Référencement des obstacles dangereux.

c est un peu tj le meme constat de la fracture technologique avec nos vénérables cadres et bénévoles … :wink:
http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/parc-national-des-ecrins-enquete-sur-les-vols-realises-en-2015-t45012.0.html;msg566822#msg566822

en tout cas c est deja pas si mal que ca bouge un peu biroute

Bon ça fait un moment que j’ai pas relancé ce sujet, ni même complété ce qu’il y a à compléter, mais vu que les clubs ont reçu la demande officielle de recenssement de la part de la FFVL, si ceux qui répondent veulent bien poster ici leur réponse pour que je puisse aussi compléter ce fil de discussion en attendant que la FFVL regroupe toute l’info et la mette en forme, ça permettra quand même de valoriser l’info et que ça serve en attendant.

C’est le cas.
Cependant on pourrait trouver que les boules ne sont pas très bien placées.

Quelques retours d’expérience.

Je me rappelle avoir vu des boules au Parmelan pour signaler le câble qui dessert le refuge.
Si on vole au-dessus du plateau, on s’en fout.
Si on décolle près du refuge, on voit bien le câble et il faudrait être un vrai branque pour se mettre dedans.

Le câble du refuge de la Tournette versant Montmin est nettement plus vicelard et il a déjà fait des morts mais que diable allaient-ils foutre dans ce secteur ? Le refuge étant fermé depuis longtemps, il est question de démonter le monte-charge qui, de toute manière, ne permettrait pas le transport éventuel de matériaux de (re)construction avec une sécurité acceptable.
Quand on décolle depuis la bosse qu’on voit à gauche de la gorge sur la photo plus haut, le câble n’est absolument pas dans la trajectoire et il ne gêne pas du tout.

A Chamonix, les câbles des téléphériques du Brévent et de l’Aiguille du Midi ne constituent pas une gêne. Depuis les décos de Planpraz, on passe sous les câbles et depuis le Plan de l’Aiguille on les voit parfaitement. Il y a quand même une petite ligne électrique sous le déco et il ne faut pas mettre les pieds dedans, on a déjà vu un biplace se croûter là. J’y ai décollé à mes débuts quand le déco était en réfection, plusieurs autres fois depuis et je n’ai pas compris comment on pouvait accrocher cette ligne.
Plus dangereux : l’atterro utilisé par les biplaceurs près de la gare du télécabine de Planpraz. L’approche se fait au ras des toits avec des câbles de téléskis dans la trajectoire, le terrain est malsain et en cuvette, limite vent de cul, c’est presque aussi craignos qu’à La Toussuire.
Je préfère poser relax au bois du Bouchet, quitte à prendre ensuite une navette voire même marcher un peu.

Le double grille-pain d’Ebaudiaz est stressant la première fois qu’on le passe quand cela ne monte pas au Grand Arc, on choisit évidemment de passer au-dessus des pylônes. Avec un peu d’habitude, on remarque que la tranchée dans la forêt génère un petit thermique qui aide à remonter, héhéhé… ce n’est pas très sympa une ligne THT mais cela peut être utile.
Il m’est arrivé de me refaire très bas au-dessus de la petite église et de remonter au déco, le passage du grille-pain offrant les plaisirs discutables d’une incertitude stressante.

On retrouve ces joyeusetés sous le fort de la Plate à Bourg St Maurice et je n’irai pas jusqu’à prétendre que ce soit agréable. Si on veut passer sur Roselend, une adorable ligne 20kV qui traverse les alpages vers le haut promet un plaisir raffiné à celui qui va devoir bricoler au-dessus.

Les grille-pains qui franchissent le Semnoz et le Roc des Boeufs sont tout aussi gênants que les autres, surtout sur le versant Quintal.
Se mettre dedans au-dessus de St Jorioz serait totalement imbécile, le cheminement optimal étant de viser la base de l’arête du Roc pour passer très au-dessus des lignes en se faisant pousser par la brise, après quoi on remonte le Roc et on “travaille” plus ou moins pour passer les lignes au relief et aller au sommet du Roc, quel que soit le parcours qu’on s’est défini.

Quand on décolle de Marlens / col de l’Epine, il y a une ligne 20kV sur le cheminement pour aller raccrocher l’arête sud du Charvin. Il m’est arrivé de ratasser une demi-heure avant de trouver un petit thermique salvateur permettant de passer cette ligne de m… avec une marge acceptable.

Je déteste l’atterro d’Aiguebelette avec pour attraits masochistes l’A43 et des lignes HT. Je préfère aller vacher dans une immense friche au bord de la route, à 100m au nord de la gare de péage. Approche évidente, aérologie saine, terrain stable, du gâteau :

http://soyeuse.free.fr/2016/04/19/2940.jpg
La route est 20m à gauche.


