Tu serais pas pote avec Azaza ?! Mais je comprends, c’est bien normal d’avoir la banane quand on s’appelle Gloire du matin!
Sinon le “Morning Glory”, c’est aussi un putain de phénomène nuageux totalement magique en Australie. Ca se surfe et ça doit être un moment inoubliable. On doit avoir des sensations uniques en vol.
je vais répondre à ce post même si je sors du fils…Mon pseudo est la traduction en français d’un phénomène nuageux observé au nord de l’Australie ; toute autre traduction ou pensée est fausse… :shock:
Le phénomène physique qui engendre cette formation nuageuse très spectaculaire ne me donne pas du tout envie de voler dessous, dedans ni au-dessus. Je me demande si c’est parce que l’Australie est trop loin, si c’est parce qu’on y parle un jargon incompréhensible, ou si c’est parce que cela me fiche une pétoche pas possible.
Il n’y avait pas grand monde en l’air à Planfait et cela ne tenait pas beaucoup - c’est normal en cette saison - mais que la montagne est belle dans ses couleurs d’automne !
J’ai passé au ralenti l’approche et l’atterrissage mais nib de nib, je n’ai pas vu ma bonne vieille Célestine. Célestine ? Ben oui, c’est ainsi que j’appelle l’espèce de boîte à deux roues, décorée à l’arrière d’un étrange n°72, dans laquelle j’habite pendant la saison. Ma Logan s’appelle Praline et mon C15 de 2009-2010 s’appelait Daphné. à qui trouve l’explication logique de ces trois noms mystérieux, pour trois engins sans lesquels il me fut, il m’est et il me sera bien difficile de pouvoir voler.
Réponse le soir de Noël si vous n’avez pas trouvé, cela me donnera une raison de boire seule une petite bière.
moi je rêve de voler au dessus de ce nuage d’onde Australien ;d’ailleurs son survol en parapente ne doit pas être possible vu les différents témoignages?
sinon pour les trois prénoms voici ma réponse : Célestine était le prénom de ta grand-mère habitant la sarthe ; Praline était sa fille et Daphné ta fille.
[quote=“Gloire_du_matin,post:50,topic:37882”]
:x Perdu. Mme POB mène par 3 à 0.
Mes grand-mères s’appelaient Fernande et Adrienne, mon père était fils unique et ma fille a un prénom breton, en accord avec ses origines.
Non mais sans blague, j’ai une tête à avoir appelé ma fille Daphné ? :grrr2:
Bon, il faut s’arrêter là. Le fil traite du plaisir et du ressenti en vol et cette parenthèse était hors sujet.
La photo aérienne d’une Gloire du matin a visiblement été prise depuis un avion léger à haubans rigides, cela ne devait pas trop chablatter là haut dessus (parler haut-savoyard). Dans ce phénomène d’onde du 2ème ordre (les nuages s’enroulent en hélices parallèles) on doit ressentir des trucs pas du tout sympas, du genre rotors féroces, énormes cisaillements, ascendances et dégueulantes puissantes, ce doit être infernal.
Pour voler au-dessus de ce phénomène, il faudrait soit un moteur pour pouvoir monter, soit sauter d’un hélicoptère avec une voile mixte comme celles de l’armée, mais équipée de maillons éjectables pour pouvoir traverser le machin en chute libre et ouvrir le pépin à 200m/sol, parce qu’avec un parapente ce ne serait sans doute pas possible. Ce n’est pas gagné, à tout hasard der pour tenter le coup.
Je suppose qu’il y aura bien un de ces jours un Australien fêlé qui essaiera.
Merci Yeager pour cette vidéo… planante. Le gars n’a pas l’air de se faire secouer, il lève même le pouce pour dire qu’il prend son pied. Mais vu la marque qui pollue son aile, c’est certainement un tout bon.
Et il n’y a qu’un seul rouleau.
Il est vrai que le delta permet de décoller tracté par un ULM, c’est assez sportif et les deux pilotes doivent bien s’entendre. On pourrait donc imaginer un parapentiste décollant au treuil pour aller se mettre sous le nuage, quant à monter au-dessus ce doit être une autre histoire.
Je me sens bien petite, moi, avec mes 240h de vol.
Perdu. Mme POB mène par 6 à 0. (*) signale un indice.
A mon tour mais je suis plus un scientifique qu’un littéraire.
Ma première réaction : cela dépend.
Le ressenti des premiers vols est unique et s’efface peu à peu de ma mémoire.
