J’explique ce que je voulais dire : tu es dans du 0.2 et tu montes dans du 0.5 : il faut avoir beaucoup de feeling pour que tu décèles cette augmentation sans instrument mais c’est possible par contre si tu redescends dans du 0.3 et que tu le perçois sans instrument, tu es toujours dans une masse d’air montante, mais ça seul un vario sensible pourra te l’indiquer. Sans, pas évident, tu me m^me penser que tu redescends et tu vas fureter ailleurs alors qu’en fait tu es encore dans une ascendance En d’autres termes, les variations négatives (descente) peuvent sans appareil te sembler définitives alors que ce n’est pas le cas (idem pour des petites variations positives d’ailleurs). J’espère que c’est plus clair.
De ce que j’ai compris, l’accéléromètre indique instantanement la montée (ou descente), alors qu’un vario classique a un latence d’environ 1 seconde. Du coup si la pompe est étroite, tu auras plus de facilité avec un vario équipé d’un accéléromètre.
Ne pas confondre la réactivité avec la sensibilité, ces nouveaux varios ne devraient finalement pas plus bipper que les classiques, ils vont juste bipper instantanément alors qu’avant on devait se fier à nos sens, que venait confirmer le vario une seconde plus tard.
T’inquiète pas Pipou c’est clair dans ma tête après si tu ne sais pas comprendre le charabia faut retourner à l’école. J’en lis tous les jours du charabia. Ou alors ce sont des notions trop compliquées pour toi
Si je décode le charabia ou fait ma remarque le truc c’est que l’homme (ou la femme) va ressentir de la même façon le passage de -0.5 a -0.3 que de +0.6 a +0.8, une variation positive de +0.2 !!!
Dans un cas on descend et dans l’autre on monte mis on a ressenti que l’on montait dans les 2 cas !
Oui c’est ça et c’est aussi ce qui me fait dire que cela n’a que peu voire pas d’intérêt pour nous parapentistes. Car si tu enroule dès le 1er bip (même avec vario vraiment “old school”) tu seras sans doute ressorti avant même d’y être vraiment entrer et même en transition, si tu mets du frein dès le même 1er bip, tu vas créer du tangage nocif pour la glisse qui durera probablement plus longtemps que la zone ascendante escompté.
La masse d’air ce n’est pas du bitume, nos volets de “freins” ne sont pas des disques Brembo.
Quand on veut enrouler il nous faut une certaine place, un certain rayon conditionné par la vitesse et l’angle que lon accepte de prendre. Ce n’est pas pour rien que dans tous les manuels d’apprentissage traitant du vol thermique, la consigne est de se laisser ~3" avant d’enrouler. C’est le temps donc aussi la distance parcourue, neccessaire à l’équipage pour digérer d’une part la réaction d’entrée dans l’ascendance et d’autre part disposer d’un rayon de bulle suffisante (sous-entendu si c’est le cas) pour arriver à enrouler en restant dans la bulle. Du coup avec un vario qui fait gagner une seconde de perception, les manuels futurs parleront sans doute de 4" au lieu de 3".
En ligne droite cela ne change pas grand chose à l’affaire, des mouvements de tangage même faibles seront toujours plus nocifs à la glisse (finesse) que 30 ou même 50 mètres dascendances traversées. Par vent faible, ce sont environ les distances parcourues f(face, cul, accéléré ou non, …)
Cela relève, à mon avis de la masturbation intellectuelle de penser que c’est le vario qui fera le pilote. C’est du même acabit que le choix d’une voile de catégorie supérieure pour enfin espérer voler au-dessus des copains. Avec l’avantage tout de même, de présenter moins de risques de se faire mal.
Pour moi le plus important sur un vario c’est de comprendre ce qu’il essaye de nous dire avec ses bip-bip et de savoir quoi en faire.
Un vario a zero latence (si un jour ça peut exister) ne servira a rien si le cerveau a qui il parle ne le comprends pas ou si il mets 3 jours a réagir.
En gros il vaut mieux un vario légèrement moins précis mais qui a un chant qui conviens parfaitement au pilote plutôt qu’un truc “rapide” qui est incompréhensible.
le meilleur étant évidement un truc rapide ET compréhensible.
Mais n’étant pas tous fait pareil, il est donc logique que des vario puissent convenir a certains et d’autres non.
