retournement face voile

non … pas d’accord !
Ne pas oublier de faire 2 break

  • entre le gonflage et le retournement
  • entre le retournement et le déco

du coup ça explique facilement (en schématisant un peu quand même) que

  • pour gonfler on se positionne face au vent
  • pour décoller on cherche la ligne de plus grande pente
    entre les 2 … il y a la phase de retournement et 2 interphases donc une dé corrélation complète des 2.

En revanche, au début pour faciliter la prise en main, on peut favoriser une mise en place non symétrique par rapport au vent.
Je m’explique : si tu as la main droite de libre pour corriger le gonflage (l’autre prend les 2 élévateurs pour gonfler) … autant faire en sorte que ça soit le coté gauche (vu le face voile) qui ait besoin d’être freiné … donc installation dissymétrique / vent

Je ne comprend pas bien, si le vent est travers l’aile reste perpendiculaire au vent après le prégonflage donc se retourner d’un côté ou de l’autre ne change rien.
Par contre des gars un peu stressés qui un jour où c’est un peu fort ou en compet ou pressés se retournent du mauvais côté et partent twistés j’en ai vu, souvent ça détwiste en l’air, parfois malheureusement ça tape. Donc pour moi c’est me retourner toujours du même côté pour que ça devienne instinctif.

paske Suspente pense vent de travers / aile …
c’est pour cela que je lui ai rappelé qu’on peut très bien gonfler travers / pente afin d’être bien axé / vent

Ah ok!

[quote]paske Suspente pense vent de travers / aile …
[/quote]
En effet. Pour faire mon schéma je me suis mis en situation de déco assez raide, sans possibilité d’étaler travers pente.

Sinon comme le suggère Piwaille, même si la voile est étalée de travers (bord de fenêtre), lors de la phase de gonflage et avec l’effet girouette, on se retrouve à un chouilla près dos au vent en fin de montée: dans ce cas, demi-tour droite ou gauche, ça revient au même. Puis course d’envol.

hello à tous,
qques remarques sur le retournement:

-comme ça était dit , il y a un moyent de se rappeler le sens de retournement: on se retourne du coté où les élévateurs sont dessus.

-selon la direction du vent , plus ou moins travers/ axe de course , il faut choisir le sens de retournement ou la rotation sera la lus courte. Un exemple concret : à st hilaire , sur la moquette si le vent vient du déco sud, on gonfle face à la voile en positionnant sa voile coté sud du décollage et on choisit un retournement vers la gauche car il sera le plus court(juste sup à 90°) alors que si on tourne à droite on doit faire 3/4 de tours de rotation(risque que ça merde!).
J’espère que c’est compréhensible;-)

-donc en fonction du point précédent il est idéal de n’avoir pas de coté préférentiel pour tourner . Il faut essayer de s’entrainer de plein de manière possible(pilotage aux arrières, commandes croisées, commandes décroisées, lacher des commandes, temporisation avant le retournement, temporisation après le retournement,gonflage bord de fenêtre, gonflage un avant un frein, gonflage 2 avants/2 arrières…)

a+
bigbud69

moi quand j’ai commencé le deco face voile on m’as dis “tourne toujours du meme coté”
resté plus qu’a choisir donc moi j’ai decidé “coté montre” et voilà ^^ :slight_smile:

Bonjour, tout le monde!
Ca fait 10 ans que je pratique le gonflage face voile (à tel point que j’ai l’impression de ne plus savoir monter ma voile de dos) J’ai toujours fait mon retournement du même côté et sans jamais twister mes élévateurs, c’est une question d’entrainement, il faut faire énormément de gonflage avant d’automatiser cette technique, qui une fois bien assimilée, ne pose plus aucun pb sur un déco, et quelle que soit la direction du vent. On peut certes s’entrainer à croiser les élévateurs dans les 2 sens mais on augmente le risque de se louper à un déco, et si le déco est très alimenté, on prend le risque de se faire trainer en arrière, ce qui n’est jamais très confortable, surtout s’il y a des cailloux-rochers… A chacun sa technique, pour ma part j’ai décidé une fois pour toutes du sens du retournement et je n’ai jamais eu de souci de gonflage.
Bonne journée à tous
Jorge

bonjour à tous,
je pense qu’il y a un gros avantage pour ceux qui volent pas tous les jours à acquerir des reflexes et des sensations. Donc sauf exception je préfére pivoter toujours dans le même sens. ça m’aide dans ma préparation (prise des élevateurs par exemple - la gueule du faisseau d’élévateur, le trajet de la suspente de la commande de frein…) de procéder toujours de la même façon.
dans le cas ou la phase de préparation est partielle (apres repose au déco par exemple), si j’affale l’aile du mauvais coté et si les conditions de déco sont optimales, je déroge à la règle… :banane:

le même sens depuis le début.
je sais y’a redite mais c’est histoire d’avoir un premier message en 2011 :sors:

