que ressentez vous quand vous volez ?

:vol: c’est exactement ça le problème…après chaque vol on pense déjà au prochain

Gloire du matin est aussi un phénomène existant en Afrique du sud/Namibie. Je vois une solution pour exploiter ça autrement qu’en delta : largué depuis un avion sous un modèle “Denali” de chez Nervures…et la Pob “Aah Denali , l’Alaska 1977, une sacré expédition…”

:vol: ne sois pas frusté masterpitroux la belle saison arrive…vol de 10 minutes hier sur le site engagé de seneuil dans le 79(gain de 10m tout de même)…la banane après le déco(…) et avant l’atterro…

c’est cela qui est génial en parapente, c’est qu’on à la banane que l’on survole le mont blanc ou que l’on fasse un plouf de 10 mn :pouce:

Ouais bin arrête un peu tes conneries s’il te plait bien, j’ai dajà plus le souvenir du dernier vol (déjà presque un mois) et j’arrive plus à m’imaginer le prochain … pétard de saison à la con, de fêtes de famille qui me cassent les gesticules, de soleil qui monte à peine sur l"horizon, de vent qu’on en avait pas du comme ça avant et de flotte qui irait pas un peu voir ailleurs si j’y suis pas ?

un p… de soleil ici
je sais pas si je vais prendre la combi, j’ai peur d’avoir un peu chaud cet aprem

:soleil:

j’ai volé samedi matin ; samedi après-midi au moteur ;hier en soaring(10minutes certes) et jeudi prochain sûrement! L’avantage d’habiter dans la région la plus ensoleillé de France…le poitou…et son relief…ses taupinières…et sa Ségolène :grrr:

En ce moment y’en a des qui ressentent des choses en vol. Mais il faut fréquenter l’aérologie Namibienne donc plutôt en Delta et en Swift.
Le 25 décembre plaf à +5 000m photo ci-dessous

t’a pas intérêt a avoir oublié ta gourde :mrgreen:

t’as vu le plaf dans le poitou…et le beau temps

je rajouterai à certains moments du vol : la paix

Allez, je déterre un peu ce fil.

Il y a dans le vol libre des sensations HENAURMES, tous l’ont dit et redit, mais il y en a une qui a été peu développée voire pas du tout : on est bien peu de chose en l’air !
Quand tout va bien, c’est LE PIED… mais quand cela ne va pas bien ?

  • quand on a décollé avec une clé ou pire une cravate, et qu’il faut se battre en serrant les fesses pour aller poser le plus vite possible sans se mettre chiffon ?
  • quand on a fait une prévol merdeuse et qu’on a un frein coincé dans les élévateurs ?
  • quand on se fait tordre près du relief sans pouvoir s’échapper, avec des cascades de fermetures / réouvertures à salir la culotte ?
  • quand on a pris un énorme pétard et qu’on sait qu’on va prendre la voile sur la gueule quand on s’en fera sortir ?
  • quand on se fait tirer par un nuage vicelard et qu’il faut faire une descente rapide ?
  • quand on se fait dégueuler et que cela sent le posé craignos à court terme dans les arbres ou sur le glacier ?
  • quand on cherche désespérément une petite surface propre pour vacher ?
  • quand on a une énorme envie de pisser (ou pire) mais qu’on est dans une tout aussi énorme restitution et qu’on ne peut pas descendre ?

Voler c’est fabuleux, OK, et on en redemande toujours - surtout quand on en est privé - mais il faut bien reconnaître que ce n’est pas toujours confort. On est très vulnérable en l’air, même quand on maîtrise son sujet (ce qui est loin d’être mon cas), et même les meilleurs peuvent se casser la gueule ou se faire des grosses frayeurs… et pourtant on y retourne quand même tant c’est addictif.

Pour avoir énormément pratiqué l’alpinisme et la moto à un niveau plus qu’acceptable, j’ai retrouvé dans le parapente, au soir de ma vie sportive, des exigences du même ordre : se maintenir en bonne forme physique et mentale, savoir gérer le stress, avoir des réflexes très rapides, toujours rester humble, savoir garder l’équilibre entre sérénité et concentration, avec en plus la convivialité entre pratiquants de tous horizons, unis par une même passion.