Même aux environs de l’atterro de Planfait il y a des obstacles du type lignes BT ou téléphoniques. Se mettre dedans est éventuellement possible quand on s’est fait enterrer et qu’on rentre au ras des fraisiers mais il faut vraiment le vouloir ! L’atterro de Gibus (on y vache parfois) est défendu par une ligne téléphonique débonnaire.
La “vache” de Vérel, quand on ne passe pas le plateau au retour de la Tournette ou du Roux, est au-dessus de la route et des maisons, un vaste pré débonnaire. Poser au-dessous de la route, dans un pré en cuvette traversé par une ligne 20kV, est une variante imbécile de la roulette russe. J’ai vu une fois un copain accrocher la ligne et tomber dans sa voile qui en avait fait le tour, rester ainsi à 5m du sol pendant un temps pas possible en attendant qu’EDF ait coupé le courant pour que les pompiers puisent le récupérer.
Par chance, il n’avait frotté que sur un seul câble ! S’il en avait touché deux, il aurait été grillé vif.

Il y a un peu partout en montagne des lignes électriques qui défigurent le paysage et qui constituent un danger potentiel pour nous autres volatiles. Le choix d’EDF de transporter le courant par des lignes aériennes est aussi économique que technique et les enterrer coûterait bien plus cher, avec des risques bien plus élevés pour les populations, notamment du fait de champs électromagnétiques intenses.
Le choix d’installer des lignes téléphoniques aériennes plutôt qu’enterrées est historique. Avec le développement des réseaux numériques et de la fibre optique on verra peu à peu régresser les bricolages aériens.
D’ici-là, nous devrons faire attention mais est-ce vraiment un problème ? Quand on vole, on n’est pas forcément aveugle ni idiot et si on est capable de ne pas se mettre aux arbres ou sur des toits on doit être capable de ne pas accrocher des obstacles aériens.
Le vol en parapente n’est pas une activité contemplative.
:trinq:

oh! un beau texte! :eclaircie:

En complément du site Géoportail, on peut utiliser http://www.rte-france.com/fr/la-carte-du-reseau, malgré un zoom plutôt limité et un fond de carte sans trop de détails.

Pour les obstacles, il y a la ligne HTA qui longe l’atterrissage de Parves (Ain)
Le balisage de la ligne est dans les tuyaux d’Enedis.

http://i1083.photobucket.com/albums/j398/t0y1/parves.jpg

karma+
Et faite gaffe au taupes qui mordent les pieds qd on pose… :sors:

Bin oui bien sûr ! :fume:

D’une, l’atterro d’Aiguebelette est tout sauf étroit, et il n’y a pas de ligne HT.
De 2 c’est pas très malin de poser exprès à 100m d’un atterro officiel et de se la raconter après. C’est pas comme s’il n’y avait pas des clubs et des écoles qui en/y vivent et qui gèrent les débordements.

A moins que tu ne parles d’un autre atterro, mais c’est toujours pas malin.

100% d accord !

Quand on cite, on ne fait pas un copier-coller intégral pour y ajouter ensuite une ligne de commentaire, c’est un truc puéril et il faut avoir évolué.

Je continue à ne pas aimer l’atterro d’Aiguebelette et ceux qui s’y sont posés dans un Farou turbulent à -3,5 comprendront facilement. Je suis peut-être une “vieille peau volante” mais à la différence de certains je me suis déjà cassée et j’ai tendance à préférer une “vache” confortable à un atterro officiel que j’estime problématique au moment de l’approcher.

Ceux qui connaissent l’atterro-bis de Chamonix, près du télé du Brévent, me comprendront aussi.
Je déteste encore plus celui de La Toussuire, en dévers et en cuvette avec un thermique à l’entrée, un autre côté aval et des gros blocs erratiques sur le terrain. Non seulement ces deux atterros sont compliqués mais ils sont surtout malsains et j’ai vu des biplaceurs s’y mettre chiffon.

Je suis une “locale” de Planfait et je sais parfaitement que “notre” atterro n’est pas toujours simple, en cause une aérologie compliquée et parfois bien moisie quand il y a de l’air, ce qui ne me gêne pas plus que ça mais en perturbe pas mal. Je suis par contre souvent tendue pour y poser avec ma voile montagne au moment où la brise s’installe, voile facile à poser en général mais c’est une autre histoire quand cela passe cul pile au moment où il n’est plus possible d’inverser le sens de posé. Avoir appris à poser “sellette” pour protéger une jambe pleine de ferraille devient alors un atout appréciable.

