secours en vol

Beaucoup de monde = beaucoup de sous-doués :wink:

On se console en se disant que nous avons aussi de nombreux surdoués.

Pour POB, tes arguments sont plus ‘intellectuels’ que réels. Le jour où tu as besoin d’ouvrir, l’adrénaline aidant tu trouveras toujours ta poignée rapidement qu’elle soit devant, sous tes fesses, à droite ou à gauche. Les acrobates, ‘spécialistes’ du secours nous ont largement démontrer cela.

Mais comme le rôle du secours est à 99 % de rassurer psychologiquement, il faut le mettre là où tu le sent le mieux. Si pour toi le ventral te rassure plus c’est le bon choix.

voir il ne faut en prendre un que si tu en as besoin psychologiquement (et hors compet, acro etc …)

Tu as deja un peu regarde comment cela se passerait si tu jetais le secours main droite avec les elevateurs de secours qui passent a gauche ?

Pour répondre à Akira :

Ouaip, j’y pense, et c’est bien là la question qui me turlupine. Les élévateurs de mon secours sont à droite et si je me retrouvais en rotation rapide à droite sur je ne sais pas quel sketch, par exemple une autorot ou une vrille féroce avec une grosse cravate, lancer le secours à droite n’aurait pas beaucoup d’avenir et le lancer à gauche guère plus, avec en prime la position du corps au moment du lancer… Alors je visionne des quantités de vidéos sur YouTube et cela n’a pas encore répondu à ma question.
Je vois et revois celles de mes autorotations en SIV mais cela ne m’en dit pas plus, tant c’était facile à contrer.
Comme on a un Vz négatif fort, lancer le secours vers le haut serait peut-être LA réponse ? Je n’ai pas envie de faire des essais, je préfère éviter de me trouver prise dans ce genre de piège. Si par malheur cela m’arrive un jour, j’aviserai.

Ugh !

:koi: :koi: Rhôôôôôô ! J’aurais pas osé ! Bande de pervers ! :speedy:

Le secours ouvre à droite, tu fais un tour complet en l’air et tu te prends éventuellement, et encore, les élévateurs du secours dans la figure avant qu’il ne passe au-dessus. Après, tout le reste est pareil.

Puisque vous ergotez sur les sorties droites ou gauches, un petit quizz pour s’amuser un peu. (question niveau BPC)

J’ai un parachute ventral, passage des élévateurs à droite (je suis droitier).

Question 1 : Que se passe t-il en cas d’ouverture standard (main droite) pendant une forte autorotation à droite ?

Question 2 : Ma main droite étant coincée (ca suffit Surfair ! tu ne demande pas où est coincé ma main ! :shock: ), je lance mon secours de la main gauche. Que se passe t-il ?

Je ramasse les copies dimanche soir. :prof:

  1. au pire on se retrouve saucissonné voire pendu (au sens plein), au mieux il ne se passe rien de plus que ce que dit Surfair.

  2. pareil

mais je n’en sais rien du tout vu que je n’ai jamais ouvert un secours si ce n’est pour le plier…et le BPC…bein heuuu !!

:koi: vivement dimanche !! :mrgreen:

ben si t’as un ventral sur les maillons principaux tu peux le lancer du côté que tu veux…
Si t’as un ventral sur les maillons aux épaules m’en fous c’est pas mon problème…
:wink:

Pour mon deuxieme passage sous la tyrolienne j’avais le vent relatif travers droit, et mon secours ventral passait dans la bretelle de droite de la sellette. J’ai préféré le lancer vers l’arriere avec ma main droite plutot que vers la gauche, et ca s’est pas trop mal passé. Je crois que je ferais ca aussi en situation réelle, ca doit quand meme pas etre agréable les sangles qui frolent le menton.

http://vimeo.com/10713357

Et vous vous imaginez que vous avez le temps de réfléchir à tout celà !!!

Quand tu dois tirer le secours c’est un peu la dernière chance…imagine toi juste que ce soit toi qui doive appuyer sur le bouton airbag de ta voiture et on en reparle !!!

Donc toutes ces théories sur droite/gauche/etc…et bien désolé ce n’est que du vent !

Le jour où j’ai tiré le secours (pourtant en ventrale avec maillons aux épaules) je l’ai jeté tellement fort que j’aurais pu m’arracher le bras mais cela n’a pas empêché le fait qu’il me revienne aussi vite dans les bras…heureusement que j’ai eu le réflexe de le RE jeter dans le sens où il avait envie d’aller pour qu’enfin il veuille s’ouvrir après 60m de chute !!!

A+
Dav

C est precisement pour ca qu on prefere y reflechir avant …

Tu as entièrement raison Akira karma+ Mais malheureusement ma faible expérience m’a quand même fait prendre conscience qu’entre fiction (et dans fiction je mets les SIV sauf si tu en as fait 5 ok !!! ) et réalité et bien malheureusement il y a un gouffre car sinon tout ce que j’ai vu en SIV alors je l’aurais fait lors de mon VRAC et n’aurait pas du tiré le secours et terminé avec 1 poignet et une cheville en VRAC !!!

