de ce que j’en sait, a confirmer,
une sellette n’est pas encore considérée comme un epi http://fr.wikipedia.org/wiki/Équipement_de_protection_individuelle, a ce titre il n’y a pas de réglementation générale la concernant
a la différence d’un casque, d’un mousqueton, d’une sangle,
voir d’un airbag ou d’un secours qui eux pourraient entrer dans la catégorie des epi “est ce bien sage d’écrire ça ici” :grat:
a contrario, une sellette est aussi constituée de sangles, tissus, fils, et autres qui vont interagir en tension et frottement, mais aussi physiquement avec certains éléments extérieurs “sables, cailloux, branches” mais aussi réagir aux rayonnements et a la chaleur et l’humidité, ainsi qu’a certains produits “chimiques” avec lesquels elle pourrait être en contact.
si on se reporte a ce qui se passe tant dans les disciplines d’escalade, que sur le marché du travail, la durée des epi n’excède que rarement les 5 ans suivant leur date de fabrication, a l’issue de cette période ils doivent être rendu inutilisables.
certes nos engins sont bien moins soumis a des chocs importants, et leurs tension d’utilisation et largement inférieur a leur capacité maximale “en tout cas pour du matériel standard”
il n’est donc pas inutile de contrôler régulièrement l’état de sa sellette, pourquoi pas au moment ou on plie son secours “on a le temps de le faire” et comme pour une aile,
si on la trouve trop dégradée pour se sentir sur de voler avec, :affraid:
éviter de se dire que cela conviendra très bien a un débutant pour faire du gonflage ou de la dune
Tiens, justement, je m’interrogeais. J’ai une sellette que j’ai achetée moi-même d’occasion, dans un état moyen, il y a quelques années (quelques accrocs réparés)… Depuis, je lui ai mis quelques heures de vol, des voyages, un ou deux posés sur le cul (et un accroc supplémentaire).
Récemment, j’ai sauté sur l’opportunité de la remplacer par une similaire plus récente et état neuf (même si d’occasion).
Et je me demandais si je ne devrais/pourrais pas faire profiter quelqu’un de mon ancienne sellette, désormais en “mauvais état” en tous cas d’apparence, mais avec laquelle je volais tout de même en confiance jusque récemment. Il y a donc quelques accrocs plus ou moins bien réparés, on voit que le tissu a vieilli, mais les sangles sont impeccables. Sans doute l’airbag n’offre-t-il plus nécessairement toutes les qualités initiales?
J’étais prêt à chercher à qui la donner, mais vous me faites réfléchir, là. Si elle n’est “plus assez bonne pour moi”, je ne devrais pas me permettre d’envisager qu’elle puisse l’être pour quelqu’un de moins argenté.
:grat:
Je pense qu’un don est toujours possible avec les mises en garde de circonstance évidemment. Il y a la Sécurité d’un côté (primordiale quelle que soit la personne) et le fait que nous autres d’un pays aisé, avons tendance à jeter des choses qui peuvent servir encore pendant des années, car notre niveau d’exigence est à la hauteur de notre niveau de vie. On le voit avec les voitures, l’informatique. On a tendance à considérer comme jetable des choses qui ne le sont pas… Mais notre vielle sellette pourrait faire des heureux, c’est évident.
je tiens le meme raisonnement, si c’est plus bon pour moi c’est bon pour la benne.
M@tthieu il ne s’agit de savoir si c est un probleme de riche ou non, c’est un probleme de conscience : soit ton matos est volable et tu le donnes/vends/pretes… soit il ne l’est plus. si j ai plus confiance dans mon matos pour moi, je ne vois pas comment je pourrais m endormir tranquilement en sachant que ce materiel est entre les mains d’un pilote débutant d’un pays du tiers monde ou les secours et les soins sont d un autre niveau que chez nous. M’enfin tu peux toujours soulager ta conscience comme tu veux avec tes arguments falacieux, mais on ne parle pas de voiture ou de telephone, on parle d une selette qui pourrait etre potentiellement fatale.
Cela n’a rien à voir avec “soulager ma conscience”, parce que j’ai tendance à ne pas donner mais à garder mes affaires. Je pense que tu ne m’as pas compris. J’avais pourtant dit “Sécurité”. Des fois (souvent) il y a des choses qui ne sont plus bonnes pour moi (aspect cosmétique par exemple) et hop on change. Alors que cela pourrait servir à d’autres personnes (je parle bien de matériel parapente, voiture ou téléphone) parce qu’on est dans un monde de gaspillage et de consumérisme effréné. C’est donc un problème de riche en ce qui me concerne, de pays riche. Si tu veux que je sois plus clair, car cela n’a pas l’air d’être le cas et au lieu d’employer des mots comme “fallacieux” que tu emploies un peu n’importe comment, je te rappelle que juste au-dessus de mon post, il y avait l’exemple d’une sellette aux sangles intactes mais avec des accrocs en dessous etc… On parle bien de visuel non ? pas d’intégrité sécuritaire. D’où ma réaction. Je pense qu’il ne viendrait à l’idée de personne de donner, vendre, prêter une sellette qui présenterait des défauts de SECURITE.
Je te rejoins complètement là-dessus M@tthieu, combien de vieilles sellettes trainent dans les greniers parce qu’elles sont fluo ou “plus à la mode” (sellettes AirBulle, etc.) alors qu’elles présentent toujours un niveau de sécurité identique à celui qu’elles présentaient en début de vie !
Eh oui Jérémie, on est victime du marketing et du consumérisme : la nouvelle sellette, plus légère, plus confortable, plus ceci ou cela. Je ne fais pas de parapente depuis très longtemps, mais j’en prends le chemin (je vois ça avec les casques moto, j’en achetais un différent tous les deux ans à cause du coloris ou de l’utilisation - pour le circuit, pour l’été, l’hiver…). Moralité, j’en ai 6 maintenant lol. Une sellette vieillit mieux qu’une voile je suppose (sauf si elle a traîné dans une cave humide) et si les attaches et coutures sont toujours nickels pourquoi ne pas en faire don ? Quand on voit le nombre de petites annonces… ça sent juste le vide-grenier et non pas la décharge…
Merci, je viens de leur envoyer un mail.
Ca me plaît bien, l’idée de passer par une assoce qui a la compétence pour connaître les besoins, et prend la responsabilité de déterminer l’adéquation du matos, en espérant qu’ils n’hésiteraient pas à détruire ce qui serait douteux (c’est vrai qu’on a un peu de mal à le faire soi-même, quand même).
Je n’ai eu aucun état d’âme, bien au contraire, à avoir envoyé une de mes ex sellettes malgré quelques accrocs (sur des parties de tissu non structurelles et non porteuses). Cela a modestement aidé ce pilote indien à monter sa petite structure qui fonctionne et lui a même permis de se procurer du matos encore plus récent. Bref faut pas hésiter. Le seul problème c’est que pour les destinations lointaines les frais d’expédition atteignent des sommes importantes. J’avais aussi envoyé une voile. A chaque fois, le colis m’a couté un peu plus de 100 euros!
Sinon, plus généralement sur le sujet de la sécurité de nos sièges volants, sur les sellettes “classiques” de toutes ces dernières années on se rend compte que c’est vraiment conçu pour durer.
Je note cependant un problème qui n’est pas si rare que ça. Si on sait faire des sellettes très résistantes, on a parfois un peu de mal avec l’intégration du secours.
Si je prends la Ritma de chez Apco par exemple que je possède, il a fallu que je désactive une partie du velcro pour en assurer l’extraction correctement. Ils ont mis beaucoup trop de velcro et cela demande un effort trop important pour le sortir. Et je dois dire que j’ai été assez déçu de la réponse de la marque qui m’avait gentiment envoyer chié (ils ne sont pas préoccupés du problème disant que c’était mon secours* qui n’était pas adapté et non leur système de velcro!)
