Rapport entre parapentistes et LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux)

Belle anerie… a St Antonin et en pleine zone de soaring (on passe parfois à 5 m du nid) il y a un couple de Faucons, voilà plus de 5 ans qu’ils sont là et font des petits… ils viennent voler avec nous souvent… ils s’approchent moins que les gros rapaces (plus timides) mais j’ai pas eut l’impression de les géner…

Et les faucons qui nichent dans les tours de notres dame à Paris, ils ont une zone de sécurité de 700 m sans touristes ni autobus? … ridicule :roll:

ils n’ont personne qui volent à 5 mètres de leurs nids à Notre-Dame.
Au fait, est-ce des Pélerins ou des Crécerelles? car ça n’a rien à voir.
En plus, l’extrait provient du réglement d’un parc national, qui est le type de protection la plus élevée en France, donc c’est normale. Nous sommes des intrus dans ce milieu.
Et TOUTES les espèces ne sont pas sensibles de la même manière, merde, combien de fois va falloir le dire.
C’est pas parce que l’un ou l’autre a eu l’expérience de voler à côté d’un nid ou en compagnie de vautours que c’est une vérité universelle pour tous les oiseaux du monde.
Renseignez-vous que diable, j’en ai marre des géneralités fondés sur des cas particuliers. J’ai volé une fois avec des vautours, j’en fais pas une constance pour dire que AUCUN parapentiste n’a dérangé un oiseau au nid!

ceux là, c’en sont de vrais…

en fait, ils ont trouvé là un biotope intéressant. bouffe à gogo sans avoir à se casser la tête à en trouver…

Sur un site sud ce sont des crécerelles, présents depuis 5 ans dans la falaise, on passe des centaines de fois par an devant eux (5 m en moyenne) et la faille ou ils nichent… ils font des petits chaque année…
Sur la falaise d’en face, zone de soaring du site Nord il y a un couple de pélerin… nous savons qu’ils nichent dans les falaises mais nous ne savons pas où exectement… on passe à moins de 10 mètres de la falaise des centaines de fois par an. ils sont là depuis 3 ans… ils restent…

A notre dame les touristes qui font les visites guidées dans les tours sont à moins de 10 m en dessous des nids…

[quote]j’en fais pas une constance pour dire que AUCUN parapentiste n’a dérangé un oiseau au nid!
[/quote]
Je suis désolé mais voilà des preuves CONCRETES de “non-dérangement”… connais tu UN SEUL exemple
concrèt d’un couple qui se soit barré à cause des parapentistes? Nous priver d’espace de vol en se fondant sur la théorie que “peut-être” on dérange, sans avoir aucune étude, aucun indice, aucun exemple à donner est une abération… et on est le “cocu” de cette bouffonerie…

:prof: SI ! en tout cas telle est la politique de l’urbanisme actuelle et ca va aller en se durcissant.
autorisation d’augmenter le nombre d’étages dans les milieux déjà urbanisés pour densifier le territoire
interdiction de détacher des parcelles et/ou de lotir “à la campagne” si tu n’es pas déjà en zone urbanisé ou contigüe à une zone déjà urbanisée (ie desservie par des transports en commun)

c’est çà la politique d’urbanisme actuelle… PASQUA REVIENT… au moins la décentralisation n’était pas un vain mot… maintenant… quetchi. centralisation densification du territoire…

faut pendre les urbanistes qui ont pondus cette théorie

Est-ce que ce que tu écris ici n’est pas également valable au sein même d’une espèce, suivant les endroits fréquentés par les individus ?