Vivement le printemps, j’ai envie de voler.

Salut et fraternité*

Put**** et moi donc …
:bang: :bang:

Bonjour à tous,

Quand je gravi un un sommet, j’ai conscience de la pesanteur, du poids du sac, de la puissance musculaire nécessaire à l’ascension. L’effort physique me permet alors de ressentir mon corps et de m’évader dans mes pensées. Une fois au sommet, c’est un mélange concentration, stress (pas trop hein) d’envies. Ton aile gonfle, commence à te prendre en charge et d’un coup, c’est magique, plus de fatigue plus de poids ou de tensions musculaires. Je ne pense à plus rien, ma tête est vide et mes yeux remplis de beaux paysages vu d’un angle improbable.
C’est un grand moment ou le temps s’arrête, la liberté est totale et le plaisir immense.
Sportivement.

Quand je vole…en fait ça dépend des moments. En plein vol, c’est facile, je regarde autour de moi, le paysage. Mais souvent l’esprit est occupé soit par le thermique à essayer de prendre, ou le décor à ne pas trop effleurer bref… que du technique. Alors je ressens surtout une sensation d’occupation. Quand c’est un plouf, je regarde ma voile, les suspentes et je me dis, trop beau (surtout avec le bruit du vent dans la voile). Pendant les deux phases critiques de décollage et d’atterrissage, décidément, l’esprit est toujours occupé mais immédiatement après le décollage, c’est une libération : la magie a encore eu lieu (encore plus si le déco a été difficile ou si l’attente a été longue. A l’atterro, c’est “quand est-ce qu’on remonte ? il y a une navette ?” ou “déjà ?” je n’ai pas encore été assez haut pour me sentir tout petit (à Ceillac à +480 mètres), je me disais - car j’avais le temps - que l’on était si peu de chose et que dans quelques heures il faudrait rejoindre sur le plancher des vaches. Et que la nature généreuse nous permettait (grâce à des objets magiques) de faire des choses fantastiques. Ballotté à droite et à gauche et de haut en bas, les sensations sont celles d’un combat. Après coup, on se dit que l’on n’est vraiment rien et …“quand est-ce qu’on y retourne” ? en rase-motte près du sol, c’est le jeu absolu doublé d’ivresse de croire que l’on peut - à mon tout petit niveau - maîtriser un truc lol

Purée les mecs, c’est beau c’que vous dites… :mdr:
Blague à part, je ressens la même chose. Et Mme POB a également bien résumé la vulnérabilité, notamment en cas de prévol foireuse et de clé/cravate dans la voile. Je me suis crashé et j’ai perdu ma voile en août à cause de ça, alors que j’avais 180 vols au compteur et pas de difficulté particulière au déco :bang: .
Le frein coincé dans les élévateurs également, un grand classique. Je ne pensais pas que ça m’arriverait non plus, et pourtant en février dernier, lors d’un superbe vol calme d’hiver… Comme dit Matthieu, on regarde sa voile, ses suspentes, on se dit : c’est beau. Et puis, le grain de sable qui gâche tout.
De toute façon, comme dit un collègue qui vole depuis 25 ans : “bon, ça c’est fait ; tu ne le referas plus !”

Allez, vu que ça vole (beaucoup) moins en ce moment, je vous offre ma séquence “angoisse en plein ciel” préférée :lol: :

https://vimeo.com/59974946

Curieusement, j’ai rigolé en visionnant la vidéo, en me disant “damned ! mais il aggrave son bigntz.”
C’était un tortillon banal et bénin, cela se défait très bien (la preuve) et quand on n’y arrive pas on peut très bien piloter avec les drisses dans les mains, comme au sol quand on fait joujou. C’est aussi tout simple pour poser, après un petit coup d’adrénaline.

Deux petits incidents avec ma belle Diamir toute neuve l’été dernier :

J’ai décollé un matin à Planfait (vol rando) avec une poignée coincée dans les élévateurs, il n’y avait pas moyen de la décoincer et comme cela tenait je suis restée un bon moment en l’air à piloter avec la drisse en main, jusqu’à être remontée au-dessus du déco, avec du gaz pour lâcher les mains, enlever les gants et réparer ma bévue de prévol. Ce ne fut pas de la tarte.
C’est marrant de ratasser les pieds dans les feuilles et les plumes au ras du caillou, avec une drisse main gauche… il faut du sang-froid et de la précision mais on s’y habitue aussi bien qu’à une moto à la fourche bigornée qui tire d’un côté.

