Rapport entre parapentistes et LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux)

merci Man’s :+1:

C’est pas mon cas particulier mais celui de toute la chaine pyrénéenne…
Après c’est vrai que nos vallées n’ont rien à voir niveau urbanisme, pollution et pression sur le milieu naturel avec les vôtres mais justement qu’on nous foute la paix. Le jour où l’ensemble de la France sera dans le même état de conservation des milieux naturels que nous on pourra venir nous donner des leçons…
La LPO devrait au contraire venir humblement nous demander des conseils pour essayer que le reste du sous continent ressemble un peu plus à chez nous et nous lâcher les baskets.
:wink:

Hum hum… , la disparition de l’ours pyrénéen malgré la création d’un parc national exprès pour… une autoroute traversant en plein le territoire des ours slovènes introduits là… extinction du bouquetin des pyrénées en 1996 (pas si vieux), à voir là: http://www.aves.asso.fr/article378.html?lang=fr
Et aussi les oiseaux en Midi-Pyrénées: http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/27/630683-Les-oiseaux-espece-en-voie-de-disparition.html
Mais si tu veux croire que tout va pour le meilleur des mondes dans ton coin, libre à toi. Je crois qu’il faut juste voir les choses de manière moins nombrilistes et se préoccuper plus de l’état du monde qui nous entoure et pas seulement de “sa vallée”.

Et l’ours alpin ou parisien ou lyonnais il est en pleine prospérité peut-être? Je trouve assez gonflé de nous reprocher une disparition qui est effective chez vous depuis je ne sais combien de siècles…
L’autoroute en terrain à ours, c’est où s’il te plait? Parce que je ne vois pas de quoi tu parles. Et quand bien même, l’autoroute pour monter à Cham, la Francilienne elles sont légitimes mais nous il faudrait qu’on marche à pied? Et faut qu’on se mette un os dans le nez pour faire couleur locale?, fais gaffe d’ici qu’on se mette à bouffer les civilisés y a qu’un pas!
:wink:

Quand à l’état du monde j’ai d’autres chats à fouetter…

:grat:
Je ne te reproche pas la disparition de ces espèces, je faisais juste un constat que tout ne va pas si bien que tu le dis (as-tu seulement lu un des liens que j’ai envoyé?).

Autant pour moi, c’est un projet de tunnel et de doublement qui pourraient passer par le territoire de l’ours: http://montagne-protection.org/monts-pyrenees_000024.html mais c’est vrai que les Pyrénées restent et resteront intactes.
Mais bon, je crois que l’on s’est mal compris. Je ne fais pas une comparaison Pyrénées vs reste du monde comme tu le fais, juste sensibiliser aux problèmes environnementaux auxquels nous parapentistes pouvont être aussi confrontés, comme c’est le cas avec la reproduction des rapaces.

Sinon j’aimerai bien te voir avec un os dans le nez, ça ferait de jolis photos pour mes prochaines vacances et si en plus tu fouettes des chats! :mrgreen:

Le pilotage c’est ce qui sert à ne pas aller à l’incident de vol. C’est avant le vrac qu’on pilote.
Pendant le vrac on fait ce qu’on peut en comptant sur un certain facteur chance et en s’efforçant de ne pas tomber dans la voile.
En d’autres termes, anticiper ça sert à ne pas se mettre dans la merde.

Personne n’a à venir voir humblement les Toys ou qui que ce soit car ils n’ont pas de qualités intrinsèques particulières, ils ne sont pas meilleurs que les autres.
La seule chose qui a fait des Pyrénées un biotope encore un peu préservé c’est la pauvreté. Pauvreté en ressources naturelles, misère des populations par éloignement des grands centres urbains industrieux, faiblesse des volontés entreprenariales et productivité “sudiste”.
Tout cela fait un mode de vie avec ses mauvais et bons côtés, mais bien plus subi que choisi. On n’a pas à être des exemples, je crois.

Oui enfin la pauvreté… ne compare pas certaines vallées de la Haute Ariège ou du Béarn avec le pays toy ou le Lavedan, tu serais surpris du pognon amassé par une bonne partie de la population, entre le ski et le tourisme, vendre un bout du pré du grand père à 130 € le m² c’est pas être si pauvre, surtout quand le grand père possède quelques hectares!
Après j’ai jamais dit qu’“on” était meilleur que les autres, juste qu’il y a bien pire ailleurs et qu’enquiquiner les parapentistes de la vallée sous prétexte qu’ils sont responsables de la destruction des rapaces est aussi pertinent que de suivre un stage perf encadré par Nicolas Hulot.
:wink:

Citation de: surfair le Aujourd’hui à 21:36:59
“La seule chose qui a fait des Pyrénées un biotope encore un peu préservé c’est la pauvreté. Pauvreté en ressources naturelles, misère des populations par éloignement des grands centres urbains industrieux, faiblesse des volontés entreprenariales et productivité “sudiste”.
Tout cela fait un mode de vie avec ses mauvais et bons côtés, mais bien plus subi que choisi. On n’a pas à être des exemples, je crois.”