:+1:

ça s’appelle le principe de précaution, comme tu le dis, nous n’avons pas assez de recul et d’études sur le sujet, donc il vaut mieux s’abstenir.
Sinon j’ai trouvé ça:
"Aigle royal: Deux couples reproducteurs d’aigles royaux sont actuellement recensés sur la Réserve Naturelle des Hauts de Chartreuse : Le couple Grésivaudan a mené à bien sa saison de reproduction, en élevant deux aiglons, fait relativement rare. Les deux jeunes sont contrôlés à l’aire à la mi-juillet et semblent viables pour leur premier envol, mais un seul jeune en cours d’émancipation a pu être observé volant le long des falaises orientales de la réserve début août. Aucune preuve ne permet de connaître la cause de la disparition du second mais une chute du nid est probable.
Le couple Saint-Même a en revanche abandonné tout comportement d’élevage à partir du 13 mai, date proche de l’éclosion. D’après les observations réalisées par un parapentiste local, cet abandon est très vraisemblablement lié à un survol prolongé du site par un hélicoptère de la sécurité civile ce même jour, alors que les deux adultes étaient encore observés au nid le jour précédent. Ce territoire est suivi par le groupe de suivi Aigle Isère depuis 1977. Le taux de succès de reproduction (jeune à l’envol) est très faible : 0.12 jeune/an durant les vingt-six dernières années, tandis que la moyenne des autres couples de l’Isère, conforme à ce que l’on connaît plus généralement pour l’espèce est d’environ 0.4 jeune/an.

L’arrêté d’interdiction de décollage parapente sur ce site pris en 2004 en concertation avec le groupe de travail vol libre semble bien fonctionner mais il reste à régler les problèmes de survol par hélicoptère (secours réguliers sur ce site à haute fréquentation touristique et exercices)."
tiré de http://cdvl73.free.fr/echo_des_falaises.htm
où le dérangement provient d’un hélicoptère, utilisé souvent pour récupérer des parapentistes en galère, donc indirectement cela fait échouer une couvaison.

Pour la politique urbanistique actuelle, tiré de la loi SRU de 1999 (Solidarité Renouvellement Urbain), c’est pour lutter contre l’étalement urbain.
Nous consommons énormément d’espace chaque année au détriment de zones naturelles ou agricoles, ce qui entraîne une destruction d’habitats sensibles comme les zones humides et des espèces associées, ainsi qu’une hausse du prix des produits agricoles, car les surfaces disponibles deviennent limitées.
Regarde ce qui a éte fait en île de france.
Je ne suis pas forcément pour, mais il y a des raisons à ces choix politiques.
Il est vrai que toute nouvelle construction doit être rattaché à un tissu urbain déjà existant, mais pas nécessairement du à des transports en commun. Ensuite tu peux racheter une ruine et en faire une maison, ou construire dans un petit hameau et tu seras aussi à la “campagne”.

[quote]ça s’appelle le principe de précaution, comme tu le dis, nous n’avons pas assez de recul et d’études sur le sujet, donc il vaut mieux s’abstenir.
[/quote]
Avant de faire jouer ce principe il faut des indices montrant qu’il y a des risques… il n’y a pour l’instant aucun indice…

[quote]"Aigle royal: Deux couples reproducteurs d’aigles royaux sont actuellement recensés sur la Réserve Naturelle des Hauts de Chartreuse : Le couple Grésivaudan a mené à bien sa saison de reproduction, en élevant deux aiglons, fait relativement rare. Les deux jeunes sont contrôlés à l’aire à la mi-juillet et semblent viables pour leur premier envol, mais un seul jeune en cours d’émancipation a pu être observé volant le long des falaises orientales de la réserve début août. Aucune preuve ne permet de connaître la cause de la disparition du second mais une chute du nid est probable.
Le couple Saint-Même a en revanche abandonné tout comportement d’élevage à partir du 13 mai, date proche de l’éclosion. D’après les observations réalisées par un parapentiste local, cet abandon est très vraisemblablement lié à un survol prolongé du site par un hélicoptère de la sécurité civile ce même jour, alors que les deux adultes étaient encore observés au nid le jour précédent. Ce territoire est suivi par le groupe de suivi Aigle Isère depuis 1977. Le taux de succès de reproduction (jeune à l’envol) est très faible : 0.12 jeune/an durant les vingt-six dernières années, tandis que la moyenne des autres couples de l’Isère, conforme à ce que l’on connaît plus généralement pour l’espèce est d’environ 0.4 jeune/an.

