que reste-t-il aux EN-C?

Ouaip, “monter” d’une classe n’a du sens que quand on se sent bridé par une voile qui manque de vitesse ou qui dégrade à l’accélérateur, qui peine dans les transitions ou qui va au tas sur un point bas quand les autres remontent, ou simplement qui donne l’impression qu’on ne progresse plus.
Cela en fait, du sens.
A contrario, “descendre” d’une classe a du sens quand on ne se sent plus à l’aise sous une voile un peu exigeante ou qu’on n’a plus l’usage d’une voile performante parce qu’on ne vole plus beaucoup, ou qu’on se limite à des petits vols sur un site bien connu. Cette manière d’évoluer a aussi du sens quand on se limite à du vol-rando peinard du matin ou qu’on veut voler tranquille en toutes conditions sans se prendre le chou en se demandant si on va prendre la voile sur la gueule.
Notre Jean de Planfait ( :bisous: mon Jean) a ainsi évolué en quelques années, passant de la Sigma 8 à la Nevada, puis à la Blacklight, puis à la Kea (qu’il trouva trop rapide), il essaya à peu près tout ce qui volait, essayant même des “brouettes”, il a abouti à l’Epsilon 8 et à la Masala 3 sous laquelle il se sent bien. Avec ses handicaps liés à l’âge et à de la ferraille dans une jambe, il lui faut une voile légère à porter, très facile à décoller (il ne peut plus courir) et à poser (nous avions tous peur pour lui), maintenant il se pose sur ses pieds même par vent à peu près nul.
Jean est un sage.

Dans l’autre sens, il y a les orgueilleux qui se la pètent (plus haut que leurs culs) et qui s’imaginent stupidement que l’outil fait l’ouvrier, qu’en jargon de grimpeurs on appelle des “bretelleurs”. Les plus chanceux resteront en bon état, les autres seront rappelés aux dures réalités du vol qui finit mal.
A l’autre extrémité de l’éventail, il y a les timorés qui doutent toujours d’eux-même et qui progressent à pas si petits qu’on peut considérer cela comme du sur-place. Ceux-là pourront aussi se faire mal faute de s’être bottés le cul pour éduquer en SIV les gestes techniques pour sortir d’un vrac.

J’ai fait partie de la lamentable espèce des téméraires et quelques fractures m’ont rendue plus réaliste, pas assez cependant parce que j’ai eu l’idée de voler avec l’Awak 18 bien trop tôt dans ma progression, après l’avoir essayée et pris un pied géant… ce qui fit peur à des copains qui m’aimaient bien et une dernière fracture mit fin à l’illusion que je pourrais avoir le niveau d’une C un peu extrême.
Je trimballe maintenant une mémoire traumatique qui me bride certainement, adieu l’audace, adieu la témérité, place au réalisme objectif avec une claire perception de mes limites.
Comme Jean, qui a 8ans de plus que moi, je “descendrai” en classe B quand ma Diamir aura pris sa retraite, et de mon point de vue (actuel) l’Artik 2 est une excellente B, très solide, si on ne pousse pas le barreau à fond dans le gros moisi.
Et hop ! encore un coup de bretelles.
Je finirai sans doute ma carrière avec une voile du genre de la Masala, pour l’instant je cherche une UFO 18 (à la rigueur une Skin 2 plume) pas chère.
:trinq:

