secours au Kilimanjaro

Petit hors-sujet :

Le fait d’avoir décollé du sommet de l’aiguille Verte n’est pas du tout représentatif de mes (modestes) compétences en matière de décollage !
On a déjà parlé de ce vol (absolument magique !) sur ce forum dans un autre fil.
Je rappelle que j’aurais été absolument incapable de décoller de là-haut si j’avais été seul.
Avec le très léger vent de nord-est présent, le décollage s’est fait sur un micro replat situé juste au-dessus de l’une des branches de sortie du couloir Couturier.
C’était un pur “décollage falaise” et je n’aurais jamais envisagé d’étaler ma voile là-haut tout seul. :affraid:
Mais Zébulon était avec nous (je l’avais justement contacté pour qu’il nous aide à monter là-haut et en décoller) et il s’est occupé de tout ; il m’a étalé la voile, l’a levée aux élévateurs, a vérifié qu’elle était nickel (absence de clefs) et m’a donné le top départ pour me jeter dans le trou : un pas sur la neige, un pas à la cassure et au 3e pas j’étais au-dessus du couloir Couturier avec plus de 1000 m de gaz sous les pieds. :lol:
Si j’ai décollé, c’est uniquement grâce à lui et pas du tout grâce à mes compétences personnelles ! :pouce:
Ce vol restera à jamais le plus beau que j’aurais réalisé dans ma vie de pilote ; j’y pensais depuis longtemps et cela a vraiment été pour moi un rêve que je pensais inaccessible, mais c’est important de réussir, de temps à autre, à réaliser certains de ses rêves ! :pouce:

Pour le Flying Light on s’y verra peut-être l’année prochaine ?

:trinq:

:sors:

Marc

Ben voilà une partie du problème peut être identifié !!
C’est curieux, je pense que j’aurais adoré la voile si j’avais habité au bord de l’eau. Mais, là, maintenant, et même gratos, j’embarquerai pas sur un petit voilier en pleine tempête !!