est parti » ou quelque chose du genre, je charge ma ventrale très doucement en étant très attentif à l’effort de traction et à la direction.
Deux extrêmes existent :
Vent fort : La traction en arrière va être très violente et très soudaine il s’écoulera moins de deux secondes (peut-être moins) avant d’être à plusieurs mètres au-dessus du décollage (typiquement 0.8s pour le gonflage et 1s pour la tempo décollage. Il faudra que je recule très rapidement de 3 pas puis m’arrêter ou partir très progressivement vers l’avant, tout dépends de l’effort.
Vent faible : C’est l’équipage qui va générer la traction par la course d’élan ; il faut absolument générer une traction continue et allant croissante jusqu’au décollage, tout en corrigeant une éventuelle légère dissymétrie latérale qu’il faut absolument percevoir. (En cas de dissymétrie latérale importante (env plus de 3/4kg) XXXXX dira stop. Une interruption de l’effort vers l’avant conduira à une gamelle. Une baisse de l’effort vers l’avant conduira ou non à une gamelle sous le nez de falaise avec les conséquences qu’on peut imaginer.
Ce sera certainement quelque part entre les deux.
Je dois :
• Rester très concentré sur les efforts de traction.
• Regarder l’objet matérialisant le cap que XXXXX m’a donné.
• Adopter une posture un peu penché en avant pour anticiper un éventuel déséquilibre arrière qui serait catastrophique, (la posture doit être prise bien entendu avant le gonflage sinon c’est la gaufre).
Je ne dois surtout pas :
• Générer un effort de résistance violent (par exemple en ayant un comportement de « poids mort » en cas de vent fort
• Générer le moindre effort latéral (par résistance à un effort qui naitra rapidement).
• Pousser Vincent vers l’amont (haut de pente) en fin de gonflage, car cela occasionnera une fermeture frontale très dangereuse.
• Regarder par terre.
• Attraper un élévateur (dans ce cas, si on s’en sort, XXXXXX te pétera le nez avec son casque).
Décollage :
Je me conditionne à m’arrêter dans la course de suite si j’entends XXXXX qui dit «STOP».
Je charge la ventrale progressivement et de plus en plus fort en courant de plus en plus vite, plus je charge fort et vite un peu après le début de mise en traction et plus le décollage se fera dans de bonne conditions.
Je garde les jambes dehors prés à amortir une éventuelle repose prévue ou non prévues et je rentre le train d’atterrissage seulement quand XXXXXX me le dit.
Je dois :
• Absolument profiter de cet instant magique.
• Me recentrer légèrement si je sens un coté qui tire plus que l’autre tout en conservant le cap.
Je ne dois surtout pas :
• M’arrêter dans la course d’élan.
• Maintenir ou pire résister à une traction latérale si elle venait à naitre.
• M’assoir dans la sellette.
Points vitaux :
A charge passager :
• A partir de la connexion avec le pilote, se concentrer sur l’action à venir et donc en premier lieu ; diriger sa concentration sur l’acuité de perception ventrale.
• Pendant l’élévation de l’aile maintenir une tension constante vers l’objet matérialisant le cap, et se déplacer très rapidement du coté qui tire s’il existe une dissymétrie d’effort latérale. Il faut être vif et très attentif, une viscosité mentale de quelque dixième de seconde ou pire une erreur peut conduire à l’accident.
• S’arrêter de suite, et décharger la voile (pas 3 dixièmes de secondes après)si Vincent dit Stop.
• Sauf injonction « Stop » ne jamais interrompre une course d’élan décollage (sous peine de grosse grosse gamelle).
• Décharger la traction le plus vite possible et le plus rapidement en cas d’anomalie =>Chercher à se relever le + vite possible en cas de chute.
A charge pilote mais redondance passager souhaitée :
• Contrôler les fermetures sellettes.
• Participer à la connexion passager/pilote.
• S’occuper du machin en tissus avec les ficelles.

