Moi je commence systématiquement le gonflage avec un faisceau dans chaque main, puis au tout début du gonflage je vois quel coté monte plus vite que l’autre et c’est seulement à ce moment que je met les deux élévateurs A dans la même main pour pouvoir mettre un petit coup de frein avec ma main libre. Vu qu’on ne sait pas dans quel sens la disymétrie se fera (sauf si on se place volontairement de travers pour favoriser toujours le même côté) je trouve que c’est plutôt une mauvaise idée de commencer le gonflage avec les deux élévateurs déjà dans la même main.
retournement face voile
je faisais comme toi et ca passait bien avec mon ancienne voile, maintenant, il y a toujours un côté qui cravate au gonflage, je trouve plus pratique de choisir arbitrairement un côté quitte a le changer, car tu as déjà les deux élevateurs en main.
Je pense que tu as mal lu le topic … Il n’y a absolument pas d’unanimite pour dire qu’il ne faut pas changer de cote. En tout cas, moi je ne le pense pas.
salut juste une petite contribution pour dire que la pratique du bord de fenêtre m’a beaucoup aidé pour le sens de retournement car sa oblige a toujours savoir dans quel sens tu est twister et dans quel sens tu décroise tes élévateur et au bout de quelques heures cela devient un automatisme tu ressent la pression dans la sellette et tu sait directement dans quel sens tourner sans te tromper quelque sois le cotés
ps: c’est comme en kite quand tu a un twist de ligne tu sent la pression et tu en déduit le sens de rotation automatiquement après je dite pas que tu te tromperas pas quelques fois avant d’y arriver … :vrac:
Yop
En plus de tous les bémol précédant
pas vrai du tout :evil:
le fait de tenir un A dans chaque main permet d’aider chaque demi aile à monter plus ou moins sans même avoir à toucher les freins (et donc bloquer la montée). Essaye par exemple (enfin après ton opération) de faire un face voile comme ça et tu monte une main 1 secondes avant l’autre…
Après toutes les ailes/conditions n’aiment pas forcément cette méthode. il parait que ça applati la voute.
moi j’ai plus d’entraînement avec les 2 A dans la même main. mais c’est aussi peut être valable avec l’entraînement à moi que j’ai avec les ailes à moi que je vole :!:
Salut et fraternité,
Mmmmouaip… La technique du gonflage, comme celle du ski de couloir ou du cramponnage en glace raide, est visiblement très personnelle, chacun voit midi à sa porte et utilise la manière qui lui convient le mieux. Dire que c’est la meilleure dans l’absolu n’aurait pas beaucoup de sens, la meilleure étant celle avec laquelle on se sent bien.
Je demandais un jour à mon endocrinologue pourquoi il me prescrivait de la progestérone, vu que je n’ai pas d’appareil reproducteur. Il me répondit : “Si la nature a prévu 2 hormones pour les femmes, il y a des raisons et nous ne savons pas tout, il y a peut-être des synergies que nous ignorons. Moi je ne suis pas plus malin que la Nature, donc je vous prescris deux hormones”.
De même je ne suis pas plus maline que les moniteurs qui m’ont appris à voler, et que je vois très souvent décoller parce qu’ils m’emmènent souvent voler quand ils ont une place et que je fais beaucoup de rotations de minibus. S’ils font comme ça, il y a des raisons donc je fais comme eux. Quand j’observe des décollages merdiques - voire dangereux - avec une pratique différente, cela me conforte dans mon option. Quand j’observe des pilotes qui décollent parfaitement avec une autre technique, cela me donne à penser qu’il n’y a pas de meilleure technique dans l’absolu.
Il est vrai que parfois, dans certaines conditions de vent et sur certains décos, il est utile de pouvoir se retourner dans l’autre sens. Ce n’est alors plus du tout réflexe et c’est un truc de spécialiste, il faut pas mal de travail au sol en amont.
J’ai vu aussi des pilotes gonfler et décoller aux oreilles, j’ai vu Felix Rodriguez décoller en hélico par vent de cul ; ce ne sont pas là des techniques ordinaires.
Bref je ne suis pas une technicienne rompue aux finesses du gonflage, je fais comme les moniteurs et cela va bien.
Merci Piwi pour les encouragements.
Ugh !
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http://www.institut-main.fr/illustrations/cal_vicieux10.jpg
Source : site de l’IFCM
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[i][b] <-- Pour ceux qui veulent voir ce qu’on va me faire, une image terrifiante.
C’est l’intervention dite “de Sauvé-Kapandji”. Quand le radius a été raccourci par un impact violent, ce qui a déboîté l’articulation radio-ulnaire (le cubitus s’appelle maintenant ulna), il est parfois possible de tout remettre en place au prix de la résection d’une rondelle de l’ulna, ce qui nécessite des plaques et des vis… mais il faut que les cartilages soient bons. 6 mois après ma fracture, les miens sont dégradés et cette opération serait génératrice d’arthrose galopante et de douleur permanente, avec un blocage conduisant à… un Sauvé-Kapandji. Autant le faire tout de suite.
Le Sauvé-Kapandji est une abomination, cela me stresse horriblement, mais cela restaure les fonctions du poignet, sans douleurs, avec 75% de la force d’origine.
C’est ça ou rester complètement invalide et ne plus pouvoir crapahuter ni voler. La suite sur mon site web.[/b][/i][/td]
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redis encore une fois tellement ça me paraît important) la meilleure technique c’est celle que le pilote maîtrise et qui lui permettra de ne pas se mettre en danger par ses propres peurs :affraid:
[quote=“Paragliding old bag,post:46,topic:32934”]
encore une fois 
je pense qu’une progression typique ça peut être
1/ acquérir des réflexes spontanés en se tournant toujours dans le même sens et faire en sorte que tout soit fait pour toujours utiliser ce sens pour lequel on a travaillé
2/ quand vraiment on est à l’aise : casser le réflexe unilatéral en travaillant l’autre sens
perso j’en suis à l’étape 1,5 :
- au déco je tourne toujours dans le même sens
- à l’occasion, pour jouer, et quand il n’y a pas de pression suplémentaire (pas trop alimenté, pas de monde, pas de risque de déco involontiare…) dès fois je tente l’autre sens
pour rebondir sur la prise en main des élévateurs,
j’ai pour habitude d’avoir le frein droit et l’élévateur gauche dans ma main droite, et vice versa, ce n’est peut être pas la meilleur solution, mais elle me convient et me permet généralement de lever mon aile correctement.
pour moi cette technique a l’avantage dans le cas ou, pour être face au vent, j’ai un coté de l’aile en contre bas de l’autre, cela me permet de commencer a lever le coté de l’aile le plus bas puis de décoller l’autre quand la voile se trouve a la même hauteur.
cela marche aussi pour les cas ou l’aile est décentrée par rapport a l’axe du vent, ce qui permet de faire mordre préférentiellement un coté ou l’autre.
bien sur j’ai essayé de prendre les 2 élévateurs dans la même main, mais par manque d’habitude, ou de technique, j’ai du mal pouvoir influer directement sur la montée individuelle de chaque demi aile.
Salut et fraternité,
[quote=“stephb24,post:48,topic:32934”]
C’est tout l’avantage procuré par la prise des élévateurs dans une main avec les deux freins dans l’autre : en tenant la drisse de frein entre 2 doigts du côté où la poignée n’est pas accessible, on corrige en temps réel toute éventuelle dissymétrie de la montée de la voile.
On peut aussi mettre exprès de la dissymétrie - par exemple en ne centrant pas la main dans l’axe du corps - et lever alors la voile avec les deux mains, un peu d’entraînement au sol permet de toujours obtenir un gonflage impeccable dans l’axe du vent.
L’entraînement au sol se fait souvent ainsi (surtout avec les poignées Niviuk) : on lâche les poignées et on pilote avec les drisses au-dessus des poulies. Cela permet d’effectuer des tas de manoeuvres avec beaucoup de précision, c’est ludique et cela fait bien progresser. Quand je vois des artistes qui jouent avec leurs suspentes comme une harpiste avec ses cordes, quand je les vois s’amuser et piloter avant de décoller, je me dis que j’ai encore beaucoup de progrès à faire.
Je vois aussi souvent des pilotes qui attrapent leurs commandes APRES retournement, en ayant déjà engagé le décollage et mis de la ventrale. Ils me stressent toujours tant je trouve cela dangereux. Je me demande qui leur a appris ça.
Il fait beau ce WE en IdF. Cela donne des idées.
Ugh !
Je n’arrive pas à comprendre en quoi c’est moins efficace quand tu as un faisceau dans chaque main (?).
C’est simple , il ne maitrise pas …
ce qui me gène entre autre c’est que quand on prend les deux élévateurs dans la même main, le contrôle ne se fait qu’en freinant,
et si tu te retrouve sur un site qui demande de donner de la vitesse a l’aile, le fait de freiner va empêcher l’aile de se lever,
alors qu’en tenant un élévateur dans chaque main tu peut mettre un peu plus de force dans l’élévateur le plus mous.
c’est aussi un indicateur qui te permet de sentir rapidement si un coté de l’aile est plus mous que l’autre et donc monte moins.
Quand je gonfle sur du plat, je prends les 2 élévateurs dans une main comme beaucoup apparemment …mais sur un déco alimenté et en pente, je me contente de baisser mon centre de gravité et reculer en faisant le dos rond sans tenir les élévateurs, ça monte facile tout seul et du coup je contrôle avec les freins bien en main …
[quote]C’est simple , il ne maitrise pas …
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Tu peux un peu plus détailler :mrgreen: ?
Je gonfle avec un faisceau dans chaque main et j’ai jamais vu de différence avec ceux qui gonflent avec les deux élévateurs dans une main…
[quote]C’est simple , il ne maitrise pas …
Tu peux un peu plus détailler :mrgreen: ?
Je gonfle avec un faisceau dans chaque main et j’ai jamais vu de différence avec ceux qui gonflent avec les deux élévateurs dans une main…
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Si tu gonfles avec un élévateur dans chaque main, il te manque une troisième main (enfin je suppose
) pour actionner un frein pendant la montée de voile. C’est une action binaire, OU je monte ma voile OU je lâche et je pilote.
Avec une main sur les élévateurs et l’autre sur les freins, tu peux ET monter la voile ET piloter en permanence. A mon avis, c’est plus efficace, mais cela demande plus de dextérité.
En tant qu’enseignant, je fais travailler les deux méthodes. Que chacun exploite la technique avec laquelle il se sent le plus à l’aise.
Salut et fraternité,
Mon esprit tordu et surréaliste propose une variante :
1 - On se place en dos voile. :grat:
2 - On lève la voile et on la temporise. :grat: :grat:
3 - On se retourne. :mrgreen:
C’est une autre façon de faire. Le grand avantage par vent de face c’est qu’on a la voile bien au-dessus de la tête avant de se retourner à nouveau pour décoller… :sors:
Cette façon de faire est très efficace par vent de cul quand on sent du mou dans les élévateurs : en se retournant tout de suite on est en bonne position pour mettre la voile en boule et remonter.
Hips !
Trêve de déconnade :
Monter la voile avec un faisceau à chaque main peut être comparé, en géométrie, à un départ en dos voile : si on n’est pas parfaitement centré, la voile va monter de travers, surtout s’il y a du vent. Appliquer la même force avec les deux mains est moins simple à obtenir que l’appliquer avec une seule main aux deux faisceaux.
Mon copain “hyper pas doué” n’arrive pas à gonfler sa voile (une Boléro) parce qu’il est incapable de gérer son corps pour obtenir une position symétrique engendrant une traction symétrique des élévateurs. Avec les deux faisceaux main droite et dans la main gauche le frein gauche et la drisse de frein droit, il la lève bien.
Ses départs dos voile sont très pourris et stressants, en face voile c’est nettement moins mauvais.
Il est incapable de piloter sa voile au sol faisceaux croisés en agissant sur les freins. Il y arrive assez bien en agissant directement sur les drisses au-dessus des poulies.
Je vois quand même des avantages à la prise à deux mains, quand le vent est fort :
1 - Il est plus facile de tenir les B en position d’attente.
2 - Si on se fait arracher, on fait plus vite 3 ou 4 tours de frein pour arrêter la voile.
3 - C’est plus favorable pour gonfler aux oreilles mais je doute que ce genre de fantaisie se pratique beaucoup sur les décollages.
Je rejoins Piwi et P.Samoëns : la bonne technique est celle qu’on maîtrise et qui permet de décoller en sécurité.
Ugh !
Je rejoins Piwi et P.Samoëns : la bonne technique est celle qu’on maîtrise et qui permet de décoller en sécurité.
La bonne technique, est celle qui est la mieux adaptée à la situation et que l’on maitrise
plus on en maitrise, mieux on pourra s’adapter aux situations
:ange:

Je rejoins Piwi et P.Samoëns : la bonne technique est celle qu’on maîtrise et qui permet de décoller en sécurité.
petite précision : j’adore le gonflage face voile (et je le trouve beaucoup plus sékurit que le dos voile) dans le sens où justement tu ne gonfle pas pour décoller. Le corollaire du dos voile c’est que tu es face “au vide” et donc tu as forcément l’enchaînement gonflage-décollage.
En dos voile tu n’a pas cette pression de l’espace de décollage. du coup il est beaucoup plus facile de dire “c’est un gonflage point barre” et ne pas enchaîner un déco si le gonflage n’est pas réussi. faudra faire une stat pour compter la proportion de déco arrété sur gonflage à moitié pourri selon la position (face ou dos voile), je pense que ça serait éloquent.
Si tu gonfles avec un élévateur dans chaque main, il te manque une troisième main (enfin je suppose
) pour actionner un frein pendant la montée de voile. C’est une action binaire, OU je monte ma voile OU je lâche et je pilote.
Avec une main sur les élévateurs et l’autre sur les freins, tu peux ET monter la voile ET piloter en permanence. A mon avis, c’est plus efficace, mais cela demande plus de dextérité.
chuis pas d’accord avec toi, mais comme t’es enseignant je vais prendre des gants :mdr:
donc il me semble au contraire que la technique des deux faisceaux (que je ne pratique pas par manque d’exercice) permet de mieux contrôler la montée de l’aile en gérant la commande par les A de chaque demi voile (*)
Au contraire, les 2 élévateurs dans une main, en général on ne recale la montée qu’en freinant un coté, ce qui peut avoir pour effet de bloquer la montée (sauf si le déco est très alimenté et l’aile très réactive - ce qui est souvent mon cas de pratique). Donc un gros “risque” (quoi que Cf message précédant, ce n’est pas vraiment un risque de danger) et donc de faire retomber l’aile quand la montée est un peu paresseuse.
Bon alors là aussi ce n’est pas tout à fait vrai, ce n’est vrai qu’à un niveau de pratique donné … pask’au nievau suivant on apprend aussi à piloter la montée et déplaçant la main qui tient les élévateurs vers la droite ou vers la gauche…
(*) et c’est là qu’on reboucle : en conditions puissantes, il faudra éviter de trop accélérer l’aile voir la ralentir très tôt dans la montée tout en continuant à piloter la dite montée … et là l’avantage est très nettement en faveur de ceux qui sont expérimentés sur la méthode “2 faisceaux dans 1 main”.
donc encore une fois : il n’y a pas UNE (seule) bonne technique, chacun est plus ou moins adaptée à une configuration (aile/aérologie) et l’expertise dans une technique permet d’aller plus loin (dans l’aérologie) mais le nec plus ultra serait de maitriser les deux technique et savoir les adapter selon les conditions.
Aucun problème sur ton commentaire, même dans l’équipe des moniteurs de samoens, nous n’avons pas tous la même analyse et la même technique. Certains préfèrent guider finement la montée de chaque aile en ayant un élévateur dans chaque main, d’autres montent la voile d’un bloc en préférant pouvoir agir sur les freins ou les arrières avec la main libre.
Discours de religion où il est vain de vouloir convaincre les autres ! :lol:
petite précision : j’adore le gonflage face voile (et je le trouve beaucoup plus sékurit que le dos voile) dans le sens où justement tu ne gonfle pas pour décoller. Le corollaire du dos voile c’est que tu es face “au vide” et donc tu as forcément l’enchaînement gonflage-décollage.
C’est une juste constatation de ce que l’on voit sur les décollages et pourtant rien n’oblige à enchainer quand on est en dos voile.
J’insiste dans les stages de perfectionnement à réellement marquer une différence d’attitude entre le gonflage et la prise de vitesse pour décoller. Quitte à louper quelques gonflages en marquant trop la temporisation. 