C’est juste une belle machine à cash pour les écoles suisses.
L’accidentologie n’étant pas moins forte en Suisse qu’en France, il faut le rappeler.
Quand au nombre de vols, il faut dire aussi que la majeur partie des accidents de parapente concerne des pilotes qui ont largement plus de 50 vols.
Le cas de pilotes qui se font mal en école (durant les 15/20 premiers vols en stage init et perf) ou en sortie d’école (phase de progression active jusqu’à ses 100 premiers vols) sont plutôt rares et en tout cas souvent moins grave.
On se fait souvent mal après plusieurs années de pratique, soit parce qu’on engage plus (pratique du cross en conditions où l’on pousse les limites avec la météo…), soit parce qu’on est sur un forme de routine (on décolle de plus en plus mal avec de moins en moins d’effort dans sa gestuelle par exemple). Ou bien encore par qu’on pratique moins qu’à un moment de notre vie et qu’on reste en revanche avec un mental de pilote qui vole régulièrement (sorte de surconfiance lié à son passé de bon pilote, alors qu’on est devenu moyen en terme d’endurance, de réflexe…).
Pour aller plus loin, en France l’obligation pour nos amis chasseurs d’avoir un permis n’empêche pas un accident grave ou mortel / jour minimum pendant la saison.
Je ne crache pas sur la suisse, mais je trouve en tout cas que la solution proposée n’amène pas à former des “vieux pilotes”.
La seule chose valable dans ce sport c’est l’humilité et la conscience en son potentiel.