Parmi les obstacles ordinaires référencés, on peut ajouter les pièges aérologiques. Tous les atterros officiels sont posables, évidemment, mais certains peuvent parfois devenir compliqués - voire carrément craignos - et je me rappelle en 2012 un survol à très basse altitude / sol de celui de Chamoux en marche arrière au 1er barreau, tirée par la Maurienne, qui m’avait fait vacher pas très loin mais à plus d’un kilomètre de marche à cause d’un canal de drainage.

Un atterro ne se limite pas à un terrain, il y a aussi à prendre en compte tout l’environnement topographique et aérologique. Ceux qui posent sur des chemins entre les vignes connaissent bien le problème.
:trinq:
De tous les terrains où j’ai posé (une bonne centaine) le plus affreux est à mon sens celui de Corinne, au pied de sa maison : très court et en descente sur une cuvette avec à l’entrée un rideau d’arbres à passer dans un trou avec les pieds dans les feuilles et pour se recevoir, si on est un poil long ou un poil haut, ou si la brise mollit, une sinistre clôture de barbelés de 1m70.
Mon équation logique : terrain moisi + environnement hostile => on se pose ailleurs… si on peut.

Proche des sites, l’utilisation de dispositifs de matérialisation (type boule de couleurs ou autre) serait aussi intéressant
Certes le coup n’est pas neutre mais dans ce cadre il faudrait au moins faire évoluer le cahier des charges pour les nouvelles installations :thinking:

Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

Le coût :mrgreen: d’un équipement “de sécurité” de nos terrains d’atterrissage, tel qu’envisagé ci-dessus, ruinerait très vite à la fois les clubs qui les gèrent et surtout les relations plus ou moins conviviales avec les propriétaires.

Les divers aménagements récents de notre terrain de Planfait, pour ménager la susceptibilité paranoïaque de “notre plombier” procédurier, n’ont été possibles que parce que notre club a des bonnes relations avec les propriétaires et avec le maire de Talloires.
Cela ne coûte pas très cher mais c’est quand même un budget et il y a souvent des lascars qui cassent les mâts des biroutes, qui se mettent dans les clôtures (filets à moutons souples) et autres imbécillités banales, bref nous sommes souvent amenés à effectuer des réparations.
S’il fallait faire appel à des entreprises, cela nous coûterait cher et cela manquerait de réactivité, bref tout le monde y perdrait.

Je me pose assez souvent à Chamonix et je sais où est la biroute mais on ne la voit pas du haut et en prise de terrain on ne sait pas trop si ce sera face ou travers. En général la brise remonte la vallée, on le sait, mais les novices le savent-ils tous ?
Il y a pas mal d’atterros comme ça, avec une signalétique pas toujours évidente. Raison de plus pour inspecter le terrain avant de devoir s’y poser et prendre connaissance des consignes particulières, ce que font TOUS les moniteurs qui encadrent des stages mais pas tous les pilotes indépendants.
:trinq:
Quand je courais en moto, je faisais toujours avant les essais un tour du circuit à pied pour inspecter l’état du revêtement et des bordures, identifier les éventuels obstacles et repérer les bonnes trajectoires. Cela m’évita bien des gamelles.

et donc …

Et donc?
Ben c’est simple, quand je me suis mis en l’air sur un site où je ne sais pas gérer l’atterro officiel, je trouve des solutions.
Tiens par exemple, moi j’arrive pas à respecter le plan d’approche à Planfait, je le comprends pas et le trouve casse bonbons, alors je me facilite la tache en survolant une baraque un peu proche mais au moins je me pose nickel. Je m’en suis déjà mis une sur ce site et franchement, l’atterro comme ils nous l’imposent y craint alors qu’avec un peu de jugeote on peut trouver des solutions qui vont trop bien :wink: .

:mrgreen:

Pour nous aider dans notre jugeote, pourrais-tu indiquer LA solution miracle que tu sembles détenir ?
Merci.

touch and go sur le toit du plombier pour reprendre un poile de vitesse et arriver pile poile sur le terrain …

blague a part, si l’atero nous convient pas, alors faut plutôt aller voler ailleurs que posé sur un terrain autre au risque de foutre le bordel localement !

pour aiguebellette, j’ai un paquet de vol sur ce site et franchement l’atero vu la taille ne m’a jamais causé de soucis !

Il me semble que le propos impertinent de Plumocum était un tantinet ironique…

Un tantinet seulement :smiley: et effectivement très impertinent :twisted:
J’espère que Viviane ne le prendra pas trop mal mais je me suis mis à la place du gars qui gère Aiguebelette et je pense qu’il trouvera son post un tantinet agaçant. J’espère que le cdv n’est pas trop populaire, sinon on ne va pas tarder à voir des hordes de gugusses suivre ses bons conseils et se poser dans le champ à mimil.