[quote=“Paragliding old bag,post:80,topic:37882”]
Et puis en plus il y avait moyen de bien se faire plaiz surtout samedi… Ça faisait longtemps que j’avais pas vu des ailes à 10km du bocal :twisted:
que ressentez vous quand vous volez ?
Rahhhh LOVELY! dans le sud c’était l’éclate hier :ppte:
j’en ai même vu voler sans gants, tellement il faisait beau et doux
Je m’auto-cite car ma pratique a un peu évolué depuis décembre 2013. Quand je vole, je me dis que j’ai bien de la chance d’être en l’air et je suis triste quand je remets les pieds sur terre. Ayant fait des plafs et commençant à maîtriser la montée en thermique, je me dis que c’est magique d’être près des nuages, d’être aussi haut, à des endroits inimaginables il y a si peu. Je considère ma voile comme une amie qui m’emmène voyager de crête en crête, une amie qui veille sur vous si on la tient bien… Quand je vole, plus rien n’existe vraiment, juste le moment présent, et le chemin à essayer de trouver parmi les ascendances. On ne peut penser aux soucis, aux problèmes, non c’est tout dans l’instant. Quand l’air est calme (le matin), je lâche les commandes et me laisse aller à la plénitude. Quand 'air est assez tonique, je fais corps avec ma voile pour tirer le meilleur parti des éléments et quand c’est limite, je me dis que l’on a bien de la chance d’avoir des outils modernes, des moniteurs qui nous ont fait progresser et dame Nature assez bienveillante. ET on se dit qu’il faut bien choisir son créneau météo pour ne pas jouer au fétu de paille. Quand je vole, bien peu de choses existent si ce n’est cette esprit de liberté et de communion avec la nature.
La magie, totale, de voler que j’avais au début s’est estompée. Le fait d’être absorbé à 100% dans le moment présent aussi. Certes, je suis 100% dedans au déco, quand le thermique est petit, quand je rase de près les arbres, ou 50m avant l’aterro. Mais je me suis surpris parfois en transition à penser au programme TV de la soirée. J’essaie d’en profiter pour regarder le paysage. Je me demande d’ailleurs si le paramoteur ne répondrait pas mieux à mon envie de ballades et de paysages que de gratouiller 2h pour prendre 300m au dessus du déco.
va faire un tour à Saint André les Alpes 
tu va repasser à 100%,
voir 300% si tu décolle vers midi, aucun gratouillage, tu prends 300m le temps de respirer 2 fois
d’une manière générale, changer de région est une nouvelle aventure qui commence
Que de choses se sont passées en deux mois !
J’ai depuis quelques semaines eu un déclic, celui de ressentir la masse d’air avec plus d’acuité et cela grâce à une panne de vario. La communion avec l’air, sentir à la sellette, dans les commandes ce que l’air veut communiquer, je passe dans des sortes de tunnel et cela est si agréable !
Sinon en même temps, j’ai pu avoir “peur” de l’altitude bêtement pour des raisons inconnues (pas de cunimb ou thermiques puissants par exemple). Etrange tout ça…
Ce que je ressens quand je vole ? Si ça dure trop longtemps, une belle envie de pisser.
Sinon, que du plaisir. Je me sens comme un rapace qui vient de se faire tailler une plume, ou comme un frelon qui admire son gros dard.
The foot quoi.
Comme chanterait Sardou:
Mes chers parents je vole
Je ne m’enfuie pas je vole
Sans fumée sans alcool (merde ! non, là c’est pas bon)
Je vole
Je vole
Ce que je ressens quand je vole ? Si ça dure trop longtemps, une belle envie de pisser.
Sinon, que du plaisir. Je me sens comme un rapace qui vient de se faire tailler une plume, ou comme un frelon qui admire son gros dard.
The foot quoi.Comme chanterait Sardou:
Mes chers parents je vole
Je ne m’enfuie pas je vole
Sans fumée sans alcool (merde ! non, là c’est pas bon)
Je vole
Je vole
karma+
Même si je n’ai jamais su bien volé/apprécié sans mon bip…bip…bip…bip…bip.bip.bipbipbip… favori (pas celui du réveil ni du spoutnik…)
va faire un tour à Saint André les Alpes
tu va repasser à 100%,
voir 300% si tu décolle vers midi, aucun gratouillage, tu prends 300m le temps de respirer 2 foisd’une manière générale, changer de région est une nouvelle aventure qui commence
Je prends note, merci. Voyage en Andalousie en préparation pour le moment.
La magie, totale, de voler que j’avais au début s’est estompée.