J’ai aussi décollé en août à Montmin avec 5 caissons cravatés côté droit. Le temps d’entendre quelqu’un gueuler “cravate !” j’étais déjà en l’air. Avec l’Artik, une grande oreille aurait réglé la question mais avec la Diamir ces p… de joncs empêchant de défaire la cravate, même avec une grande oreille, la suspente coupable resta bloquée. Il n’y avait plus qu’à faire avec, avec beaucoup de sellette en ne touchant quasiment pas aux freins.
Tout aurait été simple si je n’avais pas attrapé une restitution au-dessus de Doussard, histoire de prolonger le désagrément, puis j’ai un peu merdé en approche - finesse très dégradée - et j’ai fait un hors-terrain sans gravité, puis j’ai piloté ma voile (toujours cravatée) jusqu’au terrain.
Il y avait du monde à l’arrivée, il paraît que la cravate était inquiétante vue du bas et ils se demandaient comment j’allais poser.
Je me demande pourquoi tout le monde savait que c’était moi ?
C’est sympa de susciter de la compassion.

Moralité : que ce soit avec 100 vols ou des milliers de vols d’expérience, on n’est jamais à l’abri d’une erreur de prévol.

Salut et fraternité*

Effectivement, voler à la suspente de frein ou alors aux arrières ça le fait très bien, surtout en conditions hivernales comme tu avais. En école on nous avait même fait poser comme ça, c’est un peu plus brusque, mais ça le fait, surtout si tu as 10km pour la finale comme ça avait l’air d’être le cas sur ton joli atterro tout blanc.

Bonjour à tous et toutes, :coucou:

Hum…

Avant je pilotais des avions car je cherchais le plaisir du vol. Mais j’ai arrêté, car au delà de l’aspect technique (plan de vol, approche, réglementation, phraséologie, etc) ça ne m’apportais pas ce que le parapente procure. Dans l’avion on est dans une cellule (cockpit), c’est mieux d’ailleurs, car ça va vite très vite. Un mauvais plan de vol, un mauvais calcul de dérive une réaction trop longue peuvent être vraiment problématique.

Alors que le parapente, c’est tout le côté positif du vol. On est dans l’élément, on fait corps, plus ou moins bien, mais on y est.

Et dans toutes les étapes du vol il y du bonheur;

  1. L’envie d’être là haut (très fort, limite jaloux quand les autres sont là haut)
  2. Discuter sur les points de décollage et les conditions météo locales pour bien anticiper le vol.
  3. Préparer le matériel
  4. Tout revérifier (le côté j’aimerais bien en refaire après ce vol)
  5. Décoller (et là wouaaaaaou, c’est énorme; la maîtrise dans la perte de contrôle)
  6. Le vol (Il me demande beaucoup de concentration encore, malgré mes heures de vols en avion, je n’ai pas encore les bons réflexes, et puis j’apprends en même temps. Mon cerveau a du mal a tout gérer pour le moment, car il y a énormément de sensations nouvelles à interpréter)
  7. La descente (faut bien rentré des fois, çà permet de ce rassurer sur son état mental)
  8. L’approche (perso j’adore)
  9. L’atterrissage (Mon plaisir c’est d’arriver au point que je me suis fixer et non en mode kaya)
  10. Le débriefing (Pour discuter du ressenti du vol avec les autres, des coins ou on a choper des bulles ou carrément des thermiques et comment on a gérer çà)
  11. La pause au bar :trinq: (C’est pour les fois ou on se fait peur :lol: )

Aujourd’hui, je suis un touriste complet en parapente (18 vols à mon actif [le 08/12/2013]). Mais je compte bien m’améliorer. D’ailleurs, je pars la semaine prochaine à la Réunion… :ppte:

Voilà

NON ! C’est toujours l’heure de boire une petite bière, pas besoin de s’être fait peur avant.
Râââhhh ! Il fait beau sur les Alpes du nord et j’ai envie de voler.

Salut et fraternité*