Salut,
il y a plusieurs pieges dans un face voile. quand j’ai commencé, je me suis retrouvé a me retourner du mauvais coté, à avoir un ou plusieurs tours de frein, à me faire embarquer par la voile, voire même a ne plus arriver a la mettre en bouchon tellement le vent était fort et etc…

donc finalement , je suis en phase avec les messages ci dessus : il faut pratiquer.

maintenant, mes point de repères :

  1. mise en place toujours dos voile. tu étends ta voile, tu t’installe dans la sellette, tu fais la prévol, le secours, le bisou à maman , etc… comme pour un départ dos voile.
  2. tu prends tes freins et tu mets les mains dans les poignées, toujours de dos
  3. tu te retournes . choisis un coté
  4. tu détache tes freins. la, tes freins sont correctement orientés .
  5. tu prends tes élevateurs d’une main, et de l’autre tu tire sur le bout de frein opposé pour l’avoir en controle du bout d’aile
  6. la tu te recules un peu, et tu monte le faisceau d’élévateurs croisés. ta voile gonfle, et tu en profite pour te centrer et la mettre en tension.
  7. tu repère l’élévateur qui est en dessous de l’autre
  8. tu vois avec le cycle météo, les autres volants , et a un moment tu prends la décision de lever la voile.
  9. tu maintiens ton effort, et lorsque la voile est propre, au dessus de la tête…tu agis sur les freins si besoin (parfois il faut la freiner, en asymétrique ou en symétrique)
  10. tu tournes du coté de l’élévateur du dessous
  11. tu te retrouves pret à décoller … parfois il faut la pousser pour décoller

une bonne vidéo explicative des vikings ici : http://vikingvollibre.free.fr/images/gonflage.wmv

bon décos !

pas mal comme video
mais il faudra quand même m’expliquer comment, quand tu est sanglé a ta sellette, et après avoir vérifié tes attaches des jambes et de la ventrale, tu fait pour vérifier tes aiguilles du secours sous-cutale, coté, dos, derrière les épaules, :sos:
je sait je ne suis pas excessivement souple mais quand même

Pour info la première partie sur le gonflage : on reconnait le déco d’Octeville - Le Havre.
Cela reprend pratiquement tout ce que l’on m’a enseigné en école et que j’essaie toujours d’appliquer.
Je trouve que la technique de mettre de tous les A dans la même main favorise la montée symétrique de la voile (d’autres préfèrent mettre une série de A dans chaque main).

Avant de monter la voile il je m’assure aussi de bien plier les jambes afin d’ajouter le rôle d’amortisseur et évidemment d’avancer sous la voile (on décole souvent avec plus de vent que sur la vidéo en bord de mer).

Bon je dois admettre que par manque de concentration il m’est arrivé de décoller twister (en fait en subissant la voile).

J’ai encore beaucoup de progrès à faire pour maîtriser cette phase.

Bonjour,
Je suis debutant et cette question de savoir de quel coté se tourner ne m’est je crois jamais venue a l’esprit.
Je pratique en plaine et j’ai surtout bouffé des dizaines et des dizaines d’heures de gonflage face voile pour etre a l’aise avec cette technique. Il me semble que le bon geste vient automatiquement, quelque soit le sens ds le quel j’ai tourné.
Je pratique spontanément les deux cotés, parce que quand, dos a la voile au dessus de ma tete, j’affale un peu en urgence, contraint par une rafale ou un desequilibre, je ne choisi pas quel sens . Je me retourne face voile retombée au sol, et relance le gonflage depuis cette position.
Qd la voile est au dessus de ma tete ,et moi face voile, je ressens dans la tension des suspentes le bon sens de rotation, qui soulage la torsion , et mon corps ne me trompe pas, je suis trop fegnant pour rajouter un demi tour de torsion.

