que reste-t-il aux EN-C?

… que reste-t’il aux EN.C…?.. ben pour moi il en reste pas mal… juste un des exemples de cette saison 2018 … comme d’hab et assez haut je me balade en vol pépère :ppte: (ben oui je suis grand père) et à ma droite deux voiles me dépassent très doucement … petits coucous des pilotes :stuck_out_tongue: …sympas les gars il passent devant moi un peut plus loin et ils continuent à filer … bon c’est une Artic 3/4 et une Sigma 9 ou 10 …?..ils ont un cocon et pas moi …je suis en B de début…?.. en Epsilon 8 au dessus de la fourchette de 5 kg j’aime bien , mais quand mème c’est pas juste alors je me décide de les suivre voir les dépasser… je pousse le barreau doucement ben il me semble bien que je vais plus vite mais ils commencent à être loin , j’accélère plus fort et la oui ça fonce plus mais je descend aussi et les autres voile semblent prendre plus d’altitude… je laisse l’accélérateur puis je fais demi tour … pas de souci il y a bien une différence …
Cordialement . Pierrot capt . :vol:

moui, objectivement… Mais aussi dos au vent, sans vent, ne serait ce point la même chose ?
Ce qui me fait “gratter” le peu de cheveux qui me restent, ce sont les approximations/affirmations que l’on élit au rang de postulat.
Maintenant dire qu’une “C” a de meilleures performances qu’une “B” ou autre n’est qu’une photographie de l’instant. Pour appuyer ces dires, il suffit de constater l’évolution technologique du matériel et aussi la recherche des (de certains) constructeurs pour proposer du matériel performant sans les contraintes d’un “pilotage” de Superman/woman.

Pour ceux qui ne comprennent pas “pénétration face au vent”, ou du moins qui ont du mal avec ce terme, c’est simple, ça s’appelle le rendement.
On parle de face au vent car dans la vraie vie le vent n’est pas laminaire, et l’air a des mouvements verticaux. C’est aussi le même principe en cheminement le long d’une crête, avec cette impression qu’une voile perf butte moins sur les difficultés, et maintient son altitude voire monte, quand des ailes moins perf perdent de l’altitude.

Il faut aussi remarquer que la différence de performances sous telle ou telle aile est fortement dépendante des capacités de pilotage du pilote qui est dessous.
Un très bon pilote fera de bien plus beaux vols avec une voile B qu’un pilote moyen sous une voile C !

Marc

Quand on avance face aux vent, on aborde les thermiques et les bulles par le coté bagnard…

Vent de dos, on rentre clean dans la partie au vent de la bulle puis on “glisse” dans l’effet bagnard et on part.

Pour ceux qui aiment la côte Landaise et ses belles vagues atlantiques très souvent présentes, ses puissants rouleaux…
Je reviens du large, je nage à rythme tranquille en compagnie de très bon nageurs, je suis avec eux poussé dans ces très longues ondulations avec ces belles sensations d’accélération, je me maintiens sans effort au niveau des autres, j’ai l’impression que j’ai bien progressé en natation et que je suis maintenant moi aussi un très bon nageur.
Puis revenus au rivage et après s’être brûlés les pieds dans ce sable si fin, nous repartons depuis la plage, face aux rouleaux qui cassent et au féroce ressac. Personne n’essaie de forcer mais je suis très vite distancé par ces très bons nageurs alors que je dépense beaucoup plus d’énergie qu’eux ! Mes rêves de natation performante se sont évanouis pendant que je pioche dans l’eau salée…

Fort juste, ce n’est pas ton slip et ton bonnet de bain en “peau de requin” qui vont t’aider ! peut-être la technique et l’entrainement ?
:trinq:

ALPYR reste en l’air tu y es beaucoup plus pertinent que dans l’eau (et tant mieux!) :ppte:
Archaleon :pouce: bien d’accord avec toi
enfin la déformation de nos ailes joue beaucoup plus (et pas en bien!) en turbulence qu’en laminaire

A voir aussi ce message de Gilles http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-performance/performance-des-parapentes-t14087.0.html;msg623433#msg623433

Rien de méchant,cher Vincent, mais ça m’a rappelé mon époque “escalade” (après le delta et avant le parapente) En stage dans les Calanques j’avais amené ma planche et bien sûr mon maillot. Le moniteur me voit nager et plancher et m’assène " toi ton élément c’est l’eau, n’insiste pas pour le rocher" ( il avait raison j’ai jamais pu passer plus que du 5)
Malheureusement ma passion c’est l’air, même si je suis meilleur dans l’eau :bang:

Nan mais ce que voulais dire Alpyr (ou vous le faites exprès ?)