Dav

:mdr: :mdr: :mdr:

karma+

j’en rigole encore, mais je crois pas que je rigolerai autant si ça m’arrivai

Fallait pas acheter un secours de marque “Jokari” ! … Non, j’déconne…
Fallait surtout penser à lâcher la poignée * ! … Non, j’redéconne…

C’est vrai que dans la réalité, le bon endroit pour jeter le secours c’est surtout celui où il veut bien aller (sauf si c’est dans le parapente…).

  • Je connais personnellement quelqu’un qui après fermeture et mise en autorotation a “tiré” le secours… et gardé la poignée dans la main ! Il a fini écrasé en autorotation… dans un arbre touffu… après avoir descendu 100m en secouant le paquet qui ne s’ouvrait pas…

Pas de bonnes réponses, les joueurs sont surement allés voler ^^

En cas d’autorotation forte le vent relatif vient de l’arrière (comme dans une SAT).

Dans le cas 1, le parachute jeté à gauche part vers l’avant et vers l’extérieur. A l’ouverture, les bretelles tirent le pilote sur une jolie demi vrille à gauche et tout se stabilise quand le parachute prend en charge.

Dans le cas 2, Le fait de jeté à gauche ne change rien car les suspentes partent vers l’avant et ne viennent pas ceinturer le pilote comme dans un lâché avec vent relatif venant de l’avant.

Moralité en cas de secours monté en ventral avec suspentes à droite et si vous avez le bras droit coincé, mettez vous en autorote ! :lol:

Dans le seul exemple que j’ai entendu ça a été un poil plus violent (secours monté pour droitiers mais jeté à gauche, la main droite verrouillant les avants pendant la manœuvre d’ouverture):
Le secours s’est ouvert rapidement et la tension des sangle est venue bloquer les bras du pilotes au dessus de sa tête. Il lui était alors impossible de redescendre ses bras pour tenter de neutraliser la voile. Il a vu arriver le lac tout incliné (limite sur le cotés), heureusement qu’il n’a pas impacté comme ça sur du ferme.

Avec un ventral, il est possible de l’attrapé des deux mains mais il vaut mieux le lancer toujours du bon cotés (sauf cas 2 ci dessus).

Ah… Toi aussi tu as remarqué :mrgreen:

Donc il faut que je reprenne un costume du parapentiste BCBG sérieux ! :cry:

:wink:

il dit peut être n’importe quoi mais tu ne l’as pas vu poser en parapente!
moi je dis chapeau.
du grand art.
tellement inattendu que je n’ai même pas pu filmer…

:mrgreen:

Yes, ça s’appel le posé surprise, c’est une spécialité surprise… même pour moi :roll:

Et puis comme je suis pas trés haut coté suspension, une fois dans la végétation, si elle n’est pas bien tondue, y’a plus rien à filmer . :stuck_out_tongue:

J’ai volé pendant 10 ans sans secours. Au siècle dernier, c’était normal. C’était rare, lourd, très cher, et forcément en ventral, les sellettes n’étant pas adaptées. On parlait des ouvertures parasites mortelles, en même temps que des airbags dangereux (comme quoi, les débats datent…). Bref, les pilotes d’accro et les casse-cou avaient des secours, les autres pas. J’ai même refusé longtemps d’en avoir un, parce que, pilote du dimanche prudent et assumé comme tel, ça m’obligeait à être prudent et respecter la règle “mieux vaut un vol de pas assez qu’un de trop”. Et de fait, je ne décollais parfois pas quand les autres volaient, malgré ma voile école, puis DHV1-2.

Et puis un jour, après dix ans de pratique, à la fin d’un mois de voyage de parapente avec 2-3 vols chaque jour, sur un site connu, avec plein de monde en l’air, ni mieux ni pire que les autres, j’ai eu un vilain départ en sketch: bonne fermeture asymétrique que je contre mais qui ne rouvre pas. Je pompe, ça ne rouvre pas. Je freine toujours pour contrer, ça n’ouvre toujours pas… et vlan: départ en décrochage asymétrique, vrille puis passage en SAT (peu de monde la passait à l’époque hormis les Rodrigues, sur site). Je freinais, ça ne faisait rien. Je levais les bras, idem. J’étais étonnamment zen. Je me suis dit “ok, c’est mon jour, adieu la vie”. C’est finalement sorti tout seul, et j’ai posé sans bobo. Les gens au sol me disaient “tu fais la SAT ?!?”. J’ai répondu “j’ai pas fait exprès”. Eux “pourquoi t’as pas tiré le secours alors ?!?”. Moi “parce que j’en ai pas…”

J’ai refait un vol juste après, sinon je n’aurais plus jamais volé. Mais je me suis juré de ne plus voler sans secours, et tenu parole… trois ans plus tard quand même, et vaguement traumatisé. J’ai repris par un SIV. J’ai compris ce que j’ai fait faux (trop freiné… c’était la mode année 90 “quand ça va pas, tu freines bien et ta voile redevient béton”), j’ai appris le pilotage actif, expérimenté la fermeture et fait la SAT volontairement. Mais que ce soit pour un plouf, un cross ou un marche et vol, depuis, c’est jamais sans mon secours.

Si ce témoignage peut éviter à un pilote prudent de se dire un jour “adieu la vie”, j’estimerais ma dette envers Eole soldée :ange: