Responsabilités des présidents et accompagnateurs de club

Si le sujet n’était pas si sérieux… Ce serait le sérieux des echanges qui en serait risible. Je m’explique ;

Vous vous faites des cheveux gris sur la responsabilité d’un président de club rapport à ce qui pourrait faire ou arriver à un pilote dans le cadre d’une sortie club, soit. Mais alors comment expliquer la position défendue par un grand nombre quand ne peut/veut pas empêcher un pilote de fixer le curseur de sa prise de risque au niveau qu’il souhaite ?

Il faut être clair sur un point. Personne ne peut empêcher personne de porter plainte contre celui ou ceux que l’on pense responsable des torts qui ont été causé à soi-même ou à son/ses proches. Après, c’est la Justice pas toujours aveugle même si elle juge parfois aveuglément de statuer.

Faut pas se tromper, à partir de 13 ans et à plus forte raison au-delà de de nos 18 ans nous sommes tous penalement et civilement responsable. Tous nos actes peuvent nous être reproches si ils conduisent à des torts pour autrui.

Alors si on accepte des fonction qui comportent des responsabilites, il faut être conscient d’avoir a les assumer un jour. Cela concerne aussi le simple fait de choisir de conduire une voiture et pourtant combien en sont réellement conscient ?

Bonne journée,

Encore magnifiquement parlé pour ne rien dire !!!

C’est justement la question qui est posée : quelles sont ces responsabilités ?
Tu as bien sûr le droit de répondre … si tu as la réponse !

La (ma) réponse c’est vu donnée ici ;

Cela te semble tellement compliqué à comprendre… :grat:

Oui, c’est bien ce que je disais … merci de cette intervention magistrale !!!

Wowo, président !!! … euh non, Wowo, garde des sots !!!

Mouaih… mais ou vais-je bien pouvoir te garder pour garantir ta sécurité… un sot se renverse si vite… :mrgreen:

Lien d’un document de vulgarisation sur la législation concernant les responsabilités d’un président d’association que je trouve assez bien fait et suffisamment clair pour être compris par tous ceux de bonne volonté ; http://jcarriere.pagesperso-orange.fr/pdf/Etrepresident.pdf

:mrgreen:

Pour faire le lien entre le bandit et wowo je crois qu’il y un grand flou derrière le mot “responsabilité”
mais c’est wowo qui a raison, ce n’est pas la peine de chercher “Le code de la route” du président qui permettrait d’établir les responsabilites des uns et des autres car il n’existe pas.

On fait appel au bon sens de chacun, les formations, brevets n’étant la que pour aider dans une démarche pour le coup “responsable”

Ceux qui crient au loup “fait gaffe c’est toi le responsable de” en fait n’en savent rien et entretiennent une pschycose , peut être pour justifier pourquoi ils ne prennent pas de responsabilité.
Du moins pour l’instant je n’ai pas réussi à démontrer le contraire

Un autre document interressant dont je retiens particulièrement ceci (mais le paragraphe sur la délégation est utile aussi) : [i]LES ACTIVITES ORGANISEES

Là encore, la mise en cause de la responsabilité d’un(e) président(e) dépend de son rôle.

L’association est responsable des dommages qui peuvent survenir lors des activités qu’elle développe, à condition d’avoir commis une faute (imprudence, négligence, non-respect de la réglementation). Si sa faute est prouvée, elle devra indemniser la victime, généralement par le biais de son assurance responsabilité civile.

La responsabilité personnelle du président, qui est en général le représentant de l’association et le garant du respect de la réglementation, peut être engagée en même temps que celle de l’association s’il est établi que la faute à l’origine du dommage relève de ses propres fonctions. Au cas, par exemple, où un accident survient lors d’une course de vélo ou de karting à la suite d’un manquement aux règles de sécurité, sa responsabilité pourra être engagée, s’il est prouvé qu’il ne les a pas fait respecter. C’est le procureur de la République qui décide de poursuivre soit le dirigeant et l’association, soit seulement cette dernière. Dans la plupart des cas, seule l’association est poursuivie, sauf si le dirigeant a commis une faute lourde et inexcusable.

À savoir :

Si l’association n’est pas déclarée en préfecture, elle n’a pas de personnalité juridique. Le président assumera alors seul la responsabilité en cas d’accident.
[/i]

http://www.pleinevie.fr/Les-dossiers/Vos-droits/Vie-quotidienne/Je-suis-president-e-d-association-quelles-sont-mes-responsabilites

Et spécialement pour le Bandit, je soutiens l’idée que l’on est tous et en tous temps responsable en tant qu’adulte de tous nos faits et gestes ce qui inclue aussi nos réflexions, prises de décisions, conseils, etc. …

Mais la notion de responsabilité faisant peur, nombreux sont ceux qui pour se dédouaner (même seulement à leurs propres yeux) de leurs incapacité à l’assumer, cherchent à effrayer ceux qui l’acceptent comme une composante indéniable de leur vie d’adulte, de président de club, de pilote, etc. …

:sors:

Et pour finir avec les sources qui peuvent donner des réponse si on veut bien les lire et s’astreindre à les comprendre/accepter ;
http://www.associations.gouv.fr/707-la-responsabilite-des-dirigeants.html

Dont je retiens particulièrement ;
(j’ai choisi d’écraser, histoire d’alléger le texte, tous ce qui ne rentrait pas d’assez près dans le cadre du sujet de ce fil, à savoir la responsabilité d’un président rapport à un accident d’un participant d’une sortie-club)
(Notez aussi et cela fait partie des choses écrasées que tout président d’association risque autant voire plus de souci avec la justice du fait de la comptabilité de l’association et de sa situation fiscale qu’avec les éventuels accidents plus ou moins autonome de ses adhérents)

[i]Il faut entendre par dirigeants les responsables membres du conseil d’administration ou de l’instance dirigeante de l’association, mais aussi, le cas échéant, les personnes qui, dans les faits, dirigent l’association (dirigeants de fait).

La responsabilité civile

  • A l’égard de l’association

  • A l’égard des membres ou des tiers

Qu’il s’agisse de responsabilité contractuelle ou délictuelle, les dommages causés par un dirigeant de l’association à des membres de cette dernière, ou à des tiers, doivent, si demande en est faite, être réparés par l’association elle-même : le dirigeant n’est en effet que le mandataire de l’association et n’est donc pas personnellement responsable, hors le cas ou il lui pourrait lui être reproché des fautes détachables de ses fonctions.

  • En cas de cessation de paiement


La responsabilité pénale

La responsabilité pénale des personnes morales n’exclut pas celle des personnes physiques auteurs ou complices des mêmes faits (Code pénal, art. L. 121-2), sous réserve des dispositions du code pénal relatives au délit non intentionnel (voir ci-dessous).

Le cas particulier des délits non intentionnels

Afin d’alléger la responsabilité pesant sur les dirigeants de personnes morales en cas de dommages résultant d’un délit non intentionnel, l’article 121-3 du code pénal, issu de la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000, prévoit les dispositions suivantes :

" Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.

" Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d’autrui.

" Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.

" Dans le cas prévu par l’alinéa qui précède, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer.

" Il n’y a point de contravention en cas de force majeure. ".

Ainsi, en application de ces dispositions, si les personnes morales sont responsables pénalement de toute faute non intentionnelle de leurs organes ou représentants ayant entraîné une atteinte à l’intégrité physique constitutive du délit de blessures involontaires, les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, ne seront responsables pénalement que dans la mesure ou il pourra être établi qu’elles ont :

  • soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement,
  • soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer.

Conclusion

La responsabilité civile des dirigeants d’une association doit conduire ceux-ci à beaucoup de prudence. Notamment, ils doivent s’assurer que le contrat d’assurance de l’association prévoit bien toutes les activités : régulières comme occasionnelles, et toutes les personnes : salariés permanents, occasionnels bénévoles… En revanche, la couverture de la responsabilité pénale ne peut être prévue dans un contrat d’assurance.