Il est très rare de redécouvrit cet état fugitif d’extase au fur et à mesure de la progression.
Les types de vol et les objectifs varient aussi dans l’année.
Il y a cependant un point commun : à chaque vol, pendant un instant fugitif je réalise que je vole avec un bidule qui tient dans un sac à dos. Purée c’est le pied !
NB : Il se pourrait que j’utilise un autre mot de 5 lettres commençant par la même syllabe pu…
Cela a l’air si compliqué, si extraordinaire quand on regarde de l’extérieur.
De temps en temps il est vrai que la vision du sol du parapente en vol est plus douce que le ressenti en l’air.
Voir les paysages d’un angle différent à dimension humaine m’émerveille toujours.
J’ai le sentiment d’être en harmonie avec la nature.
Un petit exemple tout simple : repérer un feu de bois au loin, s’avancer vers lui, le sentir et essayer d’enrouler le petit thermique associé. Cela me met en joie.
Comme il a été dit précédemment un vol me donne la banane et la pèche pour la semaine.
Un vol de parapente me laisse autant de souvenir de plénitude que la fameuse première gorgée de bière.
Le plaisir peut être simplement le premier vol sur un nouveau site.
Pour paraphraser une chanson des années 80 :
Une semaine passée sans aile est une souffrance
Et mon coeur au bout de ficelles se balance
Un petit exemple :
Mi mai à la sortie du travail je me suis rendu sur la côte d’albatre.
Le vent était supposé faible autorisant un plouf.
c’était sans compter sur la petite brise de mer.
Résultat un vol d’une heure.
1 mn de vidéo toute simple, sans montage : Calme et sérénite
[quote=“Gloire_du_matin,post:18,topic:37882”]
tant que ca reste sain, des conditions “toniques” ca peut vraiment être grandiose : la joie de l’engagement s’ajoute à la joie du vol.
tu attéris lessivé mais en volant encore dans ta tête !
De bien belles vidéos, même sans avoir le son (cela m’évite les musiques pas toujours agréables pour des oreilles anciennes).
P…! (6 lettres, pas 5) Voler comme ça en dynamique sur les falaises de craie, cela doit être assez étrange pour les pilotes qui ne connaissent que le vol en montagne, pour qui voler près du sol signifie se préparer à atterrir. On doit s’y habituer assez vite.
Autant il est relativement facile de trouver des pompes en montagne, en observant le relief et l’ensoleillement, autant cela me semble compliqué en plaine quand il n’y a pas de relief, et stressant en bord de mer quand on est toujours près du sol. Et pourtant, c’est quand même “la banane” après le vol.
“Calme et sérénité à Senneville” est une petite vidéo toute simple mais pleine de poésie et de bonheur de vivre, parfaitement dans l’esprit de ce fil.
Encore merci.
Ma contribution d’apprentie volante
Au décollage (surtout s’il est réussi !)impression très forte de “libération” puis de liberté, joie explosive :dent:
En vol : sensations paradoxales…à la fois petitesse, je suis un microcosme,
et en même temps, une espèce de “grandeur” grâce à l’élévation permise par le “bout de tissu”
à la fois sensation de vulnérabilité et et fragilité, d’être à la merci de l’aérologie :vrac: et une certaine “puissance” de pouvoir agir pour l’utiliser :rando:
Peur contrôlée (qui s’exprime parfois, heureusement qu’on est seul en vol :lol: )
Et confiance en même temps. Je suis “accrochée sur l’air”, "ça tient " et tout se passera bien si je mets en adéquation ce que je sais faire et ce qui se passe,
vu que j’ai pris les précautions qu’il fallait par rapport à mon niveau de pilotage
Même si je suis consciente et accepte que je ne suis vraiment à l’abri de rien
et toujours :
Grande, grande humilité
Un refrain (un peu ringard certes ), mais aux paroles tellement vraies, résume un peu les choses : Et je m’envole
Je voudrais crier ma liberté
je veux comprendre
Pourquoi c’est si beau
Quand je suis tout là haut => ça je ne cherche plus à le comprendre, je vis intensément le moment présent,
avec “décrochage” complet par rapport aux soucis terrestres
Après l’atterrro, impression d’être bien shootée, gros "coup de pompe"qui fait prendre conscience de la dépense d’énergie fournie
Et le vol continue… avec l’échange de ressentis avec les parapotes, (avec ou sans bière)
et se revit encore le soir avant de s’endormir
C’est jamais vraiment fini dans la tête, et c’est pour ça que j’y retourne…