L’arrêté d’interdiction de décollage parapente sur ce site pris en 2004 en concertation avec le groupe de travail vol libre semble bien fonctionner mais il reste à régler les problèmes de survol par hélicoptère (secours réguliers sur ce site à haute fréquentation touristique et exercices)."
tiré de http://cdvl73.free.fr/echo_des_falaises.htm
où le dérangement provient d’un hélicoptère, utilisé souvent pour récupérer des parapentistes en galère, donc indirectement cela fait échouer une couvaison.
[/quote]
Alors ça c’est se foutre du monde !!! (pas toi mais celui qui a écrit ça)
1 - Il n’y a aucune preuve de rien, juste des conjectures et…
2 - il est question d’hélicoptère de seccours pas de parapentes !!! Y’a pas que les parapentistes qui ont des accidents en montagne loin de là et un hélicoptère peut faire un détour lui… il a un moteur et ne risque pas d’aller au tas !!! nous faire porter un tel chapeau est un comble de mauvaise fois !!
Dans ce cas il faut interdire totalement toute fréquentation humaine de la montagne… du pur délire… je redis le mot :une bouffonnerie (tragique pour nous)…

Pour répondre à Michel, euhh… bah j’en sais pas plus.
Mais c’est vrai que les comportements changent d’un individu à l’autre et certains s’adaptent mieux que d’autres. Le meilleur exemple est celui de la Corneille qui, opportuniste au possible, est capable de voler de la bouffe dans des maisons ou d’agir en équipe avec une congénère pour bouffer des oeufs de sternes. Pour le dérangement je pense qu’il faudrait demander à la LPO :mrgreen: .
(Où comment jeter de l’huile sur le feu.)

C’est pour ça qu’il faut voir les choses dans leur ensemble: parapentistes, hélico, randonneurs… nous sommes tous concernés.
Et même si c’est vrai qu’un hélico c’est achement plus dérangeant qu’un gars en soaring, il faut prendre nos précautions aussi, pas juste dire qu’il y a pire ailleurs et se dédouaner.
Je déteste cette attitude ça nous empêche de nous remettre en question (même si on a pas beaucoup de tors).

Je ne refuse pas la remise en question… je dis juste qu’il y a des multiples exemples qui semblent par une approche “expérimentale” montrer que l’on de dérange pas et en face il n’y a… rien !

Que l’on fournisse juste une étude ou quelques exemples, simplement “troublants” et alors ok on en recause.

Là pour l’instant c’est “cassez vous de là” sans pouvoir dire pourquoi. Ce n’est pas acceptable tout simplement.

Autant interdire de nager dans l’océan aux vacanciers sous pretexte que ça peut, peut-être, nuire à la reproduction des Thons rouges ou des dauphins… Je ne carricature pas, c’est exactement la même chose tout aussi grotesque… et là le ministère du tourisme, contrairement à la FFVL défendra vigoureusement “ses” touristes !!!

Des buses chassant des parapentes de la zone de nidification …
ça c’es déjà vu, non ?

ok, on manque de preuves, c’est vrai (même si je viens de te donner un exemple et que tu m’en as aussi donner). Mais n’y moi n’y toi n’avons raison alors!
Et le “cassez-vous de là” a une explication: la recherche d’un dérangement minime d’espèces en mauvais état. Et ce n’est pas fait franchement de cette manière, y’a qu’à voir les discutions que Marc Lassalle nous a transmis.
Est-ce que ça perturbe tant que ça l’activité parapentesque? je ne crois pas…
Si les accords passés entre les parapentistes et la LPO ou autre permettent de nous sensibiliser à la situation des oiseaux, c’est que ça va dans le bon sens.