Je vole sous une B+, la Rush4, et cette année j’ai vraiment fait mes premiers gros cross. J’ai choisi mes journées et j’ai toujours eu de superbes conditions (des journées où même les fer à repasser peuvent faire des bornes). Sur mon dernier gros vol, j’étais soit en train de pousser le barreau, soit en train d’enrouler. Et j’avais toujours l’impression de ne pas avancer ! En fin de parcours, je me suis retrouvée dans de la brise pourrie, à radasser pour chercher un thermique et me sortir de là (en dessous de la Roche Pourrie, porte bien son nom celle-là) et paf, je me suis pris une méga frontale de l’espace. Malgré la violence de la fermeture (grosse bascule avec une pensée pour ma moman), la remise en vol s’est pilotée sans problème. deux secondes après, j’enroulais le thermique, je m’en sortais et je bouclais mon triangle.
En compétition sport cette année, je claque la dernière balise avant le finish, je devance trois C. On se retourne dans la brise (Bourg Saint Maurice), tout le monde me repasse joyeusement devant. :bang:
Moi je vois deux grosse différences dans les enB et les enC,
enC: l’allongement qui aide dans le petit et la meilleure pénétration face au vent
par contre en cas de sketch, l’énergie n’est pas la même d’où une homologation différente
d’où un énorme facteur psychologique (en tout cas, dans mon cas), je reste sous ma B+ qui me permet tout de même de faire les vols dont j’ai envie. Mais je pense qu’au bout d’un moment, (comme c’est arrivé avant avec ma Golden, où je me suis sentie limitée par ma voile et alors seulement là, je suis passée sous la Rush), si au bout d’un moment je me sens limitée par ma Rush, alors là je songerai à changer de catégorie mais pas avant. Pour le moment le facteur limitant c’est encore moi, la preuve c’est qu’un mec a fait 200 bornes avec une Rush 4 donc j’ai encore une marge de progression énorme avec cette voile.

J’aimerai bien que quelqu’un m’explique ce que c’est une « meilleure pénétration face au vent » car sans vent la voile ne volerait t’elle différemment ?

[quote]J’aimerai bien que quelqu’un m’explique ce que c’est une « meilleure pénétration face au vent » car sans vent la voile ne volerait t’elle différemment ?
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Il n’y a qu’une explication c’est une meilleure pénétration (par rapport au sol) face au vent, car comme chacun le sait l’aile s’en fout royalement d’être face au vent ou dos au vent, elle ne le sait pas aérodynamiquement parlant.

Il n’y a qu’une explication c’est une meilleure pénétration (par rapport au sol) face au vent, car comme chacun le sait l’aile s’en fout royalement d’être face au vent ou dos au vent, elle ne le sait pas aérodynamiquement parlant.
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Suis pas sûr que ce soit une réponse satisfaisante… d’ailleurs qui dit qu’une “A” ne ferait pas mieux qu’une “C“ ?
Bon, ma question est un peu une provocation (à force d’entendre les discussions d’après vols).

Suis pas sûr que ce soit une réponse satisfaisante… d’ailleurs qui dit qu’une “A” ne ferait pas mieux qu’une “C“ ?
Bon, ma question est un peu une provocation (à force d’entendre les discussions d’après vols).
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Meilleure pénétration face au vent je trouve que ça se sent vite et on comprend. Par exemple avec une “gros caisson” A on sent bien que face au vent la fin de vol est proche, tandis qu’avec une tres bonne B ou C ou au dela la branche vent de face passe mieux pour autant que l’'accelerateur soit utilisé correctement.
L’entrée dans un thermique est aussi plus fluide avec une aile “sport”

Ouaip, la brise est redoutable à Bourg St Maurice et rentrer aux Ilettes n’est pas toujours évident, bref il vaut mieux ne pas aller se mettre en plein dedans. Même avec la Diamir, excellent planeur, et en poussant le barreau, j’en connais une qui avait vaché un peu avant le terrain, dans un pré magnifique entre l’Isère et la petite départementale.
La Rush 4 est une voile fabuleuse, son alter ego la Swift 4 est encore mieux (moins d’inertie) et ces “bonnes B” sont parfaitement adaptées aux cross pas trop ambitieux. Pour la compète, c’est plus relatif.

Les brouettes actuelles ont quand même les performances des voiles de compète d’il y a 15ans, avec en prime la facilité et une sécurité “idiot-proof” que les autres n’avaient pas, il faut raison garder.
Le matériel a progressé et les pilotes de compète aussi mais je ne suis pas certaine que la plupart des pilotes lambda (j’en suis) aient beaucoup progressé sur le plan technique, les SIV mis à part qui n’existent que depuis pas si longtemps que ça.

