Ca peut certainement se faire, mais sur quelles bases ?
Quelqu’un de vous a déja vu un tableau d’amortissement d’un parapente ? :grat:
Y a t’il un comptable dans la salle ?
L’un des clubs dont je suis membre a passé un accord avec les gérants (école ou club) des 3 sites utilisés pour les rares bis club payants. 30% est reversé au gérant local qui s’arrange avec les pros locaux. Résultat: jamais la moindre remarque/réclamation de qui que ce soit.
Bonjour
Pour répondre précisement a akro
Un pro ne peut pas imposer un tarif , ni quoi que se soit a une association, une association est dirigée par son commité directeur, qui est élu par les membres du club, les decisions importantes sont débatues en AG, et peuvent etre soumis au vote des adherents, donc dans un club qui marche bien, ce sont les membres de ce club qui decident de la politique et de l’orientation, rien n’empeche un pro ou plusieurs de faire partie d’un club, ou même de son comité directeur, mais evidement si il influence les decisions a son avantage cela pose probleme
A mon humble avis, vous discutez un peu dans le vide. La seule chose importante est de ne pas se mettre en conflit avec la structure professionnelle peu importe le tarif pratiqué.
A partir du moment où un pilote non BE sort du cadre d’un vol strictement bénévole et totalement gratuit, la concurrence déloyale peut être invoquée quelque soient les moyens plus ou moins alambiqués ou détournés de rémunération.
Toutafé Patrick, la position de Marc est irréprochable sur ce point.
Faites des bi gratos dans le cadre des activités de votre club : pour récompenser des bénévoles ou des donnateurs, pour faire découvrir l’activité à des proches, ou dans le cadre de journées de promotion de votre club ou du sport en général. Pour le reste envoyez les demandeurs chez des pros.
Ni l’un ni l’autre en fait.
Relire aussi Patrick et Ben.
Clubs et pros sont complémentaires.
Les clubs sont aussi là pour faire découvrir l’activité de manière ponctuelle (fête du village,…) à des gens qui deviendront clients des pros, et par après membres des clubs.
Même si des frais sont engagés par le club sur ce genre d’action (pas beaucoup en fait) son rôle devrait rester purement altruiste ou au moins ne pas annoncer de tarif.
Rien n’empêchant un passager content de son vol de faire un don au club, et le club de rembourser les frais kilométrique d’un biplaceur ou lui payer un casse-croûte, mais en aucun cas une transaction directe passager -> pilote.
Si ça passe comme ça on reste en dehors de toute cette problématique de “concurrence” et tout le monde est content.
il y a un point qui n’a pas été levé, au niveau local, pro et associations ont la possibilité de monter ou de faire partie d’une structure locale, qui aurais pour but de prendre en charge l’entretient des sites et donc de collecter des fonds pour cet entretient entre autre en gérant les biplaces associatifs, une partie des sommes perçues venant en défraiement pour au club pour les biplaces effectués et le reste allant a l’entretient des sites, cette entité qui ferais le liens entre pro et asso serais l’occasion de donner un consensus sur les tarifs des vols “classiques par l’asso” et aussi l’interlocuteur pour des bi a caractère exceptionnel a tarifs préférentiels, proposés aussi bien par les pro que par l’asso, et dont la rémunération irais en priorité au sites qu’elle gère.
cela serait un point intéressant à développer par les pros, même avec les charges, cela laisse une marge confortable avec les baptèmes, je ne parle pas pour ceux qui sont employés mais bien pour les employeurs, les dirigeants d’écoles. Ne faisons pas du parapente une activité élitiste
:grat:
10€ d’amortissement de matériel volant
XX€ d’amortissement de la navette
YY€ de charges (local pro, téléphone, internet, publicité, comptabilité, assurance …)
1h de frais de personnel pour le pilote
1h de frais de personnel pour son “équipe” (navette-man, assistant)
TVA, impôts
Tu rentres tout ça dans les 75-100€ d’un baptême, il reste pas beaucoup de marge pour la structure.
d’accord hub mais réparti sur plusieurs baptémes, ce n’est plus la même chose
dans la navette il n’y a pas qu’une seule personne et les charges sur la journée si il y a plusieurs baptémes, ce n’est pas non plus la même chose
Je ne comprends pas bien, il y a déja les clubs, CDVL ou Ligues qui peuvent remplir ce rôle, avec des pros qui s’y impliquent, pourquoi vouloir des structures supplémentaires ?
pas forcément des structures supplémentaires, sur des département avec peu de sites et de structures les cdvl peuvent s’en charger, par contre dans des départements avec beaucoup de structures et de sites comme certaines vallées des alpes il me semble plus simple de gérer ça au niveau local que d’y faire intervenir une structure départementale.
Allez je me mets au clavier pour mon 1/4 d’heure provoc qui aura au minimum l’avantage de m’éviter 2 h de sieste et une nuit sans sommeil. :dodo:
L’angélisme qui teinte pas mal de post en réponse à la demande d’Acro du 25 me fait sourire. Il y a même un coté mauvaise foi, je trouve. :roll:
Si vous connaissez vraiment des clubs qui font du biplace totalement gratuit n’en parler pas trop parce que je pense qu’il y aura foule à l’entrée. :jump:
Presque autant pour ceux qui annoncent des tarif de biplaces associatifs à 30 € et moins, pour ma part et dans les clubs que je connais ou dont je connais les tarifs, cela se situe plutôt entre 40 € (~20’) et 60 € (~1h).