[quote]Des buses chassant des parapentes de la zone de nidification …
ça c’es déjà vu, non ?
[/quote]
Absolument, ça m’est même arrivé (une buse jetant un truc sur ma voile) !!! D’ailleurs elles chassent tout ce qui vole… j’ai vu ainsi des dizaines de fois des buses attaquant des corbeaux ou des faucons. Dans un tel cas la buse nous traite exactement comme tout les autres volatiles… nous ne dérangeons donc pas plus (même moins car on bouffe pas d’oeufs de buses) que les dizaines de corbeaux qui “trainent” dans le coin… La LPO compte t’elle interdire de vol les corbeaux? tsssss…

Ceci dit les buses s’habituent… plus il y a de parapentes moins elles attaquent… elle identifient l’absence de danger et ne s’en soucient plus. Par contre les corbeaux y ont droit à chaque coup. Ce qui pourrait prouver (mais en l’absence d’étude ce ne sont que des indices) que les rapaces, mêmes les plus agressifs, peuvent nous identifier à une espèce “normale” et “inoffensive”.

[quote]Est-ce que ça perturbe tant que ça l’activité parapentesque? je ne crois pas…
[/quote]
oui car des conventions comportant des restrictions ont déjà été passée par la FFVL qui dans ce cas trahi son rôle de défense de notre activité. C’est mettre le doigt dans un engrenage dangereux… après le doigt, le bras?

Sur Arbas nous avons une convention avec la LPO signée à sa demande pour instaurer une zone de tranquillité de 150 mètres autour du lieu de nidification d’un couple de percnoptères. Je tiens à dire que tout cela a été fait en toute décontraction avec des interlocuteurs qui sont loin d’être désagréables.
Il est demandé aux pilotes d’éviter de pénétrer dans cette zone de mi-Mars à mi-Septembre. Il s’agit d’une démarche de bonne volonté, j’ai veillé à ce que nulle part ne soit écrit le mot “interdiction”. C’est un “gentlemen agreement” qui n’a ni force de loi ni volet répression. La convention est annuelle et les parties prenantes (LPO, municipalités concernées, école Surf’air, club Profil, etc) peuvent s’en retirer chaque année. Une réunion annuelle de suivi se tient sur le territoire concerné. La LPO a payé deux panneaux d’information pour le site. Nous essayons aussi de faire conduire des actions de sensibilisation en direction des parapentistes, cette partie étant hélas très mal assurée…
En 2008 le couple a eu un petit qui est allé jusqu’à l’envol.
En 2009 il y a eu ponte, éclosion, nourrissage… puis disparition du poussin… selon toute vraisemblance trucidé par les corneilles.
Les Percnoptères sont venus s’installer donc on peut penser que les parapentes en vol les dérangent peu.
On peut aussi penser que les petits naissant sur place intègrent complètement cet élément comme étant une part non-agressive de leur environnement (les phénomènes d’empreinte sont particulièrement costauds chez les oiseaux).
Ceci dit, en vol ils ne recherchent absolument pas notre compagnie, ils font leur vie et si on n’est pas là ça semble aussi bien pour eux. Si on va vers eux, à la même altitude, ils se déroutent et se barrent ailleurs.
Sur Moulis, 30 km à côté, un couple de la même espèce a son nid 150 m à droite du décollage… depuis au moins 15 ans… bon, y’a pas non plus foule à Moulis…