Bref, hormi le fait qu’il y a un montage à respecter, vérifiez bien si le secours sors facilement avec plusieurs positions du bras. Il doit y avoir une certaine résistance mais pas trop non plus. Subtil dosage.
Tous nos équipements de vols pourraient être assimilés à des Equipements de Protection Individuelle dits EPI.
Autant dans un cadre privé, en cas d’accident, le législateur n’ira peut être (et je dis bien peut être…) pas gratter en ce sens. Par contre, dans un cadre professionnel voire associatif, en cas d’accident, le législateur ira voir de près comment ces équipements très proches des EPI d’escalade ont été gérés, suivis, controlés.
Concernant les EPI voici les règles :
Depuis 2011, les casques sont valables 10 ans, les baudrier 5 ans, les sangles 10ans et les mousquetons sont valables à vie (sauf chocs pouvant engendrer des micro fissures). Dans un cadre professionnel, chaque EPI (casque, baudrier) devrait avoir un carnet de suivi individuel faisant apparaitre un contrôle annuel.
Personnellement, cela ne me choque pas que dans une structure de type école, les casques et les sellettes soient suivis avec un carnet spécifique, faisant état d’un contrôle périodique afin que ceux-ci assure leur pleine fonction. On a déjà tous vu des pilotes poser sur l’airbag pour pas s’abimer les genoux, s’assoir sur son casque pour pas se mouiller les fesses dans la rosée du matin. Dans ces cas, des micros déchirurent/fissures peuvent survenir affectant sensiblement leur efficacité.
Quant au contrôle, aujourd’hui les professionnels de l’escalade/montagne sont habilités à procéder eux-même au contrôle de leur EPI et à remplir le carnet de suivi. Cela est assez facilement transposable aux professionnels du parapente.
A méditer : lors de l’accident de Schumacher, la responsabilité du fabricant du casque a été écarté car il y avait un patch de fixation de GOPRO sur celui-ci. Or les solvants contenus dans les colles peuvent altérer les plastiques et les fragiliser. Lisez bien les notices de vos casques et vous y verrez que les fabricants interdisent le mise en place de patch, autocollant et autres peintures et du coup désengagent leur responsabilité en cas de mauvaise utilisation.
Petit conseil : ne pas peindre son casque (autre qu’avec des peintures spéciales sans solvants faites pour), pas d’autocollants, pas de fixations collées. Sur les sellettes, pas de peinture, brosser les accumulations de terre sur les coutures, la contrôler après un atterrissage percutant voire la faire contrôler en cas d’impact…en ce qui concerne le matériel d’occasion : n’achetez pas un casque d’occasion et pour la sellette en fonction du niveau du pilote et de l’historique de la sellette, demander un contrôle par un atelier.
Enfin, si demain l’état d’un matériel était clairement responsable des blessures occasionées, il y a de fortes chances qu’on en vienne à un contrôle obligatoire.
Bref, rajouter encore + de bureaucratie pour un bénéfice probablement insignifiant.
Je ne pense pas que les écoles, comme d’ailleurs les pilotes fassent n’importe quoi.
Dans le cas de Schumacher, ce n’est probablement pas la colle qui est en cause, mais le fait d’avoir créé un point de fragilité par le support ou encore le support lui même. Si cela avait été seulement un autocollant, les conséquences seraient certainement bien différentes.
Juste pour la petite info, faisant le check total de mon matos ce weekend, dans la fiche d’info de ma sellette située sous la planchette ( altirando 2), il est précisé que celle ci doit être contrôlée tout les 2 ans.
Tiens, puisque ce fil remonte, ça me rappelle ce mail, sans réponse 15j plus tard… pas sûr qu’il ne soit pas tombé dans un “trou noir” associatif, ça arrive ce genre de choses… :-/