il y avait 5 porteurs par pilote et la taxe de vol pour descendre le Kilim en parapente est de 500 USD! quand j’y ai volé je suis passé au travers des 500 USD!!!
J’imagine que pour monter tu dois payer des royalties, du coup tu entres dans le système local et difficile de dire non aux porteurs sans se faire un peu mal voir
tout d’abord les guides sont obligatoires, ensuite il y a plus de 4200 mètres de dénivelé et c’est un départ de tres bas, donc longue marche, et une journée d’acclimatation a l’altitude, donc 5 jours pour l’expédition a pieds et 4 pour le parapente, ne pas oublier que la plupart des gens qui montent sont pas forcement des montagnards, pas difficultés particulières a la montée, mais on part d’un climat tropical a 35 degrés et tres humide pour arriver a -25 la nuit, donc beaucoup de matériel different a avoir. les repas sont consistent les 2 premiers jours puis on passe aux soupes et boissons chaudes. pas une expédition en vol bivouac!! lol même si des gars l’ont fait
Le film de Jean-Yves Fredriksen a été projeté un soir de la semaine dernière au “4807… Flying Light” et il était lui-même présent.
L’engagement mental pour effectuer un “voyage” aussi exigeant et périlleux en solo en Himalaya est assez incroyable !
Dans le même genre a également été projeté (le lendemain) le film d’Antoine Girard sur son épopée en solo en Himalaya avec en particulier sa remontée au-dessus du Broad Peak (8047 m) avec une altitude atteinte de 8150 m et ce film était également absolument incroyable !
On est en effet un peu hors-sujet de ce fil, mais ces deux films sont magnifiques !
Il y a une dizaine d’années, quand j’ai fait l’ascension, la taxe d’entrée dans le parc national du Kilimandjaro pour le trek de 5/6 jours par la voie Machame était déjà de 500 USD par personne (plus le coût de l’expédition + les pourboires aux porteurs, cooks et guides).
Les 500 USD que tu mentionnes sont-ils bien une taxe de décollage supplémentaire pour les parapentistes ou bien s’agit-il seulement de la taxe d’entrée (park fees) due par tous les trekkers?
Je ne veux pas polémiquer avec toi Fabrice, mais je vois que tu sais mieux que moi ce que j’ai vécu là-bas ! :grat:
Ce vol du sommet du Chulu Far East (6059 m) a été effectué le 30 octobre 2007.
Le décollage s’est fait à l’altitude approximative de 6010 m (un peu sous le sommet) sur une pente régulière de neige pas forte du tout et le vent était quasi nul au décollage.
Je me souviens très bien : j’ai été le troisième à décoller ; Zébulon (qui avait organisé l’expédition dans ce massif des Annapurnas au Népal, merci à lui !) avait mis une flamme au bout d’un bâton et la flamme pendouillait le long de celui-ci (vent nul).
Je lui ai dit que j’attendais une bouffe pour décoller ; celle-ci est arrivée (de l’ordre de 5 km/h environ, en tout cas moins de 10 km/h à coup sûr).
J’ai couru franchement et j’ai décollé en quelques mètres (une dizaine environ ?).
Dans mon carnet de vol (je note tous mes vols depuis le début) j’ai d’ailleurs indiqué ceci pour ce vol (en plus du lieu, de la date et de la voile utilisée, une Ozone Ultralite1 de 23 m²) :
Dénivelée du vol : 2680 m ;
Durée du vol : 20’30" ;
Remarque : “Vol grandiose de tout le groupe à plus de 6000 m ; décollage par vent très faible sur une pente régulière de neige face aux Annapurnas et à l’Ama Dablam : magique !”.
Est partie après moi une jeune femme qui avait deux ans de parapente et une cinquantaine de vols seulement et elle est partie aussi du 1er coup (comme tous les autres membres du groupe d’ailleurs).
Mais tu dois connaître les circonstances de ce vol beaucoup mieux que moi (cf. ton message) et j’ai certainement dû rêver tout cela.
Avec mon grand âge je dois bien sûr raconter n’importe quoi…
On peut revenir au Kilimandjaro qui est en fait le sujet de ce fil !