Ce qui de toute façon est toujours et définitivement moins cher que les prix pratiqués par les pros, mini 60 € et j’ai vu 180 € et encore plus. Normal, eux ils veulent en vivre et ils payent même des impôts pour cela (Ok, j’exagère un peu … ils doivent pas tous les déclarer non plus quand même). :canape:
Alors qu’un club, je l’ai déjà dit, il veut promouvoir son activité et espère, et c’est son droit le plus strict, amortir le prix de l’investissement consenti à cet effet en achetant et entretenant le matériel biplace du club. Matériel qui est aussi mis à disposition des biplaceurs du club pour leurs vol “familiaux” Donc à la collectivité que représente l’ensemble des membre d’une association.
C’est ces points, promotion des activités sportives et culturelles et financement de vie associative, que le législateur à bien compris et favorise en laissant un flou bienvenu dans les textes régissant entre-autres le droit donné à un club de demander une participation financière en échange de la participation à un activité, fusse de la peinture sur soie ou un vol en biplace. :bu:
Quid d’ailleurs de la rumeur qui circulait sur les décos en 2011 entre biplaceurs pros et autres sur la possibilité que l’emport de passager en parapente perdrai son statut d’action pédagogique pour devenir une simple action de transport. Ce qui reviendrai à faire perdre aux BE et futurs BPJPS leurs prérogatives d’être les seuls à avoir le droit de proposer des biplaces commerciales et qui par la même leur ferai perdre une grande partie de leur revenus. Revenus qui ne sont déjà pas brillant sans doute pour la plupart d’entre-eux. :grat:
Enfin et soyons sérieux, combien d’entre-nous ne connaissent pas au moins un biplaceur non-BE qui ne se gêne pas le moins du monde de faire régulièrement des biplace qui lui assure un argent de poche (surtout que là c’est sur, lui il ne paye pas d’impôt dessus)
Dans les Vosges, on a au moins un exemplaire de ce type et ça fait des années que j’entends les pros s’en plaindre (pros dont certains sont des copains) Se plaindre plus d’ailleurs des dangers que ce biplaceur au noir fait prendre à ses clients (et à la pérennité des sites et de l’activité) que pour les rémunérations qu’il leurs fait perdre. Et pourtant, et pourtant rien ne l’arrête ni les accidents avec passager payants et blessés ni les plaintes des pros sans doute pas déposées ou probablement pas suivies.
Maintenant, j’ai aussi du mal à comprendre l’insistance d’Acro du 25 avec sa question : si le pro peut imposer au club un prix pour un biplace associatif plus élevé que le prix défini par le pro pour les biplaces pro qu’il propose dans son activité commerciale. Les pros n’ont aucun droit et dans aucune activité de vouloir imposer des directives aux associations.
Plutôt que de chercher le texte législatif qui te permettrais de lui dire qu’il n’a pas le droit d’agir ainsi, prose lui donc de te trouver le texte de loi qui lui en donnerait le droit. Je pense que ça mettrai un terme à la discussion … sur la partie législative du moins.
Crampes au doigts, les yeux qui pleurent (à cause de l’écran) il est temps de préparer un café pour ma passagère favorite.
Salutations des quatre pieds (histoire de ne pas lâcher les commandes, si la discussion devait devenir plus turbulente)
Avec six msg supplémentaire depuis le commencement de celui-ci je me sens forcé de rajouter quelques lignes.
Le pro qui dépense 6000 € dans un matériel biplace il mérite pas vraiment de s’appeler pro. J’ai plein de respect pour tous ceux que je connais et pour les autres mais faut pas non prendre le caneton sauvage pour la poulette pondeuse du bon Dieu. Je connais les remises qui m’ont été consenties, je ne peux inscrire le cout du matériel dans mes frais professionnels et je n’ai surement pas la possibilité (facilité) de peut-être le revendre au meilleur prix à un de mes stagiaires Qbi. De la même façon, pour ce que je vois le plus souvent, Le client assure la navette tout content d’avoir le BE dans sa voiture (ah le prestige de l’uniforme). Enfin, on va pas quand même vouloir jouer les crédules en faisant semblant de croire que tous les vols pro alimentent les caisses de l’Ursaff.
Il n’y aucune critique dans mes propos, je le répète la vie d’un moniteur n’est pas une vie facile, mais faut pas non plus en faire des martyrs de notre passion. C’est une vie qu’ils ont choisie en connaissance de cause (enfin je l’espère) et qui fait rêver la plupart d’entre nous, apprentis volants à vie que nous sommes.
Je vais me faire appeler Arthur par ma douce moitié avec le café qui tarde la vie en couple n’est pas toujours facile non plus.
Ouais, question mauvaise foi tu te débrouilles pas mal aussi je trouve, ou alors je ne comprends pas l’humour wowo.
Pour un gugusse comme ça, combien d’autres biplaceurs loisirs qui le font pour une (ou deux) bières à un cercle de connaissance plus ou moins élargi, et qui dirigent les autres qu’ils ne connaissent pas ou n’ont pas envie d’emmener vers les pros les plus proches ?
Ton biplaceur régulier non-BE au noir, il le fait dans le cadre d’un club?
Si oui, il y a un vrai problème avec le sérieux de la gestion associative de ce club.
Si non, c’est hors-sujet…