J’ai participé en 2015 à un stage cross des Grands Espaces. Les meilleurs vols ont été réussis par une jeune femme sous une Anakis 2 (une petite B gentillette, j’avais volé avec en 2012) un peu rincée et par un garçon très combatif avec une Arriba (j’avais volé avec en 2009), un vrai guerrier.
Avec ma Diamir, je n’ai jamais pu faire mieux mais je tenais dans de la pétole, attendant le thermique salvateur, quand les autres étaient posés et devaient remonter au déco.
Avec une Arriba ou une Anakis, j’aurais fait des tas comme les autres.
C’est là qu’on apprécie une C.
Je me rappelle aussi un vrac violent au fort de la Dent de Cons, remise en vol immédiate avec adrénaline… c’est là qu’on apprécie une B.

Les C se revendent mal parce que le public auquel elles s’adressent est assez restreint du fait de la profusion de voiles quasiment aussi performantes et exigeantes mais qui sont passées en B. Se revendant mal, elles sont moins chères à l’achat (en occasion) et de ce fait les revendeurs ne vendent pas beaucoup de voiles neuves.
Cela ne motive pas spécialement les constructeurs, qui se consacrent davantage à améliorer encore les voiles qu’ils réussissent à faire passer en B…
Les pilotes qui se basent sur cette classification étant nombreux, le marché est florissant.
C’est ce qui fait qu’il y a plein de brèles volant avec des B trop exigeantes pour eux, on trouve relativement moins de brèles volant avec des C… mais je me considère comme étant une brèle.
Notion très relative.

Le marché, je m’en fous. Je ne revendrai jamais ma Diamir, je l’userai jusqu’au bout, comme mes voitures qui vont à la casse à 25ans / 350 000km quand la caisse est trop pourrie pour passer le contrôle technique.
Et à la fin de ma vie de volatile, je ferai comme Jean.
:trinq:

Il n’y a qu’une explication c’est une meilleure pénétration (par rapport au sol) face au vent, car comme chacun le sait l’aile s’en fout royalement d’être face au vent ou dos au vent, elle ne le sait pas aérodynamiquement parlant.
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Oui en fait, ou en d’autres termes, si on parle de vent laminaire, on parle de finesse à la vitesse de croisière. Donc souvent de finesse accéléré si on se bat contre le vent.
Après en air turbulent, certaines ailes dégraderont dans la turbulence, d’autres “surferont”. Si cette turbulence est aussi faite de zones ascendantes, même courtes, les dernières les optimiseront beaucoup mieux. Plus on a de vent de face, plus on reste longtemps dans la turbulence, plus l’effet est accentué.
Enfin, my 2 cents.

Oui, que du subjectif comme explications. Je m’attendais à mieux.
Par contre l’exemple de la polaire des vitesses ou de l’amortissement en turbulence etc. ? Donc ça devrait dépendre que de la conception et non de la lettre/niveau de l’homologation/classification.
Bon si un spécialiste de l’aérodynamique peut intervenir ?

La lettre d’homologation est le résultat le plus “mauvais” qu’une voile a atteint dans une multitude de tests de sortie du domaine de vol provoquées qui ont en commun d’avoir été réalisé dans des conditions strictement normées et qui n’ont que peu de représentativité rapport aux comportements dans le cadre d’une sortie de vol subie dans des conditions réel de vol qui ne sont jamais elles normalisées.

À partir de là, s’imaginer que le changement de lettre représenterait réellement une frontière franche entre les comportements relève ou de la méconnaissance de la pratique et du matériel voire d’une forme de naïveté illusoire.

Il existe bien plus de différences de comportements/performances/exigences entre certains modèles homologués sous la même lettre, qu’il n’en existe entre certains modèles de deux catégories d’homologation accolées.

Perso mon constat et ma conviction sont que sauf très rares exemptions que je ne connais pas mais qui existent sans doute puisqu’il y a toujours des exemptions pour confirmer toutes les règles. Mon constat et ma conviction sont donc que la courbe des exigences faites au pilote par une aile, suit dans la même forme celle des performances, + de perf. = + d’exigences.
Et les comportements ou plutôt les ressentis que nous pilotes en avons sont très dépendant de nos habitudes/préférences et aussi état de forme du jour.

En réalité, même le ressenti des performances et/ou des exigences sont grandement conditionnés par notre état de forme et bien entendu, par l’adéquation entre notre niveau de compétences réelles et le niveau “global” d’exigences faites au pilote par l’aile dans les conditions aérologiques du vol. Si on se fait dessus à la 1ère turbulences, il est très probable que l’on est pas au bon endroit, au bon moment, sous la bonne aile.