On ne constate pas de faveur particulière de la part des tribunaux, car, dans un souci de protection de l’individu, l’association est le plus souvent traitée de la même manière que n’importe quelle personne physique ou morale, civilement et pénalement, bien que ses dirigeants soient parfois bénévoles.
Publié le : 23 septembre 2008
Dernière modification : 31 août 2010[/i]

Ce passage je l’ai révisé cet été avec un tout jeune retraité anciennement colonel de gendarmerie et président d’un club de cyclisme, donc confronté à cette problématique.

Celle la elle est bien aussi et c est la cour de cassation :

http://www.net-iris.fr/veille-juridique/jurisprudence/28938/responsabilite-de-association-sportive-en-cas-accident-un-licencie-pratiquant-librement-sans-encadrement.php

Jc

Oui mais celle là elle ne serait pas appliquable au parapente.

" une association sportive est tenue d’une obligation contractuelle de sécurité, de prudence et de diligence envers les sportifs exerçant une activité dans ses locaux et sur des installations mises à leur disposition…"

Ça se comprend pour un mur d’escalade mais on n’a pas de local ni d’installation dans notre activité de vol…

:+1: et [back to troll /on] à mon humble avis nous sommes pile poil à l’endroit où un gars du ministère (qui ne connait pas le parapente) dit à un responsable de la fédé que chaque club doit être assuré pour les activités (du club) et où le gonze de la fédé croit qu’il doit obliger tous les parapentistes à prendre une RCA alors qu’il s’agissait d’assurer les activité spécifiques du club, dans les locaux du club ou vis à vis des tiers du club (style réunion d’AG où quelqu’un renverse le pot de fleurs tropicales mis à disposition pour égayer le décor)

les clubs sont gestionnaires de décos/atterros. ca se comprend aisément comme un lieu de pratique où la responsabilité du club peut être engagée (et donc son assurance).
maintenant la question de ce fil étant à propos de la responsabilité du président …
je ne vois rien de partiiculierement clair sur le sujet.

:+1:

Pour moi cet article conforte mon avis, à savoir que tout ça ce n’est que des querelles d’assurances pour savoir qui va payer, le président n’est pas cité.

et si on veut trouver une analogie avec le vol libre
Si un pilote autonome et solitaire se blesse alors que le club gestionnaire a laissé une pelleteuse sur le déco, il me semble normal que le soit l’assurance du club qui prennent en charge les frais.

en parapente il n’y a pas vraiment de matériel qui soit sous la responsabilité du club qui pourrait faire défaut
mais en delta il y a les tremplins par exemple
on en a démonté un vieux il y a quelques temps car on flippait que quelqu’un se blesse en montant dessus

pour nous je ne vois que l’inadéquation d’un site choisi par le président lors d’une sortie club par rapport au niveau de “jeunes pilotes” qui pourrait être considéré comme une “faute”, il faut juste faire attention à l’effet de groupe et s’ajuster au plus faible en sortie club avec un niveau hétérogène des pilotes , pas facile de frustrer les bons et de les garder en sortie club avec ce principe …

dans notre club, on organise plus de sortie, on dit ou on va voler! Les membres nous suivent sous leur propre responsabilité. nous pouvons les conseiller mais en aucun cas nous prenons la responsabilité de leurs actes. Chaque pilote est autonomne et prend ses responsabiltés individuelles.
Cela ne veut pas dire qu’on les laissent tous seuls, bien au contraire. On essaye au maximum d’etre prudent et d’avoir une approche pedagogique envers les pilotes les moins débrouillards…

quid des biplaces club?

Les biplaceurs sont sensé être formés, assurés et effectuer les vols sous leur entière responsabilité non?

Oups, tu devais parler du matériel…?
C’est pas faux ça, y s’ passe quoi en cas de carton avec un bi appartenant au club?