ouias, moi je dit chacun ça pratique …

perso, je fais du bi depuis 2007 avec mini 20 vols par ans.

mais ce qui est claire et que je constate souvent, en sortie de qbi on a souvent un peut “d’exitation” mais avec une pratique régulière et avec le temps on s’assagi, on ce perfectionne. maintenant, mon briefing est relativement court, et en infinitive bien plus efficace.
je prend plus de marge au deco pour être sur de pouvoir stoppé mon deco. et si je le sens pas pour x raison, j’y vais pas !

pas facile tout ça et je pense surtout qu’il n’y a pas qu’une solution…

Cigale, au bout d’un moment il ne s’agit ‘que’ de voler en biplace parapente, pas de lancer une fusée sur la lune ! :slight_smile:

Avoir besoin de mettre en place tant de procédures ne me fait vraiment pas penser à une sûreté personnelle dans la pratique.

Comme tu le dis, je ne juge que sur ce que tu montres sur ce post. J’aurais peut être un avis différent en te voyant pratiquer.

La Cigale, tu ne travaillerais pas dans le domaine du contrôle qualité ? :clown:

Salut

Je sais pas pourquoi ce post a dégénéré de sorte que tout le monde se sente accusé de ne pas savoir faire du biplace. Peut-être que j’ai une part de responsabilité par des réponses un peu trop directes, ou manquant d’introduction, gere :"mon sentiment… " ou “Ca n’engage que moi, mais…”
On voit de plus en plus de pilote se présenter en Qbi et c’est plutôt réjouissant. Plus il y aura de biplaceurs plus il y aura de personnes qui découvriront notre activité. J’encourage tous les pilotes qui veulent aller jusqu’à cette qualification à le faire. Mais je pense qu’il faut leur préciser simplement que ce n’est pas anodin. Ni la formation, ni l’acte d’emmener un passager. Comme il a été dit plus haut, un excellent niveau technique au sol est requis. Et financièrement, il faut compter entre 500 et 800 €… de formation et validation.
Bien sur certain pilotes diront que on peut trouver moins cher avec un pote qui est BE et formateur de ligue à tel ou tel endroit. Mais je parle d’une moyenne.

A+
L

[quote="choucas,post:357,topic:58532"] Je sais pas pourquoi ce post a dégénéré ... [/quote] https://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Usenet_et_Internet) [quote="Lololo,post:327,topic:58532"] P... ce forum il craint vraiment... [/quote] oui enfin faut pas non plus faire comme si c'etait nouveau :init: et dans l'ensemble ca s'arrange plutot. meme wowo semble condenser un peu ses posts :canape:

petite remarque la dessus :

et

ca serait bien de relativiser ce “no comment”,
et peut etre montrer la meme video avec une swift ou une rush, plutot qu’une ultralite :wink:
et des tutos biplace ?

Bonjour,

Quelques remarques personnelles sur des sujets abordés sur ce fil :

1/ La Qbi serait en fait donnée à tous ceux qui la présentent ?

Ce n’est clairement pas le cas partout !

Exemple : un pilote de notre club, excellent pilote, réalisant régulièrement des vols de plus de 100 km (ce n’est quand même pas à la portée du pilote moyen de base, n’est-ce-pas ?) et excellent au sol, a présenté la Qbi il y a quelques années et a été recalé !
Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais si lui ne l’a pas eu, c’est qu’on ne la donne vraiment pas à tout le monde.
Depuis il l’a repassée, l’a obtenue et vole régulièrement en biplace en toute sécurité.