Hum,
pour autant et sauf erreur il n’a pas encore été démontré que les endroits urbanisés sur-équipés en autoroutes, aéroports et zones industrielles respiraient le bonheur pour les populations qui y habitent

Disons que l’activité industrieuse sur la chaine n’a rien à voir avec celle du massif Alpin. Ensuite c’est vrai qu’il y a du pognon amassé, mais c’est il me semble beaucoup en vivant sur l’acquis des générations passées. “Amassé” ça me semble bien décrire la situation : beaucoup de travail des ancêtres, important patrimoine bâti, accumulation de terres, exode rural, réduction de l’effectif des familles et certains se retrouvent dans le monde moderne à la tête d’une petite fortune. Ajoute à celà un boulot salarié à “la ville” la plus proche et pour certains un style de vie qui consiste à dépenser le moins possible et tu as le portrait tout en déséquilibres catastrophiques qui conduit à faire moisir les matelas de billets. Bien sûr il y en a aussi quelques uns qui se payent des gros 4X4 et s’amusent en bourse…
A part ça, je suis assez d’accord avec la seconde partie de ton message. Ce qui est primordial pour les rapaces c’est la santé du biotope. Et à eux seuls les parapentistes locaux le dégradent peu.

Faut un équilibre à tout. Quand tu vis dans un endroit rempli de vieux (biologiques et/ou psychologiques) dont le seul but dans l’existence est de ne pas être emmerdés par quoi que ce soit et de tendre au maximum vers la tranquillité des cimetières, des fois tu te prends à rêver de problèmes liés au surmenage et à la pollution !

Question de référentiel, comme d’habitude.
Vu d’ailleurs, quand on voit des gens dans des coins paumés appeler de leurs voeux des autoroutes ou aéroports, ça parait complètement has-been et à s’arracher les cheveux.

“Diou vivan” Piment sans toi ces discutions seraient sans saveur, tu nous régale. Peut-être es-tu Béarnais, bien que Espelette ce trouve plus à l’ouest chez les vassaux Basques.

[Flood: On]
:prof: Attention on s’amuse pas en bourse… :grrr2:

[Flood: Off]

:grat: Euh…Sinon je suis d’accord avec toi.

Notre activité, comme toute chose entreprise par l’homme a un impacte sur la nature.

On en a conscience mais on interprète différemment les conséquences de nos actes.

Dans certains endroits, des accords ont été trouvés avec les chasseurs pour ne pas voler tel et tel jour pendant tel periode afin que eux aussi puissent pratiquer leur plaisir (la chasse à l’ours des Pyrénées Slovènes par ex :sors: ). Dans d’autres lieux, c’est avec les représentants de la LPO que des accords ont été trouvés pour ne pas voler en période de nidification ou trop près des rochers ou etc…

Dans le cas présent, on le remarque (et ce n’est pas un cas isolé), les volatiles nous accompagne souvent dans nos vols. Combien de fois ils nous montrent les pompes ?! Qui ne s’est jamais sortie d’une situation qu’il pensait perdue grace aux indications de nos amis à plumes ?

Personnellement, je ne pense pas que l’on fasse plus de mal qu’un exploitant forestier ou qu’un mineur dans un carrière à flanc de montagne, bien au contraire. Donc dire que l’on cause la perte d’une espèce est à mon sens une hérésie.

En revanche, on peut surement apporter notre contribution au maintient d’une population d’oiseaux en difficultés en respectant certaines limites indiquées par des spécialistes. Mais l’interdiction total de survol d’un lieu sous prétexte qu’une espèce y niche et que ça la tuerait de nous voir partager son espace aérien. Là je pense que c’est un peu extrème.

Utiliser sa bagnole sur 100 borners aller et autant au retour pour aller voler est surement plus préjudiciable pour la nature que de l’utiliser certains jours sur seulement 10, 15 ou 20 bornes et partager le ciel avec certaines conditions.

Et puis rapport à la LPO :prof: c’est toujours pareil, entre la base et les hautes instances dans les médias y’a un monde.

Un oncle à moi était longtemps à la LPO, soignait des oiseaux blessés, passait des journées à observer ou baguer et n’emmerdait personne.

Pendant ce temps leur président Bougrain-Dubourg s’est servi de la cause pour emballer Brigitte Bardot puis Jeane Manson (piment, jaloux !)

Quand je l’ai vu une fois à la TV se prendre une volée d’oeufs et tomates par des chasseurs j’étais :mdr: :mdr: :mdr:

Une fois n’est pas coutume, il s’est fait voler dans les plumes ! ROTFL :sors:

http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/59-la-charte/246-vol-au-dessus-dun-parc-national.html

:prof: ne pas confondre pollution et disparition des espèces, parfois cela a un lien parfois non.
Je ne dis pas que voler à proximité des nids “tuerait” les volatiles, juste que ça peut faire échouer une reproduction. bon c’est sûr que le parapente est moins préjudiciable qu’un chasseur qui descend un Gypaète ou autre, et ça arrive encore souvent :fume: ; mais on peut contribuer aussi à leurs protection à notre manière en ayant conscience de leurs présences, de leurs sensibilités…
Comme le disait, chaipluki, avoir plus d’informations et être plus sensibilisé, je pense que c’est important.

extrait du lien de makumba:
" Il faut aussi protéger la reproduction des rapaces de falaise. L’aigle, le faucon pèlerin, choisissent leur nid en février et couvent jusqu’en avril. Ensuite l’élevage des jeunes est assuré avec un vulnérabilité moindre. Il est donc préconisé aux parapentistes de ne pas s’approcher à moins de 700 mètres des falaises où nichent des rapaces entre février et avril. Un zonage précisera sur une carte ces dispositions qui sont un principe de précaution en aire d’adhésion et une disposition réglementaire dans le cœur du parc national."