Voler est une activité ou le mental est un élément prépondérant et de ce fait, cela en fait aussi une activité ou la subjectivité est très présente. Il faut en être conscient pour ne pas se faire tromper par elle et se mettre en danger. Les jours où l’on maîtrise sa subjectivité, on permet à son mental de donner le meilleur de soi et on tire le meilleur de son aile. Ou encore on juge le mieux en essayant si telle ou telle aile est apte à nous permettre cela. Cela tient de l’alchimie et de la pierre philosophale.

Alors que la lettre d’homologation aujourd’hui tient plutôt de l’arnaque marketing.

:trinq:

Je n’ai plus de EN B. :sors:
Je reste avec ma C la plupart du temps sauf quand les conditions sont faibles ou laminaires et là la D fait merveille. Je n’ai volé que sur site cette année. Pas de cross digne de ce nom :lol: du coup je ne dirai rien sur les performances. Ce qui compte, c’est d’avoir volé en adéquation avec mon mental du jour et les conditions météo.
Je reviens d’Angleterre où j’ai volé à la fois avec la C et la D. La B aurait été inutile car soit trop de vent, soit conditions trop faibles où seules les C et les Zeno (ils sont fans de cette voile là-bas !) arrivaient à faire des trucs. Après c’est l’automne. J’habiterais dans les Alpes du Sud, une B suffirait largement !
Comme quoi parler de B, C ou D ne prend aussi son sens qu’en prenant aussi en compte la localisation géographique, et l’âge du pilote qui a envie de plus en plus de voler peinard au fur et à mesure que le temps passe. Au pays du B (Brexit), il y a les EN P (Pubs) et c’est bien la meilleure homologation car quand ça part en sucette, la moquette est si agréable ! :lol:
Bon tout ça pour dire, faites pas attention à la lettre (quand on achète) et après plaisir à donf. L’analyse personnelle du jour est bien plus importante (aérologiques, lieu, époque, mental, fatigue, envie, désir). Bons vols plaisir ! :ppte:

Salut :coucou: ,

:+1: avec toi;

Exemple : j’ai acheté (il y a longtemps) une Faïal M de Nervures.
Cette voile était homologuée C.
Mais il était utile de remarquer dans le rapport d’homologation ceci.
Pour les dizaines de tests effectués pour passer l’homologation :

  • au PTV max elle n’avait pratiquement que des A, juste quelques B et aucun C ;
  • au PTV min elle n’avait pratiquement que des A, juste quelques B et 2 C seulement en fermeture asymétrique à 75% (accélérée ou non), ce qui a conduit à son homologation en C.

J’ai fait un stage SIV avec cette voile et le moniteur qui a encadré mon stage était justement l’un des pilotes de test de la Faïal.
Il m’a bien confirmé qu’il s’agissait en fait d’une voile ayant les réactions d’une B tout à fait classique (milieu de gamme) et qu’elle n’avait absolument pas les exigences de pilotage dévolues en général aux voiles C.
D’ailleurs en fermeture asymétrique d’une demi voile (en descendant d’un coup tout un élévateur), il suffisait de faire un contre sellette pour qu’elle continue à voler droit sans aucune difficulté ni mise en virage, comme quoi…

En l’achetant je savais bien qu’il ne s’agissait pas d’une véritable C, sinon je ne l’aurais certainement pas achetée (avec mon niveau tout à fait moyen et mon volume très faible de vol ! :grat: ).

J’ai beaucoup aimé cette voile (qui n’a jamais fait de fermeture violente) et je l’ai vendue lorsque je suis tombé gravement malade car je pensais ne plus pouvoir jamais revoler, sinon je l’aurais gardée.

Les rapports d’homologation sont autrement plus importants que la lettre d’homologation ! :pouce:

Marc

Salut Marc, merci de me donner raison et… désolé de te donner tort.

Mais justement cette Faial est bien une véritable EN-C aux termes de la norme d’homologation. Puisqu’elle a recueilli au moins un C comme note dans la batterie de test dans les conditions normalisées établies pour l’exécution des dits-tests.

