Un pilote expérimenté en plaine sera un excellent crosseur mais pourra se foutre en montagne dans des situations dangereuses car l’aérologie est trés différente… un pilote expérimenté en montagne gerera les brise et autres “sous le vent” de façon parfaite mais ira au tas en 2mn sur un petit site de plaine quand les locaux sortiront en cross… l’expérience dans ce cas est relative à la géographie… chacune des 2 rend plus expérimentée que l’autre dans certains domaines…
Cross/accro c’est clair, j’ai des centaines d’heures de vols et je suis incapable de passer une sat… des mecs qui passent des sat ou des tumblings sont pas capables de tenir et de sortir en faible aérologie en plaine…
Querelle vieux vs jeunes (etait Re : utilisation de l'accélérateur)
trop facile !! :sors: tu tire le frein jusqu’à que tu ne voyes plus que le sol qui tourne à donf et quand tu en es là, tu tire encore plus !! :vrac:
Dix ans.
Il faut 10 ans pour faire un pilote.
J’ai encore eu l’exemple d’un BE qui le disait cette année :
" J’ai passé mon diplôme, j’ai été formé, j’ai fait des milliers de biplaces, j’ai fait de la compétition à niveau honorable, quelques cross pas pourris, je connais les figures de base de la voltige, je vole avec une aile compétition… C’est ma dixième année de vol et j’ai l’impression de m’éveiller ! C’est maintenant que je commence à comprendre…"
Le vol libre est une activité à maturation lente. Le passage du temps sur l’esprit de l’oisillon est indispensable. Ça s’appelle le murissement. C’est comme pour les fruits : muris en plein soleil après avoir lentement poussé en plein air, ils parviennent enfin à exprimer tout leur gout… Rien ne remplace le temps. Même si on vole 200h par an et qu’on a des capacités techniques hors du commun, il faut dix ans.
Tous ceux qui ont passé le cap des dix ans voient leur vision de l’activité se transformer. L’expérience accumulée se met à couler comme un savoir fécond ; les choses se relient les unes aux autres et la connaissance prend toute sa signification.
Il faut avoir vu des ailes, des journées de vol, des sites et des caractères variés, il faut avoir vu des amis passer, tomber ou arrêter, vu du vent et des orages, vu sa peur et son plaisir, appris et renoncé pour mieux continuer, avoir su s’installer dans la durée.
On se met en intimité avec le milieu aérien, avec les machines que l’on pilote et avec les êtres humains qui composent notre monde. Il faut dix ans de vol.
Pas avant.
Oui disons que ça fait du “vieux (bon) pilote” mais t’en as déjà comme Eddie qui en sont à 5 ans de vols et qui tournent en A sous Icepeak…
:shock: wahouuu que c’est joliment dit Surfair

ça sent l’expérience tout ça :mrgreen:
Trève de plaisanterie je pense sincèrement que tu as raison. Pas spécialement pour la durée (je n’en sait rien, je ne m’aventurerai pas à l’estimer), mais pour la description de toutes les étapes par lesquelles on doit passer pour arriver à maturation/maturité 
Il faut du temps je suis d’accord mais bon de la à donner une durée précise je ne suis pas trop d’accord meme si il y a une phrase que je donne à mes élèves qui…L’Expérience est un professeur cruelle car elle donne le verdict avant la lecon…Mais de la à dire 10 ans je ne sais pas…Dans toutes les activités il y a des gens qui ont le petit truc qui fait que la progression est rapide et pour d’autre c’est pas le cas voir une stagnation voire regression perpetuelle.Il y a dans le monde (comme dirait Clint Eastwood, Clint Bois De L’Est en Francais) 3 catégorie de personnes:
Tu as des gens qui ont le feeling, qui sont curieux d’apprendre et en plus pas trop “cons” qui vont etre pas mal, voire bon puis excellents rapidement.
Tu as le “gros” de la troupe qui a cette courbe de progression qui exgige quelques années.
Tu as les “sousdoués” qui sont au moins aussi nombreux que les surdoués, qui doivent se battre contre des facteurs comme la peur, l’apprentissage gestuel ou tout simplement eux meme lol…
Le tout (et le plus difficile) est de savoir se situer, d’etre capable de ranger son égo de temps en temps (moi je n’y arrive pas mais bon tout le monde le sait…) et de trouver laquelle de ces 3 catégorie on se situe.
Voilà pour tout ceux qui ont des doutes il y a toujours quelques places dans mes stages séléction naturelle et survie…
Votre petit Skyavenger “le bien aimé”.
[quote=""]
Ca c’est sensé …parce que annoncer tout de go 10 ans et hop je sors de ma chrysalide … me demande bien qu’est qui s’passe dans la nuit du 365éme jour de la 10éme année moi …
Je sais c’est trés con c’que j’écris … :lol:
Je ne te parle ni des performances ni des résultats ni des capacités techniques. Tout ça ne fait pas un pilote. On peut être un excellent parapentiste sans être un pilote.
Il faut du temps pour transmuter un être humain en pilote. C’est une transformation humaine dans toutes ses dimensions. En boudhisme ça s’appelle “l’éveil”. Tu passes dans un autre plan de conscience. c’est difficilement transmissible. Le temps doit faire son oeuvre.
Au passage, s’il y en a qui se sentent froissés parcequ’ils n’ont que 8,5 ans de vol, je signale que l’égo n’a rien à voir avec tout ça…
si un peu lol
bon ben vu que je me suis vautré dans ma 10e année je pourrais pas confirmer…
Être un pilote ne se mesure pas à être doué ou pas.
Il y a de très mauvais pilotes.