2/ Accidentologie biplace :

L’accidentologie en biplace est particulièrement choquante.
En effet en pratique solo un pilote peut prendre ou on les marges de sécurité qu’il veut : il n’engage en effet que sa propre sécurité.
Qu’il vole dans des aérologies au-dessus de son niveau et/ou avec une voile qu’il n’est pas capable de maîtriser en cas de gros incident en vol, c’est son problème personnel et ses choix n’engagent que lui (+ sa famille et/ou ses amis un peu quand même !).
Mais un pilote biplace emmène un passager qui fait une confiance totale au pilote et celui-ci doit absolument le ramener au sol en parfait état et sans blessure bien sûr !
Aussi les accidents en biplace posent un véritable problème car ils ne devraient en principe pas arriver.
Or les statistiques sont malheureusement là.
Dans le tableau que je mets en pièce jointe de ce message (et que j’ai déjà envoyé) il y a le tableau récapitulatif des accidents déclarés à la FFVL de 2010 à 2015 (les accidents hors FFVL ne figurent pas dans ce tableau).
En matière d’accidentologie biplace on voit qu’il y a eu ces 6 dernières années :

  • 536 accidents déclarés ;
  • 286 passagers avec blessures légères ;
  • 103 passagers avec blessures graves (plus de 48 h d’hospitalisation) ;
  • 2 passagers décédés.
    Ces chiffres sont tout simplement insupportables !

3/ Coût de l’assurance RC biplace :

Il n’est absolument pas dû à la fréquence ou non du nombre d’accidents en biplace, mais simplement de leur gravité.
Les montants versés en faisant jouer la RC solo doivent pour le moment être faibles car les dégâts matériels d’un accident en solo (atterro dans un champ non fauché, sur le capot d’une voilure (c’est arrivé) ou sur le toit d’une ferme (c’est arrivé aussi !), rupture d’une ligne téléphonique en approche finale) n’entraînent pas de grosses dépenses.
Le montant pourrait être élevé si un pilote percutait un jour une personne à l’atterro avec des séquelles graves (à ma connaissance ce n’est pas arrivé, heureusement, à la FFVL).
Autre hypothèse : collision d’un pilote avec une ligne électrique à moyenne ou haute tension.
C’est arrivé pour un pilote étranger à Roquebrune qui, en train de parler à la radio, s’est emmêlé sur une ligne électrique juste au-dessus de l’autoroute.
Conséquences : coupure de la ligne électrique et de l’autoroute pendant 2 heures pour le sortir de là !
J’espère pour lui qu’il avait une RC correcte (mais il n’était pas licencié FFVL).
De toute façon dans la plupart des cas d’accidents en solo, la RC ne joue pas : le pilote se fait mal (voire très mal) et c’est son IA qui intervient, mais pas sa RC (dégâts faits aux tiers).
Si un pilote décroche ou part en autorotation et se crashe, il ne fait en général pas de dégâts autres qu’à lui-même.

En biplace le problème est complètement différent d’un vol solo : la RC biplace couvre en effet le passager et un accident grave peut entraîner des remboursements très élevés.
En cas de blessure grave (ou de décès) du passager, le montant à payer par l’assureur peut dépasser 100 000 € (et même un million d’euros dans un cas comme je l’ai déjà signalé), ce qui n’a rien à voir avec les montants liés à la RC solo.
Le coût de la RC biplace vient bien sûr de là.
Je suis persuadé qu’un seul accident grave en biplace coûte beaucoup plus cher à l’assureur que la totalité des remboursements de RC en vols en solo.
Alors on peut bien sûr regretter que la RC biplace coûte assez cher, mais comme je l’ai dit, si l’accidentologie biplace continue au rythme de ces dernières années, la fédération ne trouvera peut-être plus un jour un assureur acceptant de couvrir ce risque.

A+ Marc

Et de plus, n est-il pas que actuellement la RC"A" biplace (asso comme Pro) beneficie de sa mutualisation avec celle solo ?
Et que fait, si cela est avéré, si la FFVL décidait de faire porter à chaque catégorie son réel coût d’assurance en fonction du ratio primes/risques qu’elle représente. La prime d’assurance gobale de la RC biplace ne serait pas 3 ni même 4 ou 5 fois supérieure à celle de la RC solo mais X fois et dans des proportions qui la rendrait inaccessible à tous la plupart.

:canape: