Chponk ! Mon pétard a fait sortir des infos et c’est excellent pour tout le monde.
Les “winglets” sur un parapente ne doivent pas apporter grand chose hors l’identification de la marque de la voile.
Sur les avions, c’est très différent, et l’A380 en est une des meilleures illustrations :
http://corporate.airfrance.com/uploads/pics/A380-avion-air-france-bref_07.jpg
Il y a sur les extrados des ailes d’avions des turbulences qui nuisent à la portance et génèrent de la traînée. Réduire ces turbulences est un souci constant de tous les constructeurs.
http://referentiel.nouvelobs.com/file/6499478-le-rafale-a-t-il-encore-sa-chance-au-bresil.jpg
Sur le Rafale, l’avion le plus optimisé de l’histoire de l’aviation, les systèmes d’armes en bouts d’aile sont couplés au petit déflecteur et participent à la canalisation des filets d’air et à la réduction des vortex.
On observera que les ailerons “canards” n’en sont pas munis, pas plus que les ailerons de queue ou d’empennage des avions à ailes classiques.
Ces turbulences sont particulièrement cruciales en bouts d’ailes, engendrant des vortex très pénalisants. Avec des déflecteurs bien pensés et affinés en soufflerie, on obtient des résultats excellents pour pas cher et cela permet d’emporter plus de charge à voilure constante, ou de diminuer la voilure à charge constante.
Je doute cependant que la faible vitesse/air d’un parapente permette des gains mirobolants avec des petits machins qui ne sont même pas implantés en bouts d’ailes.
Sur l’ATOS par contre, du fait de la rigidité de l’aile et de la vitesse, c’est plus signifiant :
http://www.delta-club-82.com/bible/photos_ailes/atos-vr_id705.jpg
Sur les avions, il y a aussi des nervures en extrados qui contribuent à optimiser les écoulements et à diminuer les turbulences. La marque Nervures n’a rien à voir là-dedans et les petites nervures produites par les joncs ne doivent pas apporter grand chose, mais aussi peu que cela apporte c’est quand même déjà plus que rien du tout.
J’ai envie de voler !!!