Ce que willow décrit s’appelle de l’élevage hors sol en intégration. En gros, les bêtes n’appartiennent pas à l’eleveur. Elles appartiennent à une grosse boite qui lui fournit les animaux, l’aliment, la prophylaxie et l’assistance vétérinaire. Le gus qui pour l’occase se transforme en salarié de la grosse boite fournit le bâtiment et la prestation d’élevage. Sa méthode d’élevage lui est imposée par son donneur d’ordre, elle est définie par un cahier des charges et une procédure qu’il devra respecter.dans ce système, pas question d’amener ton ptit aliment personnel ou de trouver une maman vache toute mignonne avec son petit veau dessous.
90% des élevages français sont sur ce modèle (exactement le même à la lettre près de la description de willow pour les volailles).
Vous avez bien de la chance dans le Limousin, ça doit être un chouette coin quand on est une vache. 
Pour les chiffres, j’ai oublié la source https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=élevage%20en%20intégration%20production%20française&source=web&cd=8&ved=0CDAQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.dordogne.chambagri.fr%2Ffileadmin%2Fdocuments_ca24%2FInternet%2FFiches_filieres%2FfilVeauBoucherie.pdf&ei=oGxyVP25NsmgPaCZgNgI&usg=AFQjCNHt3-4I0sxup7FhXJ9iXP_IfoENxg&sig2=uMnZi3ZazQcKBWbZMR6TFw
en suggérant d’ailleurs que cette production était destinée à l’export : ben non, et quand on regarde le nombre d’animaux produits de cette façon, l’on peut se dire que pour un veau que tu vois dans les champs il y en a 9 autres que tu ne verras jamais ailleurs que dans ton assiette.