Ensuite, ce qui me tue c’est les attitudes de gens qui arrivent partout en terrain conquis.
Ça peut être le cas de certains protecteurs des bestioles qui font ça pour de mauvaises raisons (par émotivité qui n’a rien à voir avec l’écologie, par dépit de l’humain…). Mais c’est très souvent le cas aussi des pilotes qui se contentent de ricaner en disant que non, on ne saurait causer aucun dérangement.
Les parapentistes sont comme les chasseurs, qui veulent leur petit domaine réservé où ils sont les maitres.
Et beaucoup de pilotes rejoignent l’attitude du “ravi” provençal en interprétant anthropomorphiquement et à leur sauce les comportements des rapaces. Les évidences sont pourtant souvent trompeuses.
On ne peut pas déduire automatiquement telle cause de tel comportement.
La plupart du temps il est faux de dire qu’ils recherchent notre compagnie. Ils sont là où peut se trouver de la nourriture et là où on trouve de bonnes conditions de vol… ils ne viennent pas voir si notre aile est jolie ou si on a changé de casque, ni nous faire coucou. Et s’ils se placent un moment sur notre bord d’attaque, ce n’est pas pour nous accompagner mais c’est parce que c’est sympa (= moins fatiguant) d’y profiter d’un peu de dynamique…
Ils peuvent être agressifs, j’ai personnellement été attaqué au visage par un milan à Douelle, une buse a déchiré plusieurs ailes sur Arbas.
S’ils font de la voltige dans le thermique, ça ne s’adresse pas à vous, c’est pas pour vous dire “youpi, youpi, je suis content de te voir !”… Et ainsi de suite. Il faut essayer de se mettre dans leurs propres contraintes et logiques plutôt que dans les nôtres.

De l’autre côté, le vol libre peut aussi avoir un impact positif sur la reproduction des rapaces, ce n’est pas impossible mais plus de données sont encore nécessaires.

tu confonds fonctionnement naturel et dérangement humain. Nous sommes des intrus non naturels dans le ciel, et les relations Buses/ Corneilles sont liés à des questions de territoires de reproduction et d’alimentation où elles s’excluent l’une-l’autre pour se reproduire, c’est un équilibre. Nous, nous faisons que voler dans leurs territoires et elles défendent donc celui-ci, mais sans pouvoir nous exclure totalement. Je ne dis pas qu’il faudrait nous sortir de tous les territoires de rapaces (sinon on ne vole plus), mais comme tu viens de le prouver, seulement ceux pour lesquels en enjeu de sauvegarde est primordial.
A nous de trouver cet équilibre. Et c’est ce qu’a l’air de faire la FFVL malgré sa “trahison” :grat: .

Trés beau message surfair… je n’ai rien à y redire… je crains l’engrenage… signer des conventions c’est quelque part reconnaître que l’on est une gène… et sans aucun indice qui appuie cette thèse; et ça, ça peut nous conduire loin… on risque de s’en mordre les doigts…

Maxcnossos : le but d’une fédé ou d’un club c’est pour commencer de défendre et de dévellopper sa pratique et ses adhérents et là ce rôle est bafoué. Si il y avait un problème c’est aux autorités publiques de le dire et là, la ffvl devra jouer un rôle “d’avocat” de la pratique pour que ce problème (actuellement inexistant), n’ai pas trop de conséquences pour ses adhérents… c’est ça la justice… un juge, un procureur et un avocat… là, l’avocat couche avec le procureur et lui fourni la vaseline…

Salut !

Je vois que notre réunion de travail FFVL-Parc des Ecrins du 18 novembre fait déjà l’objet d’un article sur le site du Parc ! (je suis le 2° à partir de la gauche sur la photo, mais d’autres participants à cette réunion ne sont pas sur la photo).

Actuellement la LPO et la FFVL souhaitent travailler ensemble sur ces problèmes de cohabitation : cela me semble suffisamment positif pour être souligné !
Et la LPO est la 1° intéressée pour avoir des retours de pilotes justement sur la bonne cohabitation que l’on constate souvent.