Moi je suis un pilote d’un niveau très faible, même si certaines années je tournais à 150h de vol par an et que là je suis encore bon an, mal an à 100h…
Mais tu fais toujours la différence quand tu les rencontres entre un parapentiste et un pilote, quelqs que soient leurs niveaux respectifs.
Il a pas dit ça Clint!
Il a dit: le monde se divise en 2 catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent… et toi tu creuses!
Pareil: http://www.youtube.com/watch?v=RGkjiq4uryw&hl=fr
D’ailleurs il se goure c’est un révolver, pas un pistolet.
[quote=“Le Bombier,post:27,topic:28727”]
Bien sûr c’est pour fixer un ordre d’idée… Mais je suis frappé par le fait que lorsque les gens me parlent de ça, ça tourne toujours autour du concept de leur dixième année.
Moi-même je n’ai eu l’impression de sortir du brouillard qu’au bout de ma dixième année de vol.
Avant, je fonçais en aveugle…
Surfair se place sur un plan mystique, on peut pas lutter … 
Oui j’me suis un peu emmellé les pinceaux dans les noms.
En fait, je trouvais un peu fort de café qu’un mec arrivé sur le forum comme un raz de marée en juin dernier en voulant commencer le parapente par la pratique du speed-riding, fasse comprendre à un débutant qu’il n’est qu’un inconscient qui brûle les étape uniquement parce que ce dernier posait une question sur l’accélérateur.
Cette phrase là venant d’Alexkite m’a mis sur le cul, la réponse m’est venue comme une envie de chier, c’est sorti tout seul.
Ceci dit pour cadrer avec le sujet de ce fil, perso à 45 berges, j’me sents pas vieux, mais bon parrait qu’on a l’age de ses artères et il y a justement deux semaines j’ai fait un infar. A l’hosto ils ont trouvé une artère bouchée. Ils ont placé un stent. Là, les toubibs disent que je dois me reposer et vu que parfois j’vous trouve assez fatiguants, j’crois que je vais la remettre un peu en veilleuse.
A la prochaine les mecs, quand l’envie me reprendra.
Tonton Ben
Ce n’est pas lui qui se goure, ce sont plutôt les traducteurs parce que lui il disait plutôt (je n’ai trouvé que ça):
http://www.youtube.com/watch?v=vD3Pe1vvHfI
“You see, in this world there’s two kinds of people, my friend: those with loaded guns, and those who dig. You dig”.
bein au contraire !!
si tu la met en veilleuse tu vas bouilloner dans ton coin. tu ne pourras pas exterioriser tes nerfs énervés qui s’énervent et tu vas nous couler une bielle.
restes donc là (Alexkite aussi), et puis il me plait bien moi ce thread…à chaque fois que je clique sur “voir les nouveaux messages” il se passe quelque chose ici.
et vu qu’il pleut et que je me fait chier…c’est plus vivant quoi !! :mrgreen:
Yesss Piment on a les memes références lol
Bon aller une dernière phrase avec une spéciale dédicace pour surfair puis m’en vais;
Alors sois je n’écris pas bien le Francais (trés possible au demeurant…) sois tu n’as pas bien compris ce que j’ai écris plus haut (par ailleurs c’est pas bien grave non plus ).
Si je suis ton résonnement tu écris précedement il faut 10 ans pour devenir un pilote, durée que tu précises est nécessaire pour avoir le temps d’intégrer divers paramètres, comme la compréhension de l’aéro, le pilotage etc etc…donc progresser donc devenir un pilote.Pour moi jusque là, qui dit progresser dit devenir meilleur, afin de différencier le “conducteur” de parapente du “pilote”.Jusque là on est d’accord si tu as bien lu ce que j’ai écris avant.Mais la ou je patauge en lisant ton dernier poste c’est la contradiction avec ce que qui précède quand tu dis il y a de mauvais “pilotes”.C’est juste une question de termes dans lesquels tu te mélanges ou je n’y comprends plus rien???
Pour finir je persiste et signe en disant que les personnes douées deviennes plus rapidement de Bon Pilotes…Cela se voit tous les jours dans nos stages écoles et de plus c’est logique.
Aprés je maintiens que le Vol est une activité qui dépend de nombreux facteurs humains et que donner une durée concernant l’apprentissage revient à vouloir mettre en équation ces dis facteurs humains et me semble au minimum un peu léger…
Merci
Deux choses dans ce que tu dis. Si tu ne considères pas le côté “mystique” de l’activité, tu passes à côté de quelque chose.
-Tu crois que c’est “normal” et terre à terre de prétendre se propulser avec parfois 2000m de gaz sous les pieds attaché par quelques ficelles à des morceaux de tissu cousus ? Si tu ne t’es pas encore demandé ce qui te pousse à faire ça, tu te coupes d’une partie de tes richesses personnelles…
-Ne lutte pas en effet. Ne te bats plus. C’est quand on arrête de se battre qu’on se met à bien voler. C’est quand on tire partie de ce que la nature veut bien mettre à notre disposition. C’est quand on abandonne sa vision d’homme conquérant. C’est quand on accepte de faire partie du milieu, quand on peut se fondre dans des forces à la fois subtiles et phénoménales. C’est quand on accepte ce qu’on est et qu’on s’ouvre à ce qui peut nous traverser. Nous nous invitons là où notre place n’est pas. Il faut se laisser utiliser pour faire notre bout de chemin aérien.
Ne pas lutter contre les éléments, ne pas lutter contre notre aile, ne pas lutter contre notre corps et notre esprit mais les accompagner pour en recueillir le meilleur.
Moi je lutte tous les jours pour ne pas lutter mdr