Bref, pour moi, tout cela releve d’un ressenti immédiat ds l’action, a force d’entrainement ss risque au sol. Et dans le feu de l’action, je n’ai pas de temps a perdre a intellectualiser une fraction de seconde la bonne marche a suivre.

Corrigez moi si je suis hors sujet, mais je n’imagine pas d’autre demarche que le ressenti/reflex/feeling.

pour aller dans le sens de jloux,
une fois l’aile levée et stabilisée au dessus de la tête, au moment de l’amorce de la rotation, il y a 3 choses qui nous disent si on part dans le bon sens:

  • le visuel, autant regarder les élévateurs a ce moment la, cela permet d’éviter les bévues
  • le “couple” des élévateurs qui a tendance a accélérer vers le bon coté, et ralentir la rotation vers l’autre sens
  • la pression des élévateurs sur les hanches qui diminues dans le bon sens, et augmentent dans le sens opposé.

et bien entendu les exercices au sol sont les plus fidèles gardiens du parapentiste

je suis globalement d’accord en particulier lorsque les conditions de déco sont bonnes. Lorsque ce n’est pas le cas (vent fort, déco raide, glissant,…) on a pas trop le temps d’avoir des sensations et il vaut mieux ne pas hésiter pour se retourner et avoir anticipé la manoeuvre de rotation.

Je suis aussi bien d’accord avec jloux.

Ne pas avoir de côté préférentiel pour gonfler est important. Et pour ça: gonflage, gonflage et encore gonflage…

Un truc qui marche bien: 15-20km/h de vent assez laminaire (style brise de vallée pas trop forte établie en montagne, en plaine on trouve ça sans problème), et c’est parti: gonflage face-voile du côté où on se sent le mieux, puis détwistage, contrôle de voile dos-voile, et retwistage de l’autre côté, contrôle de voile face-voile, et on recommence jusqu’à ce que ça ne pose plus ni problème ni questions dans un sens comme dans l’autre. Quand c’est acquis, on gonfle du côté où on est encore le plus à l’aise, on se twiste de l’autre côté et on affale sa voile: obligé pour le gonflage suivant de travailler le côté qui va le moins bien…
Ca demande quelques heures de jeux qui ne seront pas passées en l’air, mais le jeu en vaut la chandelle. Et si c’est casse-c…es au début parce qu’on ne maitrise pas le truc et que la voile retombe ou se désaxe à chaque fois, quel bonheur quand on y arrive, et qu’on peut commencer à vraiment jouer au sol avec sa voile!

Et ben là, c’est peut-être que tu n’as pas encore le niveau pour y aller et qu’il serait préférable d’aller faire un peu de gonflage… :prof:

Avec plus de 30km/h au déco, ça devient chaud. Deux-trois petits trucs: plus c’est ventilé, plus il faut y aller en douceur avec sa voile. avec 20km/h, il n’y a déjà plus besoin de tirer sur les avants: une petite bascule arrière des épaules dans la sellette en mettant les A en tension, et ta voile va monter toute seule (et beaucoup plus doucement que si tu tires sur les A).
Ensuite, au moment où ta voile commence à monter, fais quelques pas vers elle! Ca va calmer la montée, limiter l’amplitude de la tempo à faire, et du coup t’éviter de te faire arracher.
Enfin, si tu as une voile vraiment vive au gonflage, tu peux essayer de la monter en prenant les A ET les B en main.

Voili-voilou!

Bons vols GONFLAGES!!!

ça m’embête un peu de te contredire
j’ai moins d’années de vol que toi, mais je sais par expérience que cette attitude (vouloir toujours tourner du même coté) n’est pas la bonne.
Cela n’est vrai que quand le vent est vraiment face au déco, dans ce cas effectivement cela n’a pas d’importance.
Quand le vent est un peu de travers, il faut choisir en fonction du sens du vent, surtout si le vent est un peu soutenu.

j’ai la flemme de te faire un dessin, je vais essayer de le faire par écrit
si je ne suis pas clair ou si ça intéresse d’autres lecteurs je ferai un pti effort

Je décolle souvent d’un déco qui est situé dans un venturi et le vent est souvent fort voir très fort (on fini par s’habituer). je tournais toujours sur ma droite alors que le vent venait de la gauche. J’en bavais des ronds de chapeau. Jojo (Joël Mailhé) m’engueulait régulièrement en me disant que je n’étais qu’un gland et que je n’avais qu’à me retourner dans l’autre sens.
Ça a été très difficile pour moi, presque une peur panique que de changer de sens.
Maintenant que j’y arrive, je reconnais qu’il avait raison. Mon déco est beaucoup plus facile dans ce sens.