Les faits sont clairs : à 6000m, la densité de l’air est bien moindre, donc en l’absence de vent, il faut courir bien + qu’à 2000m pour obtenir la même portance toute autre chose égale par ailleurs!
Si tu as décollé facilement, c’est que la pente était soit forte, soit le vent + fort que ton estimation,… Bref, vous étiez dans des conditions favorables, surtout si vous aviez déjà passé pas mal de jours en altitude. Comparer ton expérience n’est donc pas pertinente.
Je ne comprends pas ton message : qui était sur place à part mes amis et moi ? :grat:
J’ai décollé aussi par vent quasi nul du sommet du Mont-Blanc et on est alors quand même à près de 5000 m d’altitude (ce n’est pas vraiment la plaine ! ).
Il y avait pas mal de neige fraîche tombée quelques jours avant et la pente nord du sommet du Mont-Blanc a une inclinaison relativement faible au début (elle devient plus forte un peu plus loin).
Et j’ai également décollé de là après quelques mètres de course seulement…
Et puis après tout, croyez ce que vous voulez.
Je continue à affirmer que les décollages en haute altitude par vent faible sont moins difficiles qu’on ne l’affirme souvent.
Il faut bien évidemment courir de façon un peu énergique !
J’arrête là sur ce point car ce n’est pas le sujet de ce fil.
marc, justement il insiste alors qu’il ne connais pas le lieu de decolage et pas les condition (ni les voile !), je trouve donc aussi ça réponse non pertinente!
la fin de ma phrase étais plus de l’ironie qu’autre chose …
Je ne conteste pas le fait que Marc ait décollé facilement, je dis simplement qu’à ces altitudes la portance est moindre, et qu’il est difficile de décoller dès qu’il faut maintenir un effort alors qu’on manque déjà d’oxygène, ce qui est le cas sur une pente faible avec peu de vent puisqu’il va falloir courir 10-15km/h plus vite qu’à nos altitudes habituelles!
Et une nouvelle fois la réponse à un message se trouve à l’intérieur du message cité et non pas à l’extérieur de celui-ci !
C’est quand même un petit peu dommage car la lecture est alors difficile…
“en Cure” aurait pu corriger son message, même une fois celui-ci publié !
Cela arrive très souvent ; il est pourtant facile d’écrire sa réponse à l’extérieur d’un message que l’on cite !
Pour décoller régulièrement en altitude, j’ai pu remarquer qu’à partir de 3500 m on sent bien une diminution de la portance. Quand j’ai décollé du Mont Blanc j’ai bien du courir 10 pas avec 10 km/h de face, alors que 2000 m plus bas, il ne m’en aurait fallu que 3. Il faut dire que je n’utilise que de petite surface en voile montagne.
La superficie de la voile utilisée est bien sûr un élément très important dans cette histoire de “faible portance” en haute altitude.
Si on compare le décollage d’une grande voile en basse altitude (voire en plaine) avec celui d’une mini-voile en haute altitude, on compare alors des choux et des carottes et les conclusions que l’on en tire sont bien sûr erronées !
J’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs vols par vent faible, sur des pentes régulières mais pas spécialement fortes, à plus de 4500 m et je n’ai jamais eu de problèmes pour décoller.
La différence de prise en charge existe, mais elle est moins importante que ce qui est souvent affirmé.
C’est tout ce que j’ai voulu dire…
Autre exemple : celui de mon avatar.
La pente sous la rimaye du Dôme de Neige des Ecrins est très faible.
On se trouve pratiquement à 4000 m (un poil en dessous) et le vent était strictement nul au décollage (les flammes pendaient lamentablement avec un anticyclone béton !).
J’ai effectivement couru de façon un peu énergique pour décoller, mais le vent était nul et la pente vraiment faible.
Pourtant je ne suis vraiment pas très bon au décollage malgré mes années de pratique…
Tu es modeste Marc, c’est tout à ton honneur car tu es un des rares à avoir décollé de l’aiguille Verte…
Je n’ai pas pu venir au Flying à cause du boulot, ça m’a mis la haine, vivement la quille…