C’est que autant un nageur d’un certain niveau … EN A, peut suivre des bons nageurs… EN C poussé par la houle (le vent).
Autant contre la houle, les bons nageurs laissent sur place le mauvais nageur (EN A).

Bref c’est un parallèle…

Y nagent pas dans l’océan. Y peuvent pas savoir.
Mais je suis certain que ça aura parlé à plein d’autres.

Oui, oui, j’adore l’image et je la garde…

:pouce:

Question de placement, ils étaient dans le courant de baïne et sirotaient tranquillement un cocktail en te regardant lutter :mrgreen:

Ne t’inquiète pas ; c’est bien ce que nous avions compris !

Marc

Certes, tout le monde peux entendre cette métaphore, mais est-elle en adéquation avec le sujet ?
En interprétation cela voudrait dire que vent de cul deux voiles pourraient avoir la même polaire des vitesses et que vent de face celles-ci seraient différentes !
Merci pour l’info, je savais bien qu’il me manquait encore bien des choses dans ma culture parapentesque. De même que la performance de nos jouets était lié à la norme d’homologation ! :koi:

tu le fais exprès ou bien ?
je te mets là deux exemples concrets :

  • mon copain vole en A, je suis en B+. Nous rentrons à l’atterro avec le vent dans le pif. Il arrive relativement bas par rapport à moi qui semble flotter telle une Enzo3 comparée à sa bouse sa voile école !
  • je suis en compète avec ma B+, dans la brise, je me fais passer devant par trois ENC (de mémoire une Delta 3, une Artik (4?) et une Taska)

qu’est-ce que tu ne comprends pas au juste ?
Moi j’ai adoré la métaphore d’Alpyr en plus, avec l’image du slip en peau de requin, j’ai adhéré direct :bu: mais toi tu butes sur quelque chose que je ne comprends pas, qu’est-ce qui te choque quand on te dit que ça avance mieux dans du vent ?

Aller, t’as l’air gentil, je te recopie le message que j’ai mis plus haut :

"Pour ceux qui ne comprennent pas “pénétration face au vent”, ou du moins qui ont du mal avec ce terme, c’est simple, ça s’appelle le rendement.
On parle de face au vent car dans la vraie vie le vent n’est pas laminaire, et l’air a des mouvements verticaux. C’est aussi le même principe en cheminement le long d’une crête, avec cette impression qu’une voile perf butte moins sur les difficultés, et maintient son altitude voire monte, quand des ailes moins perf perdent de l’altitude. "

Comme l’as dit Archaleon, c’est plus sensible vent de face car on arrive sous le vent des thermiques. Et quand c’est juste de la brise sans thermique, les variations de vitesse du vent (même si assez faible) sont autant d’évènement où l’aile a des micro-mouvements - notamment en tangage - qui nuisent d’autant plus à ses performances que l’aile manque de rendement.

Ça veut dire d’une part que le vent de face exacerbe les différences. Et aussi qu’un flux d’air qui arrive face à nous exacerbe les turbulences car, comme le dit Archaleon, on les aborde sous le vent (comme les vagues de l’Atlantique depuis la plage).

Mais, encore plus important, ça veut dire que oui, deux ailes aux performances strictement identiques en air laminaire peuvent avoir des performances totalement différentes en air agité. Par exemple bras hauts vent nul les deux ailes volent à la même vitesse sur la même finesse. Mais face à une brise de vallée turbulente, une des deux reste sur place et s’enfonce pendant que l’autre continue à tracer.
Comment est-ce possible ?
Une a un bord d’attaque moins structuré que l’autre (moins de caissons, diagonales en nombre moindre, bord d’attaque moins tendu à ce régime, pas de joncs,…) et donc il s’écrase dans la turbulence en créant à chaque fois de l’amortissement par dissipation de l’énergie en traînée supplémentaire. Ou encore, les deux profils sont sensiblement différents : une des deux voiles a un centre de poussée qui varie beaucoup alors que l’autre a un centre de poussée très stable ; les micro-mouvements pendulaires dus à un centre de poussée baladeur créent une “ondulation” de la trajectoire qui amène l’aile toujours plus bas. Ou peut-être, une des deux voiles a des capacités de ré-accélération beaucoup plus fortes que l’autre et met moins de temps à récupérer sa vitesse à chaque passage turbulent… Bien d’autres facteurs peuvent entrer en cause.
Et face au vent, toutes ces mini différences se cumulent très vite pour creuser des écarts énormes qui peuvent aller jusqu’à poser certains pilotes dans des conditions où les autres survivent et passent, le tout sans avoir de meilleures perfs en air calme.