retournement face voile

Ben les stats chez moi sont éloquentes :lol: :

  • décos arrêtés sur gonflage a moitié pourri dos-voile : 8 sur 10
  • décos arrêtés sur gonflage a moitié pourri face-voile : 1 sur 10
    Par ailleurs, j’ai voulu mettre en pratique cet après-midi durant une séance de gonflage par vent de sud moyen sur terrain plat les deux techniques d’élévateurs en face-voile. J’ai réussi à monter la voile et à la tenir au-dessus de la tête environ 9 x sur 10 avec 2 élévateurs dans la main droite, mais qu’une seule fois avec un élévateur dans chaque main. Je me prenais la voile sur la tronche, ou bien elle partait en spi, ou bien elle était décentrée. Ne pas pouvoir agir sur les freins avec mon niveau actuel semble donc rédhibitoire ; mais je suis sans doute une quiche… :bang:

Tu peux un peu plus détailler :mrgreen: ?
Je gonfle avec un faisceau dans chaque main et j’ai jamais vu de différence avec ceux qui gonflent avec les deux élévateurs dans une main…
[/quote]
Perso je décolle face voile avec un frein et un élevateur dans chaque main , pour moi il est plus facile de doser la montée de chaque demi voile surtout si le vent est fort ou travers …
Quand à dire que cette méthode est la meilleure , ben oui si elle est maitrisé , comme toutes les autres (méthodes)

J’espère qu’il est aussi doué pour aller sur les forums, vu comme il prend cher le pauvre :mdr:

Salut et fraternité,

Mon copain “hyper pas doué” a une mauvaise coordination parce qu’à 62 ans il n’a jamais fait de sport. Il va encore bien sur patins à glace et rollers, ou sur des skis quand ce n’est pas raide, mais en montagne c’est un vrai sarpé, pieds plats et manque de pratique de ce terrain exigeant.
Le parapente demande de la coordination et un temps de réaction très bref, comme la moto, le ski dans les bosses ou le slalom. Quand il faut plusieurs secondes entre l’arrivée d’une instruction à l’oreille et son exécution aléatoire par les muscles, pas forcément les bons, le parapente devient un exercice très dangereux.
D’où le stress des deux moniteurs qui devaient l’avoir en stage au mois d’août, et ma mission de lui faire faire 3 jours de pente-école et de gonflage, sinon ils l’auraient remis en init.

Quand j"ai débuté, il y avait dans mon stage un type de mon âge, pas du tout sportif et très brouillon dans ses gestes, très stressé, il n’a jamais pu voler. Il a refait un stage init l’année suivante, là il allait mieux, mais au sol, il requérait un moniteur pour lui tout seul tant il était bordélique. A cette époque, relevant d’un grave accident, je ne pouvais pas encore voler et j’avais prêté assistance à l’autre moniteur pour remettre en position les voiles des stagiaires.

Il y a des gens qui progressent vite, d’autres qui sont beaucoup plus lents. Ce ne sont pas forcément des cons.

Mon copain progresse, très lentement mais il progresse. 50 vols au compteur, en école, il ne peut pas encore voler seul sinon il va se tuer : décos pourris, atterros pourris, et s’il y a un incident de vol il est foutu parce qu’il réagira mal et avec retard. Il le sait et il fera encore pas mal de ploufs en 2011, toujours en école. C’est quand même du plaisir, non ?
Je m’occuperai de lui avant son stage pour le remettre à niveau, comme en 2010, et lui faire travailler le face voile. Consacrer 3 jours à un copain, ce n’est jamais une corvée.

Ugh !

C’est aussi l’impression que j’avais. Avec un élévateur + frein dans la main, si un côté d’aile monte plus vite (vent de travers, mauvais centrage, mauvaise traction…), tu laches son élévateur en la freinant plus ou moins ET tu continues à faire monter l’autre côté.
J’ai aussi l’impression que ca te permet aussi de “rattrapper” dès le départ un vent de travers en décalant la traction sur les avants.

Mais bon. Je vais essayer avec les élévateurs dans une seule main dans les semaines qui viennent :wink:

Salut et fraternité,

[quote=“olivierR,post:65,topic:32934”]
Cette façon de faire est très efficace et facile à mettre en oeuvre, surtout quand on fait un pré-gonflage pour bien mettre la voile dans l’axe du vent. Mon copain “hyper pas doué” y est arrivé, donc tout le monde peut y arriver.
n’oublie pas que c’est au-dessus de la poulie qu’il faut prendre la drisse de frein, entre 2 doigts, et si besoin est on ne tire pas dessus dans l’axe mais perpendiculairement : cela permet de démultiplier la traction et d’obtenir plus de sensibilité, donc plus de précision dans le pilotage.
accessoirement cepa permet de garder un bon équilibre, avec les mains en position symétrique. Celle qui monte la voile est décentrée - ce qui ferait monter la voile de traviole - et celle qui tient les freins aussi, ce qui corrige en temps réel. On “sent” très vite les bons dosages et c’est très efficace.
Râââhhh ! Vivement le printemps !

Ugh !

Je n’ai pas encore essayer le face voile avec les élévateurs dans une main et les freins dans l’autre. En revanche à mon petit niveau lors des exercices de gonflage il m’est arrivé d’avoir un doute sur le sens au moment de me retourner… étonnement jamais lors de vrais déco.

Là n’est pas ma question du moment. Mais plutôt :

En face voile montée avec les élévateurs dans une main, une fois la voile au dessus de la tête, la main qui tenait les élévateurs est libérée… et comment elle fait pour récupérer le bon frein sans se gourer ? On prend le frein avant le retournement au risque de se retrouver croiser aprés, ou aprés le retournement au risque que les suspentes de frein fassent des tours d’élévateurs ?..

… ou plus probablement j’ai pas bien suivi et quelques exercices pratiques vont vite m’éclairer que tout va bien tout seul ?

:coucou:
Tu ne prends pas le frein après puisque tu es sensé l’avoir déjà dans ta main !
Je crois que tu confonds freins dans la main gauche (si retournement à droite par ex) et frein + pincement au-dessus de la poulie de l’autre frein avec ta main gauche. Dans ce cas, ton frein main droite est déjà dans ta main mais n’agit pas dans la phase de gonflage. En revanche, après retournement, tu peux l’actionner puisque tu as lâché les avants. CQFD.

:grat:

Je ne sais si c’est plus ou moins efficace.
Personnellement je prends les A dans une main et les freins dans l’autre. ça me permet:

  • de pouvoir gérer la montée aux A de façon plus symétrique, que quand je le fais à 2 mains.
  • de pouvoir utiliser les freins en plus d’un appui sellette.

J’ai l’impression d’avoir plus de contrôle sur mon aile. J’ai essayé d’insister avec les A séparés mais je n’ai pas réussi à m’y faire vraiment avec les aérologies de montagnes.
Par contre je ne suis pas ambidextre et la seule manière que je maîtrise c’est avec les A dans la main droite, ça me pose parfois des problèmes…

Certes mais dans le cas que tu décris, cela veux dire au départ : les 2 élévateurs A dans la main droite ainsi que le frein droite, et juste le frein gauche dans la main gauche. :grat:

Or tous ce que j’ai lu , fait état des 2 élévateurs A dans une main et les 2 freins dans l’autre. Donc fatalement, à un moment il faudra passer l’un des deux freins d’une main à l’autre… c’est là que je demande, quand et comment pour pas faire de noeuds. :wink:

Non tu as un frein dans chaque main des le debut.
La main qui tient les A ne freine pas.
L’autre main freine normalement pour la commande qu’elle a dans la main et freine en attrapant la drisse de frein (pas la commande) au dessus de l’autre commande.

Une technique que j’ai vu employer, qui me semble pas mal et que j’ai envie de travailler sur pente école:
-Les deux A dans la même main (la droite, mettons);
-A la montée, si une disymétrie impose un freinage main gauche, pas de pb; s’il faut un freinage main droite, je change mes élévateurs de main: du coup, la main droite est libérée.

Je l’ai déjà fait une ou deux fois, reste à travailler pour “automatiser” le geste.

C’est ce que m’a recommandé mon dernier moniteur (d’hab je montais avec un faisceau dans chaque main).

Selon lui (et je veux bien le croire), en prenant les deux faisceaux dans une seule main, j’obtiendrais plus facilement et plus automatiquement une montée symétrique ainsi qu’un positionnement face au vent par effet girouette. Avec un faisceau dans chaque main, j’ai l’impression de pouvoir gérer la vitesse de montée de chaque demi-aile semi-indépendamment. En revanche, en cas de vent prenant légèrement de travers, les élévateurs séparés ont tendance à s’opposer à la rotation libre sur l’axe de lacet.

Mais j’ai du mal à faire le changement de main sans diminuer la tension dans les A et faire retomber la voile… Ca fait partie des trucs qu’il faudrai que je passe quelques heures à pratiquer au sol.

Si t’es à l’aise avec ça tu n’auras jamais de problème de gonflage.

Dites,

vous ne voulez pas illustrer par des photos ou vidéos ce que vous essayez de conceptualiser en texte brut ?

T’aimes pas les livres ousque y’a pas d’images Michel :mrgreen: :mrgreen:
:trinq:

Bonjour à tous,

C’est aussi ce que j’utilise, même si le coté automatique de changement de main reste à amélioré.
Sur la mentor, je ne prend que les A centraux. Quand c’est vraiment fort, je rajoute les B.
Je n’ai pas de soucis non plus sur le dos voile. C’est pour moi la seule solution de gonflage décollage dans du vent nul, léger dos, même si la vérif visuel est plus difficile. Je soigne un peu plus ma prévol et basta.

Question stat loupé face/dos, je dirais :

  • Face voile, 9/10 ok.
  • Dos voile 8/10 ok.

Quand je vois sur certains site des alpes hyper fréquentés le nombre de mecs équipés comme des cadors, planter leurs gonflages face voile quand il n’y a pas de vent ca me laisse perplexe :grat: Dans ces cas, il me semble que le dos voile, même si c’est moins “la classe” est bien plus efficace ?

Par vent nul, le gonflage face voile passe sans aucun problème. Faut bien accompagner la voile sur un ou deux pas francs. C’est juste que la temporisation avant de se retourner va être beaucoup plus courte, ça se fait plus dans le mouvement. Je ne pense pas que le dos voile soit plus efficace. Juste en cas de vent de cul, là, le dos voile devient quasi impératif…

Re JLouX, Re Bonjour, Re debutant.
Concernant la prise d’elevateurs, en face voile,
Je commence par attraper chaque commande non croisée,dans chaque main, tenue seulement avec les 3derniers doigts( majeur, annulaire, auriculaire)
Je rejoinds mes deux mains pour prendre ensemble les elevateurs A , exactement comme au volley, pouces dessus et bras
tendus
Je recule au niveau ventral, en gardant les bras raides tendus
Je corrige une eventuelle montée dissimetrique en me deplacant de coté,( mais j’ai d’abord limité ca en pregonflant le bord d’attaque et en me recentrant, l’ enfance de l’art!)
Et au frein si ca ne suffit pas. Le lacher d’elevateur est immediat et la commande operationnelle tout de go.

What else?