j’ai répondu “super ! bientôt le suivant !” mais ça fait déjà plus de 4 ans …
Pour moi ce stage de 3 jours sur Annecy fut tout bénef, même si je ne suis pas allé jusqu’au décro, qui n’était pas ma priorité:
Je voulais voir si mon pilotage n’était pas trop nul, et démystifier les fermetures.
Le moniteur était attentif aux désirs de chacun, et c’est marrant, il a vu que je prenais plaisir aux autorots. Il est vrai qu’avec ma Faial ce n’était pas si difficile d’y entrer, ni d’en sortir.
Ceci dit, je ne me suis ensuite jamais lancé à le reproduire seul, ni même imaginé que dans des conditions non contrôlées, ce pourrait être du gâteau.
Mais bon, je me suis bien amusé. Chaque jour fut très bien rempli. Prépas, exécutions, débriefs
C’était pas mal aussi pour apprendre à gérer son stress: car énormément de monde ces 3 jours là à la Forclaz, pression pour ne pas foirer son déco, et garder en tête l’objectif des exercices.
L’obstacle pour ne pas en avoir refait un: avoir le créneau de temps et l’argent.
Fait aussi, j’ai trouvé très bien.
Je repense souvent aux 3 tours d’autorot avant de contrer… avec le sourire!
Pour reprendre ce qui a été dit plus haut: Pour certains stagiaires c’était leur 1er SIV (comme moi), d’autres le 2ème ou 3ème. Chacun avaient des objectifs différents (pilotage/vracs ou accro) et Hervé s’adapte, en validant chaque étape de progression.
Par contre, quitte à refaire un SIV un jour, je serais curieux d’en faire un ailleurs, justement pour avoir d’autres apports, une vision différente pourquoi pas.
j’ai fait deux SIV de deux jours, j’en ai un programmé cette année, j’ai donc répondu “trois” au sondage.
je ne suis pas fan (ça fait peeeuuur) et en même temps, je sens que c’est indispensable si je veux devenir un pilote complet donc ce troisième SIV, je l’ai réservé vraiment en mode “je me bouge les fesses” et je l’ai pris sur trois jours.
je pense que deux jours pour moi c’est trop court/trop intense,
trois jours c’est mieux :
1er jour tu te (re)mets en mode SIV,
2ème jour tu fais des trucs rigolos,
3ème jour tu valides ces acquis tout frais. @Drums je te conseillerais de prendre trois jours d’après ce que tu me dis, on est un peu pareille, ça devrait te correspondre également.
0 SIV pour moi et pas envie de claquer autant de fric pour 2 jours que pour 1 semaine tout compris au Maroc, et pis ça grêverait mon budget bière
Je suis complétement con, je vole avec une Omega à midi en plein cagnard dans les Zalpes du sud, mais je ne fais pas de gros cross (au bout de trois/quatre heures j’en ai marre je suis crevé), je prends des grosses marges au relief (des fois aussi des grooosses claques :affraid: en l’air), mais j’ai, comme beaucoup d’entre nous le cul bordé de nouille, jamais fait mal
Ah oui, je vole aussi souvent sans secours et j’oublie régulièrement mon casque :bang: , c’est trop bon de sentir le vent faire onduler ma crinière jadis abondante
J’ai voté le max même si pas tout à fait vrai, mais l’intention y était…
un premier SIV de deux jours avec ma première voile, une Nova Prion2, bon programme à 4 vols / jour, qui permet de balayer un peu tout mais sans approfondir, des wings au décro en passe par vrille, auto-rot et 360… bref, un apercu assez global, qui finalement, avec le recul m’allait très bien pour mon maigre parcours à l’époque… (j’aurais bien remis le couvert avec ce moniteur, mais ce vieux briscard de Belledonne a mis les SIV en pause…)
Puis changement de voile, on passe en mid-B, mais SIV annulé cause MTO…
Je retente l’année suivante… un jour maintenu sur les deux… autant dire qu’on en tire pas grand chose, à part montrer au mono qu’on sait faire du tanguage… :grat:
Bref cette année, après un nouveau changement de voile en B+, je me suis ré-inscrit, cette fois pour 3 jours début Avril. Y’a plus qu’à y croire… et à la lecture de ce fil, réfléchir d’ici là à ce que j’ai vraiment envie d’en tirer !
2 SIV, et (bizarrement), j’ai été moins performant sur le 2nd que sur le 1er, alors que fait avec la même/aile sellette (donc matos mieux connu), et plus tard dans la saison. Comme quoi l’état physique et mental quand tu voles est primordial.
Sur le second, on a été plusieurs à tirer le secours volontairement, pour démystifier le truc et apprendre à affaler la voile… Ben on a aussi été plusieurs à changer de secours dans la foulée, je volais avec un vieux secours au taquet du PTV, on arrive trèèèès vite dans l’eau !
Ce que j’en retiens, c’est que j’identifierai plus rapidement la situation si ça part en banane, et aurai déjà vu ce qu’il faut faire (faut pas rêver, l’automatisme n’est pas là au bout de 2*3 jours de stage). Par contre, ça m’a aussi appris à moduler un peu mes marges : une bonne asym au 2ème barreau proche du relief ne doit pas faire de cadeau…
Ma mère elle veut pas que j’fasse du parapente mais étonnamment elle serait rassurée de me voir faire des 360 en toute maîtrise alors disons que… Pour l’amour d’une mère ! Je ferai un siv.
Je viens de commencer la pratique. Au bout de combien de temps est il conseillé d’en faire un ?
et encore, c’est parce que tu n’as pas vu un parapentiste dans sa sellette dans l’eau du lac …
c’est assez étrange : une certaine ressemblance avec le canard : la tête sous l’eau et le cul qui remonte !
vaut mieux que le bateau arrive vite …
Un SIV, il me semble, ça doit obligatoirement être organisé dans un milieu sécurisé. Qu’est ce qu’on appelle “milieu sécurisé” ?
Est ce qu’un champ de poudreuse/neige assez grand ferait l’affaire ?
Ça ne m’étonnerais pas qu’une étendue de 2 mètres d’épaisseur de neige bien folle aille un meilleur rendement sécurité que de l’eau pour taper en autorotation ou sous parachute en miroir ou pour le risque de noyade.
J’ai fait 7 stages SIV et j’en ferai peut-être un autre un de ces jours, c’est parfois l’occasion qui fait le larron, comme en novembre 17 avec Seïko quand elle s’entraînait pour passer la qualif en français (elle l’avait déjà en japonais et en anglais).
Quand je me suis écrasée dans le lac le 31 mai 2002, lors d’un SIV, je me suis alors dit que ma phobie de l’eau était peut-être vaincue, à quelque chose malheur est bon… mais que dalle, j’ai encore plus horreur de la flotte qu’avant. Je professe à qui veut bien m’écouter qu’il convient de faire un SIV quand on change de niveau de voile, histoire de la mettre sur le toit et de voir comment on va la remettre d’équerre. C’est souvent flippant et il faut un monstre sang-froid quand on pousse une voile à la limite mais je garantis qu’après avoir appris à la gérer en toutes conditions de sortie du domaine de vol on est beaucoup plus serein en l’air quand on passe dans un coin bien moisi.
Comme je montre toujours l’exemple, j’ai fait un SIV en 17 avec la Diamir, les 4 d’avant en 00 et 02 cela avait été avec l’Artik. La Diamir n’est pas vraiment plus difficile à piloter que l’Artik mais elle est nettement plus allongée et beaucoup moins amortie, bref c’est une voile d’un niveau supérieur.
Il y a pas mal de pilotes, et certains d’un excellent niveau, qui ont les flubes rien qu’à l’idée de faire un SIV. A mons sens c’est aberrant parce que les stages sont toujours “à la carte” et quand on ne sent pas un exercice, ou quand on est en pleine panique, il y a un code qui permet de dire “non” à l’instructeur, lequel passe immédiatement à un autre exercice pour remettre le moral d’aplomb. Après ça on est un peu honteux et sur un autre vol, ou le lendemain, on lave le but.
On voit souvent sur ce forum des vidéos de vracs, montrant des pilotes qui ne sont pas en phase avec la voile, qui ne comprennent pas ce qui se passe et qui aggravent la situation par une gestuelle aberrante. Certains finissent par terre, d’autres plus heureux vont aux arbres, c’est ballot alors qu’avec un pilotage approprié éduqué en SIV ils seraient sortis peinards de leurs vracs.
Moi, ce que j’en dis…
1 SIV avec Zoller. Le but final était le décrochage mais en passant auparavant pas des manoeuvres de pilotage de tout cursus normal (frontale, asymétrique, B, …). Evidemment, le lancer du parachute au dernier vol.
J’ai moyennement apprécié.
J’ai bien lu les 3 distinctions abordées par Alpyr et je ne sais pas si c’est nouveau. A l’époque, c’était la variante incident.
Il serait bien que les écoles proposant des SIV annoncent clairement les variantes.
J’ai l’impression que c’est le programme standard. On y a droit ! sauf demande spécifique?
Perso j’ai jamais décroché (sauf à 1m sol pour poser au déco) et j’ai l’impression (fausse?) que ça peut plus m’arriver, avec le pilotage bras hauts généralisé et bras hauts dès que j’ai foiré le contrôle pré-fermeture (jamais surpiloté de ma vie, grosse confiance dans la remise en vol “naturelle”… P.S/ je fais tout pour me faire allumer )
et donc c’est pas du tout tenté par ce programme
Par contre mes wings sont encore bien timides, mais j’ai lu et relu que c’était très casse gueule, et donc pourquoi pas apprendre à les amplifier en SIV …
Decrocher permet aussi de faire un reset de sa voile. Ce n’est donc pas tant un incident a subir, mais aussi une porte pour sortir d’un incident… Comme d’un wing mal envoye…