Si tu réfléchis un peu, le pourquoi est assez simple, du fait que tu te retournes, tu relâches inévitablement un élévateur et tu tends l’autre. Si tu tends celui qui est au vent et relâche celui qui est sous le vent tu amplifies le problème et ta voile par en sucette. Si tu fais le contraire, ça va tout seul.

Joël, répète tout le temps qu’un pilote doit pouvoir s’adapter aux conditions et ne pas se figer dans un automatisme. Je sais qu’il a raison. L’automatisme s’il est rassurant n’en est pas moins très dangereux.

Salut et fraternité,

Certains posts sont lumineux et d’autres très obscurs, mais nous sommes tous d’accord :
1 - On détermine au début un sens de retournement et on n’en changera jamais, cela doit devenir un mouvement réflexe aussi banal que pour distribuer les cartes ou beurrer une tartine.
2 - La technique du face voile s’apprend et se travaille dans lors d’un maximum d’exercices au sol, il faut “en bouffer” le plus possible et c’est un jeu très sympa.

J’ai observé que le sens de retournement des gens n’est pas totalement corrélé à leur latéralisation. Il y a une main directrice (pour écrire), un pied directeur (pour shooter dans un ballon) et un oeil directeur (pour tirer au fusil) mais pour le reste c’est plus aléatoire.

Pour ça, quand j’apprends les rudiments du gonflage à un débutant, je lui demande de se positionner en dos-voile pour se centrer, puis de passer sous un faisceau puis je lui fais prendre ses commandes, après quoi je lui demande de se remettre en dos-voile, et on recommence de l’autre côté. C’est tout con mais cela aide à bien ressentir les faisceaux d’élévateurs, cela permet de s’entraîner à bien prendre ses commandes, ce qui n’est pas du tout évident quand on débute.
Il y a toujours un sens qui est mieux “senti” que l’autre, c’est celui-là qu’il faut choisir.

J’ai eu un débutant particulièrement hyper-pas doué du tout au mois d’août 2010, les moniteurs qui allaient le faire voler en stage la semaine suivante étaient stressés et ils m’avaient demandé de lui faire bouffer du gonflage et de la pente-école pendant au moins 3 jours. J’ai cru devenir dingue mais c’est un ami, il est tenace et je suis patiente, il a fini par y arriver le 3ème jour mais il n’a toujours pas compris le retournement pour affaler la voile.

J’ai aussi observé sur les décollages qu’il y a encore pas mal de gens qui prennent un faisceau dans chaque main, ce qui me semble physiquement aberrant parce que la voile ne montera jamais symétriquement. Cette façon de faire engendre beaucoup de gonflages “rock n’roll” mais les bons pilotes qui la pratiquent décollent quand même très bien.

Quasiment tous les moniteurs que j’ai vu faire prennent leurs deux faisceaux dans une main, celle du côté du retournement, l’autre saisissant entre deux doigts, au-dessus de la poulie, la drisse du frein qui ne peut pas être actionné. Cela permet de corriger finement une éventuelle dissymétrie liée à la prise des A dans une seule main, quand elle est plus ou moins décentrée par rapport au corps. On monte ainsi la voile sans problème, même par vent de travers, même avec le corps oblique ou une gestuelle merdique. Ce n’est pas sur un déco en montagne qu’on apprend, c’est au sol.

Quand on décolle en montagne sur un terrain cabossé, caillouteux ou plein de trous, sur un pierrier ou une pente de neige raide - ou pire au bord d’une falaise - et qu’il n’est pas question de faire 3 pas en arrière parce qu’on se casserait la gueule, c’est une autre histoire et il ne faut pas improviser. On ne fait jamais trop de pilotage au sol.

Ugh !
[Pour les gens qui m’aiment bien : je repasse sur le billard mercredi 19. 6 mois perdus, avec à la clé un désastre osseux et ligamentaire dans mon poignet, tout ça à cause d’un chirurgien d’Annecy particulièrement incompétent. Cela fera encore 6 semaines de plâtre, puis de la rééduc… Pas glop du tout.]

pour apprendre OK
mais après il faut s’adapter aux conditions