La mienne toujours pas… J’ai toujours des barrières à dépasser, toujours des buts à atteindre, toujours la même satisfaction quand j’ai fais un beau vol, toujours le même plaisir à aller voir les sommets par en haut, toujours la même contemplation à planer dans une inversion matinale, toujours des gros thermiques teigneux ou des choses à travailler en vol pour me faire peur 
La seule chose qui a changé c’est qu’effectivement j’ai moins envie d’aller voler sur certains cites où à part conditions fumantes il n’y a rien d’autre à faire que de la crête à mouettes, mais je garde toujours un œil sur ces sites pour le jour fumant où je pourrais enfin m’en servir de tremplin pour explorer de nouveaux sommets.
Peut-être que tu devrais essayer de faire plus souvent des bornes plutôt que du vol sur site (si tu en as la possibilité bien sûr), ça te redonnerait peut-être une nouveau regard.
Peut-être que tu devrais essayer de faire plus souvent des bornes plutôt que du vol sur site (si tu en as la possibilité bien sûr), ça te redonnerait peut-être une nouveau regard.
Je peine en effet à sortir du bocal. Les derniers stages cross auxquels je me suis inscrit ont été annulé en raison de la pluie 
bah si tu arrives a faire 200/300m de gain au dessus du déco, ça devrait suffire pour sortir du bocal, après le problème est d’y revenir, mais s’il y a de quoi se vacher tu parts sans penser a revenir et si tu arrives à revenir c’est un plus 
Moi j’ai commencé comme ça, je partais pour essayer d’arriver le plus loin possible sans chercher a revenir et je posais à 5/10 km du déco. A partir du moment ou tu respectes les mêmes choses qu’en bocal tu te sens en sécurité… Par contre il faut rester très attentif aux vaches qui vont remplacer l’atterro du bocal, à pas choisir n’importe quoi pour toujours te sentir bien.
Mon pote Nours a une théorie sur la correlation entre le niveau du pilote et son regard au déco.
Le débutant essaie de distinguer l’atterro, les embuches de l’approche, la finesse pour l’atteindre.
Le pilote breveté lui est à l’écoute du vent, des indices sur la crête parfois il sort l’anémo
L’apprenti crosseur a le regard aérien, direction “derrière le deco”
Le dur de dur lui il regarde devant, les nuages qui se pointent.
Moi, j’adore regarder les autres pilotes au déco, la belle gestuelle de l’un, le stress d’un autre qui bégaie sa prévol, celui-ci qui foire son déco, celui-là qui raconte des histoires pour effrayer le debutant et qui se fait peur lui-même, les deux langues de putes au pied de la biroute qui ont un avis sur tout ce qui se passe en l’air mais qui attendront l’air calme du soir y aller … c’est marrant l’ambiance de déco, c’est à la fois l’intro de notre journée de vol et son résumé.
karma+
karma+
Comme toi Ben, j’observe beaucoup les autres au déco,
mais je sais aussi qu’il plus facile de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre qu’on a dans le sien.
Mon pote Nours a une théorie sur la correlation entre le niveau du pilote et son regard au déco.
Le débutant essaie de distinguer l’atterro, les embuches de l’approche, la finesse pour l’atteindre.
Le pilote breveté lui est à l’écoute du vent, des indices sur la crête parfois il sort l’anémo
L’apprenti crosseur a le regard aérien, direction “derrière le deco”
Le dur de dur lui il regarde devant, les nuages qui se pointent.Moi, j’adore regarder les autres pilotes au déco, la belle gestuelle de l’un, le stress d’un autre qui bégaie sa prévol, celui-ci qui foire son déco, celui-là qui raconte des histoires pour effrayer le debutant et qui se fait peur lui-même, les deux langues de putes au pied de la biroute qui ont un avis sur tout ce qui se passe en l’air mais qui attendront l’air calme du soir y aller … c’est marrant l’ambiance de déco, c’est à la fois l’intro de notre journée de vol et son résumé.
karma+ Merveilleusement dit 
J’aime cette legereté, cette glisse, la sensation de se jouer de la masse d’air, de la chevaucher. J’oscille entre contemplatif et baston, un peu comme dans la vie. Rien ne vaut cette sensation, lorsque après une longue bataille on se retrouve au sommet, on atteint enfin l’objectif.On contemple, on profite, on admire les résultats de notre labeur, et puis tout les horizons s’offrent a nous, suffit de choisir. C’est ce moment que je préfère, la sensation que tout est possible, qu’on peut aller ou on veut. C’est a ce moment là que je me sens réellement libre.
… j’adore regarder les autres pilotes au déco, …
un sujet pointu, bien analysé par là :
http://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/les-vrais-chiffres-et-la-formation-t35215.0.html;msg452142 