Ici à Sainte-Victoire niche un couple d’aigles de Bonelli :

  • il y a quelques années ils ont changé d’aire et ils sont à présent installés entre 2 décollages parapente très fréquentés (et près de nombreuses voies d’escalade et de sentiers de randonnée), alors qu’avant ils se trouvaient dans un endroit bien plus éloigné où les parapentes ne vont pas ; ils doivent aimer la compagnie !
  • il nous arrive de voler avec eux sans aucun problème : récemment, un des 2 aigles est resté exactement à ma hauteur à moins de 10 m pendant plusieurs dizaines de secondes : de toute évidence il ne se sentait pas menacé ou dérangé et il n’a eu aucune attitude d’agressivité envers moi, mais cela ne veut pas dire que cela se passe partout et toujours aussi bien pour autant !

La LPO veut travailler avec la FFVL : elle souhaite au cas par cas et selon les situations évoquer ses arguments et écouter ceux des pilotes ; pourquoi faudrait-il renoncer à ce type de collaboration ?

Lors de la réunion avec le Parc des Ecrins il a été évoqué la reconduction probable de la convention de 1999 en précisant sans doute de façon plus précise l’impact possible sur certaines zones très localisées du Parc à certains moments de l’année.
Cela permettra, avec l’accord de la LPO, de continuer à voler à l’intérieur du Parc pratiquement partout et presque toute l’année (comme c’était le cas depuis 1999) pour le plus grand bonheur des paralpinistes, alors que plusieurs couples d’aigles royaux vivent dans le Parc (ainsi qu’un certain nombre d’autres espèces d’oiseaux, dont des rapaces).

A+ Marc Lassalle

Bien sûr Marc que la LPO veut travailler avec la FFVL, ça la place d’égal à égal avec une fédération sportive nationale, comme reconnaissance et légitimité c’est génial. Quand ils vont à la pêche aux subventions ils ont beau jeu de dire pour montrer leur importance “on a signé avec telle fédé, telle commune, tel exploitant d’éoliennes, EDF que sais je encore, vous avez vu si on est utiles?”.
Et une fois qu’ils seront reconnus ils nous colleront des bâtons dans les suspentes!
Juste une histoire de vaseline comme dit le vautour…

[quote]Cela permettra, avec l’accord de la LPO, de continuer à voler à l’intérieur du Parc pratiquement partout et presque toute l’année
[/quote]
En quoi la LPO est elle autorisée à nous donner son accord? C’est elle qui assure la direction du parc? Elle remplace la DGAC? Elle est maire de la commune? Quelle légitimité statutaire?

Au risque de me répéter je rappelle que l’on a le droit de voler dans le Parc national des Ecrins parce que…la FFVL et le Parc ont signé une Convention en 1999 qui autorise cette pratique.

Et que cherche-t-on à obtenir dans les autres Parcs nationaux français (suite à la nouvelle loi les concernant) : justement des conventions de ce type qui permettront, à certaines conditions, de voler dans ces Parcs alors que la réglementation actuelle c’est :

  • pas de survol à moins de 1000 m / sol,
  • aucun décollage ou atterrissage à l’intérieur du coeur des Parcs.

Hier, j’ai passé, avec les responsables du club de vol libre de Marseille, toute l’après-midi à discuter parapente avec la chargée de mission du GIP (Groupement d’Intérêt Public) des Calanques dans le cadre de la création du nouveau Parc national des Calanques prévue pour janver 2011.

Des réunions de travail avec la FFVL sont d’ores et déjà programmées avec les Parcs du Mercantour et des Pyrénées.

Et je lis dans certains messages que l’on parle de “trahison” de la part de la FFVL :bang:
Je suis absolument écoeuré par de tels commentaires quand on voit l’énergie et le temps que passent (bénévolement bien sûr) un certain nombre de représentants de la FFVL pour défendre ou améliorer justement nos conditions de pratique dans les espaces naturels protégés.

Il y a des jours où on pourrait avoir envie de laisser vraiment tomber ce type de travail, que l’on fait volontiers car nous sommes des passionnés, mais si des pilotes eux-mêmes nous reprochent de le faire…

A+ Marc Lassalle