Comme souvent le mieux c’est d’essayer et ne pas se faire prendre par le marketing type lessive qui lave plus blanc que blanc :mrgreen:
Merci d’avoir essayé , mais un accéléromètre devrait donner l’accélération, c’est à dire la VARIATION de la vitesse verticale; dire si ça monte ou ça descend c’est le boulot du vario basé sur la variation de PRESSION atmosphérique
Comme je l’ai dit plus haut on peut avoir une décélération forte (que le pilote sentira très bien) ds une grosse dégueulante et continuer à descendre (moins vite bien sûr) alors que le pilote pourra penser qu’il remonte. Dans ce cas un bon vario ne doit pas bipper malgré la décélération. C’est le couplage (complexe?) vario /accéléro que je voudrais comprendre…
@wowo: bien d’accord le vario ne fait pas le pilote… mais tu en as un!
moi plus, depuis 2 ans, et je vois bien que je suis moins haut qu’avant, par rapport aux autres…
Oui, j’en ai un et même eu plusieurs depuis 17 ans que je vole et justement mon IQ-sonic de 2001 me fait monter aussi bien en thermique que mon B1 de 2009 ou mon Nav de 2015, tous kif kif bourricot.
Ceci étant, je rejoint volontier Steph7550 sur l’idée que plus que la vitesse de mise en oeuvre, c’est l’interprétation du bip qui est pertinente pour une bonne exploitation de l’outil et là, en grande partie il me semble que l’on est dans le domaine du ressenti personnel, du subjectif
Est si comme son nom l’indique l’accéléromètre ne mesurait juste que des valeurs d’accélération alors il pourrait servir dans des phases transitoires d’entrée et de sortie du thermique qui sont justement des moments ou l’aile subit des variations de vitesse quasi horizontales
Ensuite passé ces phases transitoires le capteur qui fonctionne sur les différences de pression reprendrai du service pour nous indiquer le meilleur taux de montée verticale .
L’information de l’accélération avant l’entrée dans le thermique se ressent assez bien je trouve mais ça peut peut être aider à mieux renifler en faible conditions. . :grat:
Je pensais, mais c’est à vérifier, que l’accélération mesurée par l’accéléromètre était aussi directionnelle, càd qu’il ferait la différence entre les accélérations sur différents axes. (comme le faisait en outre le MEMO de Paul il me semble?)
[quote] par contre si tu redescends dans du 0.3 et que tu le perçois sans instrument, tu es toujours dans une masse d’air montante, mais ça seul un vario sensible pourra te l’indiquer…
[/quote] @M@atthieu : j’ai l’impression que tu penses que le vario mesure la vitesse verticale de la masse d’air, ce qui me laisse perplexe. :grat:
Le vario mesure celle du pilote.
Tu peux éventuellement évaluer la vitesse de la masse d’air de ce que t’indique le vario et de ta connaissance de ton aile.
Ex : en vol droit, mains au contact, en air calme le matin, je sais que mon taux de chute est dans les -1 à -1.2 m/s.
Si en vol droit je fais du -0.3, je peux me dire que je suis dans une masse d’air qui monte à +1 environ. Mais ce n’est pas le vario qui me le dit directement.
Et si je monte en enroulant, je suis bien incapable de calculer précisément la vitesse de l’ascendance, il y a trop de paramètres (variation de la vitesse sur trajectoire, inclinaison de l’aile, position des freins, éventuel vent ou brise, etc.).
Je sais juste qu’elle est supérieure de +1.5 à +3 ou +4 m/s de ce que m’indique le vario.
Désolé, si ce n’est pas clair pourtant je me comprends ROTFL ROTFL
On m’a gentiment fait la remarque par MP…
Serait-ce encore une question de vocabulaire ou de raccourci langagier ? Je m’en excuse.
Je voulais juste dire que des variations au dixième des indications du vario dans une masse d’air montante ou descendante, c’est très difficile à exploiter sans vario précis et instantané Or même pour des manchots comme moi, un XC Tracer est très utile pour rester en haut et ne pas aller poser prématurèment par exemple (désolé mais quand je déploie mon aile ce n’est pas pour la replier moins de 10 minutes après, jai horreur de marcher !)
Ce que je sais, c’est quand quand ça bipe, je monte… c’est tout ce qui compte pour moi. Au pilote ensuite d’optimiser le thermique qui se présente.
Un détail sur les mots: un vario comme le xct, le DIY de Hari Nair n’utilisent pas seulement l’accélération et le baro mais un IMU avec 9 DOF (accélero, gyro, magnéto).