je ne dirais pas que le parapente est un “sport de vieux”, je dirais plutot que c’est un sport où avoir le permis et un salaire sont des prérequis de poids.
Bien dit. Mais avoir du temps libre quand les jours sont volables, ne plus avoir d’enfants à charge (ou au moins en bas age), peuvent être des très bons compléments!
Et éventuellement habiter près d’un spot… ce qui peut même t’épargner le permis et le véhicule si tu marches un peu.
J’avais déjà écrit au sujet des meilleures conditions à réunir pour voler (beaucoup): être étudiant (ça j’en ai profité, c’est financièrement que ça peut être plus difficile), enseignant (ben oui, un salaire mensuel et 4 mois de vacances, peut-on être plus disponible?), retraité.
Vu qu’aucune de ses catégories ne me concerne, j’espère en avoir oublié, n’hésitez pas, je suis preneur d’idées!
enseignant (ben oui, un salaire mensuel et 4 mois de vacances, peut-on être plus disponible?), retraité.
Vu qu’aucune de ses catégories ne me concerne, j’espère en avoir oublié, n’hésitez pas, je suis preneur d’idées!
Évite déjà les fausses idées reçues (un prof c’est pas 18h/semaine et pas 4 mois de vacances…)
Bravo à auteur 4 pour avoir su trouver de l’info très pertinente sur la démographie des volants
Très intéressant, sur le doc donné en référence, la différence homme -femmes qui se “posent” beaucoup plus vite
Disparition (diminution) des licenciées dès 30 ans alors qu’une belle population de vieux vautours enroule encore à +50ans
L’essentiel de l’évolution sur 10 ans c’est le vieillissement de des 40-55 qui sont devenus des 50-65 sans trop lâcher la grappe
Pour les 2 sexes disparition similaire d’une bonne part des “gamins” de 15-20 ans qui abandonnent très vite
Enfin bonne corrélation entre ces données complètes et le petit sondage Fofo/Marc
A part le pic de jeunes qui n’apparaît pas chez nous
Ah ces djeuns pas fiables!
18/h semaine de cours en secondaire. Une heure de préparation par heure de cours. Les réunions diverses qui s’enchainent, les diverses animations pédagogiques, les entretiens avec les parents d’élèves qui durent jusqu’à 21h… Les corrections…
12 ou 8h/semaine à la fac et jusqu’à 2,5h de préparation pour 1h de cours pointu… Le travail administratif et organisationnel que ne fait plus un personnel débordé (!) ; le travail de recherche (un prof de fac est un enseignant/chercheur), les publications à renvoyer, les réponses à appel à projet, le montage des dossiers des incessants appels à projets, la recherche de financements et de partenariats… C’est pas pour rien qu’il y a un collectif qui s’appelle “Sauvons la recherche”… Selon les cas, les préparations de colloques, les déplacements pour réunions d’équipe, les mails jusqu’à 2h du matin, le travail tous les week-ends presque toute l’année, les vacances qui commencent le 14 Juillet et qui se terminent le 20 Août…
Ceux que je vois ont bien gagné leur vol du Jeudi après-midi, quand “tout le monde” travaille.
Merci 777 rien à rajouter.
Enfin si un peu quand même : je rappelle que la France manque de profs… Sur le principe c’est un concours mais dès bac +4, y’a moyen de trouver du job.
Pour être enseignant chercheur, il faut un doctorat (bac +8) et le salaire de départ c’est 1800€… C’est marrant y’a moins de monde qui sont motivés d’un coup
Malheureusement (malgré le peu d’attrait financier, et comme il y a beaucoup moins de places enseignant-chercheur que de docteurs, et que le privé ne s’arrache pas les docteurs en France) Bac +8, c’est quand tout va TRES bien (souvent 1 ou plusieurs post-docs avant un poste )
Enfin, si on veut faire du “Enseignant-Chercheur bashing”, la charge officielle d’enseignement est de 192h/an.
C’est bien sûr une toute petite partie du travail (voir 777 qui doit avoir des potes parmi ces “planqués” ) mais ça fait plaisir à certains de râler après ces “privilégiés”…
Salut Nico,
le meilleur plan que je connaisse, c’est encore d’être informaticien à Montbonnot. Ne pas bosser en équipe, refuser toutes les réunions entre 11h30 et 14h30 -> ça te laisse le temps d’exploiter une grande majorité des créneaux volables à St Hil
J’en connais qui ont dû allégrement dépasser les 500 St Eynard
Merci Vivien! Je vois qu’on connait les mêmes!
Bon je peux pas pleurer, j’habite à côté du déco, et quand je ne suis pas en déplacement (ce qui est souvent quand même), je bosse à la maison. Du coup même si j’ai pas beaucoup de temps, un petit vol entre midi et 2 est toujours possible. Mon record: Bureau - St-Hil - Dent de Crolles - St-Hil - Bureau en moins d’une heure!
Je crois pas que je trouverai mieux en fait
Le plus dur, c’est quand tout les potes sont au-dessus de la maison et que je suis scotché devant mon ordi. Mais y’a pire!
Bon j’arrête avant que ça devienne indécent. :canape:
Pour en revenir à l’âge (et rester dans le sujet), si j’ai pu me fabriquer ça, c’est bien que je suis plus tout jeune. On peut moins facilement combiner un vrai taf qui paye dans ces conditions en sortant de l’école…
Sondage intéressant et amusant; on ne lui demande pas forcément d’être très scientifique ni très représentatif.
Ce qui est intéressant, c’est que ces chiffres comme ceux de la fédé montrent une constante très caractéristique du vol libre: l’âge moyen ne cesse d’augmenter, le vol libre vieillit avec ses pratiquants. Les moniteurs voient toujours autant de jeunes dans leurs écoles, mais de plus en plus de vieux sur les sites. Je doute qu’il y ait beaucoup de pilotes qui commencent tard. Il aurait été intéressant que Marc demande aussi l’ancienneté dans le sport (ou l’âge du début) pour approcher ces données avec l’âge.
Apparemment, il y a une grosse perte à la sortie d’école: pour diverses raisons matérielles, tous les pious-pious ne peuvent pas acheter une aile et continuer. Mais ceux qui le font durent longtemps !
Le Vol libre, c’est un sport qu’on n’abandonne pas.
Perso: 62 ans. J’ai pris ma première licence en 78
(… et je serais curieux de savoir combien il y a de fossiles dans la couche géologique inférieure?)
J’ai pratiqué toutes les disciplines fédérales et j’ai cartonné 6 fois.
Allez, j’en rajoute un de plus pour les 60 ans dépassés…
Initiation en 89, j’en suis à ma 7ème voile, une Spantik légère en B pour une moyenne de 50 à 70 vols par an.
Pas de crash ou gros pépin à ce jour, que du plaisir et pas envie d’arrêter. :ppte: