retournement face voile

Ce qui me semble gênant avec cette méthode là, c’est que tu ne peux pas piloter ton aile lors du changement de main.
Même si le geste est bien rapide tu freinera plus tard que si tu avais pu freiner directement de la main gauche via la drisse… droite

Pour completer mon raisonnement ci dessus…
Si le soucis est d’abord de pouvoir maitriser une montée dissymetrique,
je pense que le plus efficace est AVANT TOUT, de se mettre en situation de minimiser ce defaut:
-prise des elevateurs a deux mains,bras tendus, et donc SYMETRIQUE
-en gardant les bras tendus lors de la traction du bassin pour ne pas tirer avec les bras lateralement
-et le coup du pregonflage ca aide bien visuellement, sinon, c’est pas la peine d’etre face voile!

Corrigez mois si je me trompe

@ Seb26: A 100% d’accord avec toi (c’est ce que je fais parce que je suis pas doué autrement)
Les problèmes que ça me pose c’est au moment du côté de retournement si il y a travers quelque part.

Salut et fraternité,

Une précision : début août, quand j’ai appris à gonfler sa voile à mon copain “hyper pas doué”, j’avais le bras gauche dans le plâtre depuis 3 semaines. Je me suis mise dans sa sellette et je lui ai montré des trucs en pilotant sa voile, aucun problème. Les mouvements se font tout en douceur (avec une Boléro, c’est hyper facile). Le plâtre ne m’a jamais gênée.

J’ai plus de mal avec l’Artik, qui est très raide mais qui monte vite et qui a tendance à dépasser, la temporisation est délicate. Je me rappelle en 2009 le prototype de Paul Amiell, lors de ses premiers essais : très difficile à gonfler, avec un point dur à 45°. Paul avait besoin de VOIR sa voile en action pour l’améliorer, donc de la confier aux copains. C’est enthousiasmant de participer comme ça aux réglages d’un prototype.

Tout ça pour dire qu’il y a des voiles faciles à piloter au sol et d’autres qui n’ont rien d’évident. Travailler avec un maximum de voiles différentes, de tailles et de classes différentes, est aussi un important facteur de progrès.

Ugh !

Ouaip.
Because of les habituels malentendus quand il n’y a que du texte.

Il y a des vidéos sur le Tube qui illustrent bien la chose, mais j’ai la flemme de les rechercher.

Il y a un excellent DVD aussi : http://www.apprendreleparapente.com/dvd_parapente/techniques_de_gonflage.php

Tu nous énumères les raisons qui compliquent le face voile par vent nul pour conclure que le dos voile n’est pas forcément plus efficace => :grat:

Idem fraclo, au vu des nombreux ratages qu’on peut observer pendant le parawaiting par vent nul, je ne comprends pas pourquoi certains insistent avec le face, alors qu’il n’y a aucune raison objective de rater un dos voile dans ces conditions.

Sans parler du fait que faire des pas vers l’arrière ne fait pas partie de mes aptitudes naturelles (je n’ai pas de rétroviseurs sur moi :mrgreen: ).

Oui bon, j’y suis allé de mon raccourci! Je veux dire que même avec un vent nul, les avantages du face voile sont encore prépondérant (pour moi, hein!) par rapport à un dos voile. Sans vent le contrôle de l’aspect de la voile (petites cravates, clés) en dos voile se fini, pour la grande majorité des pilotes en l’air (alors là vous allez me dire que c’est pas vrai, que ça vous arrive jamais, etc. Ben c’est que vous volez pas à Planfait ou à la Forclaz parce qu’ici c’est 90% des dos voiles qui n’inspectent pas correctement leur voile avant de décoller :mrgreen: ). Parce que pour faire correctement ce contrôle, la tempo est importante. Sans vent les pilotes en dos voile ont tendance à courir comme des dératés et c’est pas quand tu cours à fond que tu tournes la tête (des deux côtés) pour voir ce qui se passe…

:coucou:

J’ai pas tout lu pour voir ce qui avait déjà été écrit mais pour ma part, je prends les 2 élévateurs (croisés) dans la main droite, avec les commandes de frein passées aux poignets de chaque main. Et avec la main gauche, je gère le freinage, d’un côté avec la commande passée au poignet, de l’autre en allant chercher la drisse de frein droite (donc à ma gauche, puisque élévateurs croisés) juste au-dessus de la poulie.

Ca permet de contrôler en même temps les A et les freins, donc de corriger assez tôt une montée asymétrique.

Hopla,

Bin pasque t’as la sangle qui va te scier le nez, tiens … mouahahahahahahahah

http://www.aspic.org/sites/aspic.org/files/images/img_0599.preview.jpg

Et bien le bonjour, s’il nous lit, à un autre Mchel que je n’ai plus vu depuis bien longtemps

Boh … c’est quéqu’chose ça ! Un déco Dynamique avec retournement dans le mouvement c’est si chooooli, arf, arf, arf

http://www.youtube.com/watch?v=Lb6vf7UY0cU

Et dire que je me suis trimbalé ce truc pendant 3 ans … aaaaaaah parfois l’envie me revient de faire de beaux virage bien cadencés en Cage, c’est une sensation que je n’ai jamais retrouvée quand même

Tchuuuuuusssss

Tonton Ben

Le décollage dos voile quand il n’y a pas de vent est d’évidence LA technique la plus efficace.

Évidement ceux qui ont zapper cette manière de décollage argumentent contre en prétextant un manque de contrôle (en face voile, quand tu cours en marche arrière avec une voile molle le contrôle n’est pas optimal non plus :wink: ) . La vraie raison ne serait pas un manque de pratique du dos voile qui vous incite à partir face voile sans vent alors que c’est plus difficile ?

Le contrôle dos voile sans vent ne pose aucun problème, il “suffit” de le faire comme on vous l’a appris en école. Gonflage, temporisation, contrôle, prise de décision, accélération.

Merci de ne pas prendre comme exemple les pinpins qui se jettent dans le pentu pour critiquer une méthode sure et éprouvée de décollage.

Bonjour arnaud (sur la vidéo) ! Qui n’est plus trop sur LCDV, mais qui l’était y’a un certain temps. Il a disparu de nos radars, ainsi que sa cage, pour aller se dorer la pilule en famille :mrgreen:

Oui. Même quand on gonfle face voile, il est mieux de se retourner avant de décoller.

Alors je réponds encore une fois… Pfff. C’est mon avis et je le partage!!! Ca correspond à ma pratique. Je trouve que dans mon cas (forcément, un cas c’est particulier :mrgreen: ) je préfère décoller face voile même par vent nul. J’ai aucun soucis avec le décollage dos voile, j’suis pas un intégriste. Et mon choix ne se fait pas par défaut (parce que je ne saurais pas maîtriser un dos voile…). Après comme on le répète depuis le début de ce sujet, il faut adapter sa technique aux conditions rencontrées. C’est évident qu’avec un léger vent de cul je vais pas tenter vaille que vaille de gonfler face à la voile. Je me mets dos voile comme tout le monde (enfin je crois, y’a peut-être quelque irréductibles qui tenteront quand même en face et là ça peut être drôle :mrgreen: ).
Bref mon post initial était que par vent nul il est possible de décoller face voile et d’avoir sa voile au dessus de la tête en moins 5 pas francs.

Après, ça dépend aussi des voiles. La Montana, par vent nul, dos voile, face voile, tout marche, elle monte tranquille. La Kailash… faut quand même un peu plus lui rentrer dedans, et là le face voile devient plus sportif (pas impossible, juste moins simple), et je préfère le dos voile.

[quote=“Kriko,post:92,topic:32934”]
Et pourquoi ça ?

http://www.youtube.com/watch?v=Tk3FV0ZgMyw&feature=related

A mon avis ça dépend du déco, des conditions aérologiques et de la voile.

Je m’explique: personnellement quand il y a vent nul, je regarde le déco: est-il lisse? raide? Ensuite dépendemment de la voile avec laquelle je vole de décide de faire dos ou face.
Par exemple si je voles avec une voile perfo et/ou lourde (comme ma peak 2 qui pèse un âne mort à cause du logo) j’aurai plus tendance à décoller face voile si c’est assez raide et lisse.

A l’opposé si je voles avec une mini ou une voile école j’aurai plus vite (càd avec un terrain plus lisse et plus raide, où il serait aussi possible de décoller face, ce que je ferais avec une voile plus perfo) tendance à décoller dos voile parce-que je sais que la voile monte facilement.

Donc dans une situation de vent nul, plus je fais confiance à la voile, plus j’aurai tendance à décoller dos à la voile.
D’un autre côté moins j’ai confiance en la montée homogène, droite et effective de la voile plus j’aurai tendance à gonfler face à la voile pour être sûr qu’elle monte et pouvoir corriger ou stopper pendant la montée si ce n’est pas le cas.

Ceci étant dit ça ne veut pas dire que je ne peux pas décoller dos voile avec la peak, ça m’arrive quand même assez souvent de le faire (par exemple si c’est cul, sur un pâturage à vache en escaliers, si c’est peu raide, etc.).
Aussi ça ne veut pas dire que dos voile dans du vent nul ça passe à tous les coups: comme l’a dit Michel en courant en arrière on ne voit pas où on va donc ça arrivera forcément un jour ou l’autre de s’encoubler ou de rater son retournement.

J’espère que c’est pas trop brouillon comme raisonnement…

pour moi avec la tempest “7 kg” “29 m²” c’est plutôt le contraire
je sait que dos voile je donne plus de force et de façon plus continue
donc peu ou pas de vent + deco plat c’est dos voile, car il faut la monter et je sait que je pourrais l’arrêter ou la contrôler dans la course
si il y a du vent ou de la pente c’est face voile pour mieux contrôler sa montée, résister a la force de sa prise au vent, et anticiper la temporisation.

Salut et fraternité,

A peine sortie de l’hosto, avec à nouveau un bras dans le plâtre pour 6 semaines (pas glop pour pianoter), Mme POB a encore des grains de sel à mettre dans les fils de discussion.
[Mode POB activé]
J’ai vu des moniteurs faire du dos voile par vent de cul. Dire que je trouve ça extrêmement con est une litote, surtout devant leurs élèves. Je ne suis pas certaine que ce soit très pédagogique.
Par vent de cul, je me mets dos voile et j’attends un créneau de vent nul pour partir banzaï, comme tout le monde. Si la pente le permet, il est parfois possible de descendre un peu sous le vent pour profiter d’un rouleau et gonfler plus vite mais je ne recommande pas cette option. Elle m’a permis deux fois de décoller au col des Frêtes mais je me suis cassé la gueule sur Merdassier. Une vraie connerie bien grave.
Par vent nul ou sur terrain très accidenté (par exemple au Lachat de Thônes ou sur la Tournette versant est), le dos voile est nettement meilleur parce qu’on contrôle plus vite la voile et qu’on est tout de suite dessous en action de pilotage. C’est ce que fait Corinne, qui décolle partout sur des “cocodécos” infernaux qui me foutent une pétoche pas possible, ce qui me fait descendre à pied.
Je l’ai déjà écrit ici : sans vent, le face voile sur neige dure et raide, sans crampons, c’est d’un avenir très limité (en dos voile c’est complètement banzaï mais cela fait tout seul).
[Mode POB désactivé]
Ah, quel pied et quelle facilité les décos sur sites officiels, et ceux que Corinne appelle des “vividécos” : spacieux, en herbe avec possibilité de s’arrêter.

A mon avis - j’enfonce une porte ouverte - il faut maîtriser les deux techniques et utiliser la plus favorable en fonction des conditions de pente et de vent.

Ugh !

[quote]J’ai vu des moniteurs faire du dos voile par vent de cul. Dire que je trouve ça extrêmement con est une litote,
[/quote]
:grat: On nous aurait menti alors ?

Pan sur le bec !

:grat: On nous aurait menti alors ?
[/quote]
Il fallait évidemment lire : “J’ai vu des moniteurs faire du face voile par vent de cul.”
C’est moche de vieillir ! Merci d’avoir réagi à ma coquille.

Ugh !