Cela n’empêche évidemment d’avoir un comportement très sain dans des conditions de vol réelles et/ou encore dans le cadre d’un SIV.

Pour autant même l’étude approfondie des rapports de tests avec une comptabilisation des A, B, C voire D (fonction des ailes considérées) ne permet pas avec certitude d’estimer le comportement qu’une aile aura en conditions réelles et/ou même en SIV car il existe un élément essentiel dans le comportement d’une aile et qu’aucun test d’homologation ne peut définir/qualifier, il s’agit ; du comportement du pilote sous l’aile en situation.

Dans ton exemple, toi avec ton Faial, il s’agit d’une heureuse coïncidence qui s’est répétée tout au long de votre partenariat ; que l’adéquation a toujours été au rendez-vous entre toi avec tes compétences et ton mental, ton aile et ses comportements intrinsèques et les conditions aérologiques dans lesquelles vous vous êtes aventurés (y compris en SIV pour lequel on peut rajouter l’adéquation entre toi et le moniteur et aussi les exercices)

:trinq:

J’ai l’impression que Air Design et Masterpitrou ont répondu objectivement.
Une “meilleur pénétration face au vent”, c’est une meilleure finesse sol face au vent.
Si le profil de l’aile (+/- cambré, +/- épais) a une influence dans cette capacité à planer face au vent, un plus grand allongement est généralement synonyme d’une meilleure pénétration car il diminue la trainée.

Ca me rappelle un retour de Chamrousse avec ma Rush 4 à 10km/h accéléré en compagnie de mon Nico et sa Volt 3 qui m’ont… déposé :slight_smile:

Un test très révélateur est aussi le comportement de l’aile les pieds au sol quand c’est venté. La capacité de l’aile à fendre l’air et de pas se faire embarquer par le vent. Aussi sa capacité à tirer vers le haut dans une faible pente, une aile performante ne demande qu’à décoller même dans un légère brise.

@ A-r-h et Edae,

Oui, une Volt 3 transite mieux qu’une Rush 4 face au vent et oui, une aile qui au sol déjà dans le vent montre une meilleure capacité à “fendre” l’air (et les autres qualités dont il est fait état) sera très probablement meilleure en transition.

Maintenant le critère de choix à impérativement considérer, reste quand même ; suis-je moi même en capacité d’exploiter ce plus en performances de la voile ou ne risques-je pas d’être dépassé par les exigences faites au pilote qui accompagne peu ou prou proportionnellement la courbe de progression des performances.

Il ne faut surtout pas s’imaginer que la performance est “gratuite” et là, je ne parles évidemment pas que du montant du chèque à signer au moment de l’achat.

:trinq:

… et personne ne dit le contraire.

Clairement je n’exploite pas vraiment mon aile, j’utilise peu l’accélérateur et ne pilote pas (encore) aux arrières ce qui est un peu une aberration pour une 2 lignes. Mais elle me donne cette glisse et cette précision à la commande qui n’ont pas d’équivalent

C’est formidable alors d’être tous d’accord, sans doute l’Esprit de Noël qui nous habite déjà.

:bisous:

Et donc tu as assurément fait le bon choix puisque tu y trouve le plaisir attendu. À toi d’arriver maintenant à apprendre à mieux l’exploiter encore et surtout de la voler en sécurité pour ressentir cet indicible plaisir de se prendre pour un oiseau.

:trinq:

Donc si je vous lis bien (et depuis longtemps), et que je vais dans le sens du fil, lorsque l’on est un peu expérimenté, sans envie de faire des perfs, avec quelques craintes sur des réactions de l’aile qui pourraient nous dépasser, et quand même l’envie de voler quand on veut et ou on veut, il faut de contenter d’une voile performante, certes, mais surtout rassurante ?

Et bien je dis, non, je choisis une voile qui me plait, qui file comme une lame quand il le faut, qui est splendide à regarder, en bref je choisis le plaisir et c’est tout…
Alors que ce soit une B, sans doute pas, des couleurs passe-partout, non, un truc qui me parle, qui sait rester en l’air quand il faut, ou descendre aussi si besoin.
Et surtout belle à tomber !!!

Pour le moment elle est unique à mes yeux, c’est une C !!!